Réalisé par Randal Kleiser
Avec
Brooke Shields, Christopher Atkins et Leo McKern
Édité par Sony Pictures
A la suite d’un naufrage, deux enfants échouent sur une île
paradisiaque… mais déserte. Livrés à eux-mêmes, ils feront
l’apprentissage de la vie et… de l’amour…
Ce n’est ni La Plage trash de Boyle ni l’île au bout du
monde du Seul au monde de Zemeckis, mais simplement
une jolie carte postale inoffensive et morale, variation
cinématographique sur le thème de Paul et Virginie. Le film,
remake du film du même nom sorti en 1949 avec Jean Simmons,
révéla la jeune Brooke Shields. Une suite sera donnée quelques
années plus tard avec un « Retour au Lagon Bleu » mettant en
scène la prometteuse Milla Jovovich…
Présentée dans un boîtier Amaray, la jaquette mentionne
fidèlement un 16/9 anamorphique, quatre pistes en mono
(français, espagnol, italien, allemand) ainsi qu’une piste
anglaise originale remixée en LCRS Discret Surround. Le film
et l’ensemble des bonus sont sous-titrés dans 21 langues !
L’interactivité, quant à elle, est sans originalité : elle
propose des menus fixes et muets et plutôt niais. 28 chapitres
découpent le film. Quelques bonus sont offerts. Le disque est
sérigraphié et un petit livret a été ajouté à l’ensemble. Une
édition suffisamment complète pour un tel film.
Au choix, deux commentaires audio (VOST) : le premier est
celui du réalisateur, du scénariste et de Brooke Shields ; le
second reprend les commentaires du réalisateur et de l’acteur
Christopher Atkins. Dans les deux cas, il est amusant
d’écouter les principaux protagonistes lorsqu’ils revoient le
film. Nous aurons une préférence pour le premier commentaire
audio où Brooke Shields et le réalisateur évoquent leur
tournage avec tendresse et amusement.
Le reste des bonus est plutôt anecdotique : deux bandes-
annonces (VOST), des filmographies ainsi qu’un album de photos
prises par Brooke Shields à l’époque du tournage.
Malgré le bel éclairage naturel du photographe Nestor Almendros, déjà à l’oeuvre sur le sublime Les Moissons du ciel, le master n’est pas exempt de défauts : taches, saturation des couleurs.
Que ce soit en français, en espagnol, en italien et en allemand, l’exploitation en mono manque cruellement de dynamisme. Par contre, la version originale remixée en LCRS Dolby Surround est beaucoup plus puissante ; elle offre même, en de rares occasions, une certaine spatialisation du son. Toutefois, l’ensemble des dialogues, de la musique et des bruitages reste concentré sur la voie centrale.