Le Moulin des supplices (1960) : le test complet du Blu-ray

Mulino delle donne di pietra, Il

Édition Collector Blu-ray + DVD + Livret

Réalisé par Giorgio Ferroni
Avec Pierre Brice, Scilla Gabel et Dany Carel

Édité par Artus Films

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Le 24/05/2019
Critique

Un des sommets du cinéma fantastique italien de la période 1960-1970, signé Giorgio Ferroni

Le Moulin des supplices

Hollande, 1912. Hans van Arnim, étudiant au Beaux-Arts et dont sa camarade Liselotte est amoureuse, se rend au Moulin des femmes de pierre du professeur Wahl, célèbre sculpteur d’un inquiétant musée de cire, afin d’illustrer un livre rendant hommage à son centenaire et qui doit bientôt paraître. Hans est fasciné par Elfie, la fille de Wahl. Gravement malade, elle est constamment surveillée par l’étrange docteur Bolem qui vit à demeure au moulin. Hans accepte le rendez-vous qu’Elfie, amoureuse, lui fixe en pleine nuit. Ce sera la première étape de son initiation cauchemardesque aux mystères du moulin des femmes de pierre, qui s’avère aussi être un moulin des supplices.

Le moulin des supplices (Il mulino delle donne di pietra) (Ital.-Fr. 1960) de Giorgio Ferroni est l’un des sommets du cinéma fantastique italien de la période 1960-1970. Il se signale par sa beauté plastique évidemment inspirée par celle des productions anglaises antérieures de la Hammer films d’une part, par celle strictement contemporaine de la A.I.P. américaine d’autre part sans oublier la peinture flamande classique …et pour cause. Son scénario emprunte à la fois au romantisme allemand (auquel le nom du héros rend directement hommage) et à la littérature fantastique victorienne anglaise comme américaine. Il est en effet possible que le conte fantastique de Nathaniel Hawthorne, La Fille de Rappacini (1844*), soit une des sources (inavouées au générique) du script. Cette coproduction franco-italienne fut réalisée par le vétéran Ferroni qui devait s’affirmer comme un bon cinéaste du second âge d’or du péplum italien (1952-1965) et de l’âge d’or du western européen (1964-1968) sans oublier sa seconde contribution directe au cinéma d’horreur et d’épouvante, bouclant historiquement une boucle, à savoir La Nuit des diables (Ital.-Esp. 1972), nouvelle adaptation, mais cette fois-ci aux dimensions d’un long-métrage, d’une des trois histoires du Les Trois visages de la peur (Ital.-Fr. 1963) de Mario Bava.

La beauté des extérieurs hollandais et celle des décors intérieurs, une direction de la photographie aux couleurs agressives ou au contraire nuancées permettant les compositions les plus raffinées ou les plus baroques selon les séquences, une musique envoûtante, une interprétation homogène et bien équilibrée (Scilla Gabel, Herbert Boehme et Pierre Brice sont parfois proches, dans tel ou tel plan, du jeu expressionniste allemand muet des années 1915-1930 tandis que Wolfgand Preiss, Dany Carrel, Liana Orfei et les autres acteurs jouent plus sobrement), l’érotisme brûlant de Scilla Gabel (dont la voix italienne, un peu plus rauque et grave que sa voix française, mérite absolument d’être entendue) qui aurait pû devenir, si elle l’avait voulu, une nouvelle Barbara Steele : tout ici manifeste une inspiration qui donne à certains plans une qualité magique. Cela dès l’admirable ouverture dont le plan de la cloche évoque inévitablement pour le cinéphile le plan correspondant (la faux sur l’épaule en moins) du Vampyr (1932) de Dreyer. La sobriété de l’écriture visuelle est régulièrement contrebalancée par un lyrisme flamboyant de la surcharge, quelle que soit la version sonore considérée. À ceux qui aiment Edgar Poe et Nathaniel Hawthorne (La Fille de Rappacini), nous conseillons ce titre dans lequel ils sentiront plus d’une fois passer le souffle de l’Ange du bizarre. Ce n’est pas le premier film fantastique italien en couleurs, contrairement à ce qu’on lit parfois ici ou là : Ulysse (Ital. 1954) de Mario Camerini et quelques péplums autres fantastiques de Pietro Francisci et de Vittorio Cottafavi le précèdent ou sont contemporains. Mais c’est assurément le premier film d’horreur et d’épouvante parlant italien en couleurs : son importance historique et esthétique suffit donc à placer Ferroni au même niveau que les autres artistes et artisans, depuis reconnus, du cinéma fantastique italien d’horreur et d’épouvante de la période 1960-1970 : Riccardo Freda, Mario Bava, Antonio Margheriti, Mario Caiano, Alberto de Martino, Camillo Mastrocinque, Massimo Pupillo.

Le Moulin des supplices doit aussi être comparé avec ses contemporains Les Yeux sans visage (Fr.-Ital. 1960) de Georges Franju et L’Horrible Docteur Orlof (Gritos en la noche) (Esp. 1962) de Jesus Franco afin de mesurer à quel point, à partir d’un sujet proche, trois chefs-d’oeuvre bien différents mais tout aussi riches du cinéma fantastique européens ont pu voir le jour. Sans oublier Les Vampires (Ital.-Fr. 1956) de Riccardo Freda et Le Sang du vampire (GB 1958) de Henry Cass produit par Robert S. Baker et Monty N. Berman, auquel il se rattache également par d’autres aspects de son scénario. L’esprit soufflait à cette époque, de toute évidence et ce classique dorénavant inaltérable du cinéma fantastique l’a reçu. Il demeure un étrange alliage de fantastique et d’érotisme, de saphirs et de rubis dont on ne se lasse pas de contempler les multiples facettes.

(*) Traduite en français et présentée par Jacques Finné dans sa belle anthologie L’Amérique fantastique de Poe à Lovecraft - 17 contes d’inquiétude, de peur et d’épouvante, éditions Gérard & Cie, Bibliothèque Marabout, Verviers, Belgique 1973, pages 63 à 86.

Le Moulin des supplices

Présentation - 5,0 / 5

1 mediabook contenant 1 Blu-ray 50 région B Full HD + 1 DVD 9 Pal MPEG-2 + 1 livret illustré, édités le 16 avril 2019 par Artus films. Format original 1.66 respecté en couleurs, compatible 16/9. Version intégrale italienne, française, anglaise et STF français, en DTS HM MA 1.0 sur le Blu-ray, en Dolby Digital sur le DVD. Durée du film : 97min environ sur le Blu-ray pour les 3 versions. Supplément vidéo : entretien avec l’actrice Liana Orfei, présentation du film par Alain Petit, séquences alternatives italiennes et américaines, diaporama affiches et photos, film annonce original.

Livret illustré (couleurs et N&B) de 64 pages d’Alain Petit, en deux parties.

La première partie du livret (pages 1 à 46) est consacrée au film de Ferroni et comporte des informations sur l’histoire du cinéma fantastique italien, sur la production et les différentes versions exploitées, des fiches bio-filmographiques sur ses principaux techniciens et acteurs, un florilège de sa réception critique française. Elles sont claires et informatives. Le lecteur anglophone pourra picorer des informations supplémentaires dans les fiches de l’édition DVD Mondo Macabro, rédigées en 2004 par Pete Tombs et Lucas Balbo. Concernant Scilla Gabel, il aurait peut-être aussi fallu signaler qu’elle est l’épouse du réalisateur Piero Schivazappa, l’auteur de l’intéressant Femina Ridens (Ital. 1969). L’histoire vidéo du titre se limite à la critique de l’édition DVD française Néopublishing d’octobre 2004 sans mentionner l’antérieure édition DVD anglaise Mondo Macabro de mars 2004 qui fut pourtant la première au monde à montrer en vidéo la séquence « française » auparavant invisible du pont avec Dany Carrel et la version américaine remontée et modifiée du cauchemar de Pierre Brice. J’ai plaisir ici à rendre à Pete Tombs ce qui lui appartient : avoir été le premier à les retrouver et à nous les montrer, avoir été le premier à numériser environ presque une centaine d’affiches et de photos du film sur un supplément mémorable qui n’a, pour l’instant, pas encore été surpassé quantitativement.

La seconde partie du livret (pages 47 à 63) propose une claire et utile histoire, assortie d’une filmographie sélective, du thème du musée de cire dans le cinéma fantastique des origines muettes à nos jours. J’y rajoute deux titres oubliés par Petit : d’abord le 27ème épisode de la 4ème saison de la série Alfred Hitchcock présente, The Waxwork (USA 1958) au scénario directement inspiré (une fois de plus) par la pièce d’André de Lorde jouée au Théâtre du Grand-Guignol; ensuite le remarquable et sous-estimé Un Baquet de sang (USA 1959) de Roger Corman.

Une ultime remarque terminologique : « gothique » est employé comme synonyme de « fantastique » tout du long de ce livret. Bien que le titre considéré appartienne à une collection (‘les chefs-d’oeuvres du gothique ») comportant aussi ce terme à son fronton, je ne me lasse pas de signaler que son emploi doit se limiter, en histoire de l’art, à la période médiévale du treizième siècle. De ce point de vue, le seul rapport entretenu par Le Moulin des supplices avec l’art gothique consiste dans les magnifiques lettrines effectivement gothiques de son générique italien et français. D’ailleurs Alain Petit note lui-même très justement (à la page 13 examinant les sources du scénario), outre l’influence évidente d’Edgar Poe, une similitude structurelle avec le conte fantastique de Nathaniel Hawthorne, La Fille de Rappacini (USA, 1844). C’est donc bien davantage la littérature fantastique romantique allemande (auquel le nom du héros fait directement référence) et la littérature fantastique victorienne anglo-saxonne du dix-neuvième siècle qui sont les sources directes du Moulin des supplices. Sans parler de la triple influence purement plastique de la Hammer film anglaise fantastique (aux sujets victoriens eux aussi), de la A.I.P. américaine et de la peinture flamande.

Bonus - 5,0 / 5

Le docteur et les femmes (VF, 16/9, durée 43 min. environ) : présentation du film par Alain Petit qui couvre bien les divers aspects du film : année 1960 dans l’histoire du cinéma fantastique européen et américain, sources du scénario (manque cependant la mention du conte fantastique de Nathaniel Hawthorne qu’on trouve en revanche mentionnée dans le livret), exploitation du film, comparaison des 3 versions images et son (italiennes, française et américaines), résumés bio-filmographiques avec commentaires critiques et esthétiques concernant les cinéaste Giorgio Ferroni, le directeur photo Pier Ludovico Pavoni, le compositeur Carlo Innocenzi, les actrices Scilla Gabel et Dany Carrel, les acteurs Pierre Brice, Wolfgang Preiss et Herbert Boehme. Il aurait fallu rajouter les décorateurs Arrigo Equini et Carlo Gentili dont le travail vaut celui de Bernard Robinson à la Hammer ou de Daniel Haller à l’A.I.P., à la même époque.

Riche illustration en affiches mais une erreur dans la section consacrée au grand acteur Wolfgang Preiss (1910-2002). L’affiche numérisée du Le Testament du Dr. Mabuse n’est pas celle de la version 1962 avec Wolfgang Preiss et Senta Berger mais celle de la version française 1932 du film allemand original de Fritz Lang avec Rudolf Klein Rogge. L’affiche française correcte est intitulée Échec à la brigade criminelle (Das Testament des Dr. Mabuse) (RFA 1962) de Werner Klinger, sans oublier l’affiche belge francophone qui traduit pour sa part littéralement le titre allemand de cette version 1962.

Petit semble surpris et choqué par la modification du procédé couleurs au générique américain mais c’est pourtant une constante des films européens de cette période que de se voir attribuer à leurs génériques américains d’ouverture un autre procédé couleurs que celui utilisé à l’origine, Le Moulin des supplices ne fait pas exception à la règle : sur ses dossiers de presse et ses affiches, c’est un Eastmancolor en Europe, un Technicolor aux USA.

Les Vierges de Satan (GB 1967) de Terence Fisher est de même, encore sept ans plus tard, « Technicolor » sur les copies anglaises titrées The Devil Rides Out alors qu’il est « color DeLuxe » sur les copies américaines titrées The Devil’s Bride, distribuées par la Fox. Rien de nouveau sous le soleil (rouge) du cinéma fantastique et de son exploitation, par conséquent : on pourrait citer de nombreux exemples semblables entre 1960 et 1970.

Les Femmes de pierre (VOST, 16/9, durée 25 min. environ) : il s’agit de deux entretiens réalisé et alternés au montage par Federico Caddei en 2019 avec l’actrice italienne Liana Orfei (qui joue le rôle de la belle modèle et chanteuse Anne-Laure) et avec le critique italien Fabio Melelli. Liana Orfei apporte de savoureuses et intéressantes précisions de première main sur les tournages romains des années 1960 à Cinecitta. Elle confirme que les acteurs italiens venaient en général à l’auditorium se postsynchroniser eux-mêmes, ce qui valide l’intérêt cinéphilique de disposer des VISTF. Melelli, pour sa part, a tout à fait raison de souligner l’influence de la peinture flamande sur la composition des plans : cet aspect esthétique fut totalement négligé par les critiques français qui n’envisagèrent l’esthétique du film que dans son rapport au romantisme allemand, à Edgar Poe et Roger Corman, enfin à la Hammer films et aux productions concurrentes anglaises contemporaines. Aspects certes réels et féconds que l’histoire du cinéma ne peut évidemment pas négliger mais que cette remarque de Melelli enrichit d’un quatrième non moins intéressant que les trois autres.

Séquences alternatives italiennes (VOSTF, 16/9, durée environ 3 min.) : Elles sont montées dans leur ordre chronologique d’inclusion à la continuité italiennes (ce qui est rationnel) mais elles sont présentées sous un format assez curieux, à savoir une sorte de 2.0 ou de 2.35 un peu anamorphosé. La première séquence rapportée est le générique italien d’ouverture, ce qui permet de constater qu’il est lui aussi, tout comme le générique français, muni de magnifiques lettrines gothiques, en outre colorées en bleu et rouge, à la différence du générique français qui est monochrome rouge.

Séquences alternatives américaines (VO sans STF, 16/9, durée 4 minutes environ) : état argentique moyen mais générique américain d’ouverture comprenant un petit commentaire d’introduction en voix-off et modifiant la starification : Scilla Gabel est vedette féminine principale aux côtés de Pierre Brice, Dany Carrel vedette féminine secondaire aux côtés de Wolfgang Preiss et Herbert Boehme alors que c’est exactement l’inverse sur les copies argentiques italiennes et françaises. Le cinéaste Hugo Grimaldi distribua le film aux USA : il est responsable de ces modifications ainsi que de l’ajout de plusieurs effets spéciaux optiques insérés au montage du cauchemar du jeune héros.

Diaporama affiches et photos : l’ancienne édition DVD anglaise Mondo Macabro proposait 90 documents américains et européens sans oublier une intéressante affiche japonaise qu’on peut d’ailleurs contempler au début du beau Fleur pâle (Kawata hana) (Jap. 1964) de Masahiro Shinoda; l’ancienne édition DVD française Néopublishing proposait 27 documents (certains inédits sur l’édition Mondo Macabro). Cette édition Artus occupe une position intermédiaire puisqu’elle en propose 38.

Ils sont répartis comme suit : 10 affiches européennes et américaines + 13 photos couleurs (comprenant le jeu complet des 8 lobby cards américaines + 3 photos italiennes) + 15 photos N&B (dont 12 « production stills » américaines). Celles dotées de la meilleure définition sont les « lobby cards » couleurs américaines et les « productions stills » N&B américaine fabriquées en 1963. Une relative déception : l’absence des jeux français de photos d’exploitation, couleurs et N&B, imprimés pour le distributeur Comptoir d’Expansion Cinématographique de 1960. On peut se consoler avec l’ancien DVD Mondo Macabro qui en présente 4 du jeu couleurs et 5 du jeu N&B. De mémoire, on en voyait aussi un certain nombre dans le DVD Néo Publishing que je n’ai plus sous la main. Déception cependant largement compensée par la haute qualité de reproduction des documents, parfaitement adaptée aux grands écrans actuels de TV UHD.

Film-annonce (durée 2 min. environ) : il s’agit de la bande-annonce américaine, déjà visible dans le DVD Néopublishing et dans le DVD Mondo Macabro (qui la présentait précédée d’un panneau destiné au public anglais). Dommage que la BA française de 1960 ne figure pas à sa place. C’est celle-là que j’attendais.

Le Moulin des supplices

Image - 5,0 / 5

Format large original 1.66 Eastmancolor respecté compatible 16/9 en définition Full HD 1920x1080p. sur le Blu-ray région B, en définition vidéo standard sur le DVD zone 2. La même copie argentique intégrale de 96 min. 55 sec., munie du beau générique français d’époque, sert de base aux trois version sonores disponibles. Les scènes alternatives rapportées sont incluses dans la continuité en VISTF ou en VASTF, selon leur origine. Magnifiques couleurs photographiées par P. L. Pavoni. Noirs profonds, excellent contraste et parfaite numérisation équilibrant bien grain et lissage. La définition et la colorimétrie des scènes rapportées sont globalement homogènes : beau travail. Cette édition remplace donc naturellement les anciennes éditions DVD : l’édition NTSC all zones de Mondo Macabro sortie en mars 2004 (au format correct 1.66 mais au générique français curieusement situé en supplément au lieu d’être sur la VF et qui ne comportait pas la piste sonore italienne) et l’édition française DVD Pal zone 2 par Néopublishing en octobre 2004 (au format correct 1.66 sauf pour la VF qui était dotée de très belles couleurs mais qui était malheureusement recadrée en 1.85).

Son - 5,0 / 5

DTS-HD Master Audio 2.0. proposant la VOSTF italienne + la VF d’époque + la VAméricaineSTF sur le Blu-ray, les mêmes en DD 2.0 stéréo sur le DVD. Offre sonore complète pour le cinéphile francophone. Sur chaque version, les séquences alternatives américaines ou italiennes sont rajoutées dans leur langue d’origine avec STF, permettant d’obtenir, quelle que soit la langue choisie, une version intégrale à chaque fois. Excellent travail qu’on ne trouvait ni sur le DVD Mondo Macabro qui ne disposait pas de la version italienne ni sur le DVD Néopublishing de 2004 qui ne disposait pas de la version intégrale ici proposée et dont le montage son était erratique concernant les versions anglaises et italiennes. Musique régulièrement inspirée de Carlo Innocenzi, notamment l’ouverture générique avec choeurs et le célèbre carillon. A noter que Dany Carrel se post-synchronise elle-même dans la VF d’époque : on reconnaît tout de suite sa voix acorte et intelligente. La voix française de Pierre Brice lui convient très bien mais était-ce la sienne ? J’ai un doute car cette voix fut beaucoup entendue sur des VF d’époque des années 1960-1965 tandis que Brice tournait sans cesse durant cette même période en Italie et en R.F.A. : il ne pouvait pas être, c’est le cas de le dire, à la fois au four et au moulin !

Crédits images : © Artus Films

Configuration de test
  • Téléviseur 4K LG Oled C7T 65" Dolby Vision
  • Panasonic BD60
  • Ampli Sony
Note du disque
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francis moury
Le 4 juin 2019
Le premier grand film fantastique d'horreur et d'épouvante italien en couleurs de l'âge d'or 1960-1970.
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Josquin
Le 16 mars 2006
Un film d'horreur gothique d'une incroyable perfection, tant sur la réalisation, la mise en scène, les décors que sur le jeu des acteurs, le scénario. L'ambiance rappelle celle des Frankenstein de la mythique société Hammer, mais en bien plus relevé et macabre, à l'instar d'Opération Peur de Mario Bava. Quand apparaît au spectateur l'horreur de ce moulin, horreur dont il fut témoin auparavant sans le savoir, on frissonne d'effroi, ne pouvant que saluer la maîtrise de tous les artisans de ce film.
Contrairement au titre qui semble rebutant, il ne s'agit pas de tortures ou de sadisme malvenus. Non, la vérité surpasse en folie et en terreur l'imaginable.
Merci à Ciné FX et à Neo Publishing pour cette réédition comprenant en plus de la VF, le montage italien rallongé de 5 minutes ( hé, quand on est cinéphile, ça compte ).

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