Tu veux ou tu veux pas (2014) : le test complet du Blu-ray

Lambert, sex addict repenti, tente de se racheter une conduite en devenant… conseiller conjugal. Abstinent depuis plusieurs mois, la situation se complique lorsqu’il recrute une assistante, la séduisante Judith, dont la sexualité débridée va très vite mettre ses résolutions à rude épreuve…

Les années ne semblent pas avoir d’emprises sur Sophie Marceau. C’est ce qu’on se dit après avoir vu Tu veux ou tu veux pas, dans lequel la comédienne s’éclate comme rarement auparavant dans la peau d’une nympho au langage fleuri, aux tenues vestimentaires colorées et collées au plus près du corps (parfait d’ailleurs), au sourire ravageur et aux méthodes de drague, ou plutôt de rentre-dedans, particulièrement brutales. Pour résumer, elle n’est jamais aussi bonne (!), géniale, malicieuse et belle que dans les comédies romantiques.

Tonie Marshall (Enfants de salaud, Vénus beauté (institut)) nous avait beaucoup déçus avec son Passe-passe en 2008. La réalisatrice se rattrape avec ce nouvel opus qui repose en grande partie sur le duo Sophie Marceau-Patrick Bruel, très complémentaire et visiblement heureux de se donner la réplique, surtout durant les scènes se déroulant au cabinet de conseil conjugal. Soyons honnêtes, le montage est catastrophique, la mécanique ronronne doucement, ça passe du coq à l’âne sans complexe, mais le résultat est là, cette comédie est divertissante, plutôt rapide, les seconds rôles apportent une folie bienvenue (Sylvie Vartan, André Wilms, François Morel, Philippe Lellouche, Patric Braoudé, Pascal Demolon, Claude Perron, Marie Rivière), c’est frais, fantaisiste, souvent décomplexé et fait oublier les soucis pendant 1h20.

Le Blu-ray de Tu veux ou tu veux pas repose dans un boîtier classique, mais de couleur rose bonbon. La jaquette reprend le visuel de l’affiche du film. Le menu principal est quant à lui animé et musical.

Alors là chapeau ! A peine quatre minutes de suppléments !

Le making of est en réalité composé de deux spots présentant rapidement quelques images de tournage… 1’16” montre en main.

Les scènes coupées sont au nombre de deux (2’). Heureusement, elles sont plutôt sympas puisqu’elles montrent une rencontre entre Sylvie Vartan et André Wilms, ainsi qu’une visite d’appartement très… Fenêtre sur cour.

L’interactivité se clôt (déjà, ben oui) sur la bande-annonce, le teaser et les credits du Blu-ray.

Le Blu-ray est au format 1080p-AVC. Warner soigne le master HD de Tu veux ou tu veux pas, qui se révèle exemplaire. Les contrastes sont d’une densité rarement démentie, à part peut-être durant les séquences sombres où l’image paraît plus douce et moins affûtée, mais cela demeure franchement anecdotique. La clarté demeure frappante, le piqué est affûté, les gros plans détaillés, les contrastes denses et la colorimétrie reste chatoyante, riche (bleue, jaune, verte) et bigarrée. Les détails sont légion aux quatre coins du cadre et les quelques séquences tournées en extérieur ébouriffantes de beauté.

Le confort acoustique est largement assuré par le mixage DTS-HD Master Audio 5.1, avec une délivrance ardente des dialogues, des effets frontaux riches et équilibrés, et un soutien des latérales intervenant à bon escient. La musique est toujours exsudée avec force aux quatre coins cardinaux, le caisson de basses souligne allègrement les scènes de soirées branchées, les ambiances et effets naturels étant régulièrement appréciables. La Stéréo devrait largement convenir à ceux qui ne seraient pas équipés sur la scène arrière.

L’éditeur joint également une piste Audiodescription ainsi que les sous-titres français destinés au public sourd et malentendant.

Crédits images : © Warner Bros.