Synopsis :
Contient :
- Lettre d’amour (1953) :
Reikichi, un marin démobilisé, vit dans l’obsession de
Michiko, une femme qu’il a aimée avant la guerre. Quand il
n’erre pas dans les rues de Tokyo à la recherche de son amour
perdu, il fréquente son frère Hiroshi, qui rêve d’ouvrir une
librairie, ou bien Naoto, un camarade devenu écrivain public.
Ce dernier écrit des lettres en anglais pour les jeunes femmes
abandonnées par les G.I. américains, à qui elles réclament de
l’argent. Un jour, Michiko fait irruption pour qu’on lui
écrive une lettre…
- La Lune s’est levée (1955) :
M. Asai vit à Nara auprès de ses trois filles : l’aînée
Chizuru, revenue au domicile familial après la mort de son
mari ; la cadette Ayako, en âge de se marier mais peu pressée
de quitter les siens ; et la benjamine Setsuko, la plus
exubérante des trois soeurs qui rêve de partir s’installer à
la capitale. Cette dernière est très proche de Shoji, le jeune
beau-frère de Chizuru qui loge dans un temple à proximité des
Asai. Un jour, il reçoit la visite d’un ancien ami, Amamiya,
qui se souvient avec émotion d’Ayako, rencontrée durant sa
jeunesse. Setsuko est persuadée que celui-ci a toujours des
sentiments pour sa soeur et va tout faire pour forcer le
destin…
- Maternité éternelle (1955) :
Hokkaido, dans le nord du Japon. Fumiko vit un mariage
malheureux. Sa seule consolation sont ses deux enfants,
qu’elle adore. Un club de poésie devient sa principale
échappatoire, et lui permet de se rendre en ville. Elle y
retrouve Taku Hori, le mari de son amie Kinuko qui, comme
elle, écrit des poèmes. Elle ressent de plus en plus
d’attirance pour lui. Mais Fumiko découvre qu’elle a un cancer
du sein. Alors que ses poèmes sont publiés, elle doit subir
une mastectomie. La jeune femme découvre alors la passion avec
un journaliste qui vient la voir à l’hôpital…
- La Princesse errante (1960) :
En 1937, alors que le Japon occupe la Mandchourie, Ryuko,
jeune fille de bonne famille, apprend qu’elle a été choisie
sur photo pour épouser le jeune frère de l’empereur de
Mandchourie. La voilà contrainte de quitter le Japon et de
s’acclimater à sa nouvelle vie de princesse. Une petite fille
naît, et Ryuko semble heureuse au Palais. Mais bientôt les
troupes soviétiques débarquent. Ryuko est obligée de prendre
la fuite à pied, accompagnée de son enfant mais aussi de
l’impératrice elle-même…
- La Nuit des femmes (1961) :
La jeune Kuniko est pensionnaire d’une maison de
réhabilitation pour anciennes prostituées. Malgré la
bienveillance de la directrice, la vie n’est pas facile, et
comme toutes ses camarades, elle espère s’en sortir. On lui
propose une place dans une épicerie, mais le mari de la
patronne et les hommes du quartier sont trop concupiscents.
Kuniko doit s’enfuir, et part travailler dans une manufacture.
Devant la méchanceté des autres employées, elle quitte son
emploi, pour intégrer une pépinière. La vie semble devenir
plus douce, mais le passé de la jeune femme la rattrape…
- Mademoiselle Ogin (1962) :
À la fin du XVIe siècle, alors que le Christianisme, venu
d’Occident, est proscrit, Mademoiselle Ogin tombe amoureuse du
samouraï Ukon Takayama, qui est chrétien. Le guerrier refuse
ses avances, préférant se consacrer à sa foi, et Ogin prend
pour époux un homme qu’elle n’aime pas. Mais quelques années
plus tard, Ukon revient et lui avoue son amour. Ogin, qui est
la fille du célèbre maître de thé Rikyu, veut reprendre sa
liberté. Mais le redoutable Hideyoshi, qui règne sur le pays,
a entamé des persécutions anti-chrétiennes…