Réalisé par Barry Sonnenfeld
Avec
Will Smith, Tommy Lee Jones et Josh Brolin
Édité par Sony Pictures
En quinze ans de carrière chez les Men in Black, l’agent J a vu beaucoup de phénomènes inexplicables… Mais rien, pas même le plus étrange des aliens, ne le laisse aussi perplexe que son partenaire, le sarcastique K. Lorsque la vie de K et le destin de la Terre sont menacés, l’agent J décide de remonter le temps pour remettre les choses en ordre. Il va alors découvrir qu’il existe certains secrets de l’univers que K ne lui a jamais révélés. Il est cette fois obligé de faire équipe avec l’agent K, plus jeune, pour sauver la vie de son partenaire, l’agence, et l’avenir même de l’humanité…
Men in Black rejoint donc le club très chargé des trilogies.
Après un premier opus très surprenant et surtout très divertissant, la suite était franchement tombé dans le tirage de corde commercial vulgaire avec une palanquée de personnages tous plus insupportables les uns que les autres et un manque d’inspiration notoire.
La bonne nouvelle, c’est que Men in Black 3 réussit brillamment là ou son prédécesseur à donc lamentablement échoué : renouveler le plaisir du premier film tout en insufflant assez de nouveaux éléments pour réussir encore à surprendre et à provoquer quelques bons éclats de rire.
Le voyage temporel est évidemment en tête des bonnes idées, surtout car elle donne à découvrir l’agent K « jeune » incarné par un Josh Brolin à mourir de rire dans son interprétation du personnage emblématique porté par Tommy Lee Jones.
Will Smith quant à lui, jongle avec les répliques et les scènes d’action avec toujours autant de malice.
Mention spéciale à Emma Thompson qui prend la tête des Men in Black avec là aussi beaucoup de malice et surtout une capacité à citer le langage extra-terrestre sans pareille.
Barry Sonnenfeld réalise une seconde suite qui tient vraiment la route et renoue avec son sens du comique si particulier qui s’exprime surtout en télé depuis quelques années (Pushing Daisies - Saison 1… À bien y réfléchir, on pourrait même accepter une nouvelle suite si elle promet le même niveau de conception.
Jaquette recto/verso, boîtier classique avec surétui, menus sans fioritures… pas de quoi se faire neurolaserifier côté packaging…
Moisson de suppléments assez riche mais qui aurait pu largement être optimisée.
Jeu de tir sur aliens à la télécommande pour les enfants. Making of conventionnel mais à l’ambiance sympathique. Module sur les décors et accessoires qu’il a fallu imaginer à deux sauces : 2012 et 1969. Module sur les effets spéciaux omniprésents. 5 scènes profitent d’une étude plus poussée quant à leur création, malgré un peu de redondance avec les autres modules, on plonge un peu plus dans le côté pratique. Les prévisualisations sont l’occasion d’aller encore plus en profondeur dans certains effets spéciaux… on le voit, chaque module répète certains éléments des modules précédents et en ajoute de nouveaux. Un montage plus global aurait permis plus de cohérence et surtout d’éviter la sensation d’entendre les mêmes choses encore et encore.
À film récent et aussi travaillé question image, master impeccable. Certains effets spéciaux en serait même trop évidents. Le résultat global est de toutes façons à tomber par terre de définition. Encodage impeccable, ce qui pour un film Sony mastérisé par Sony semble normal…
Men in Black oblige, aliens en tous genres et gadgets à gogo envahissent l’écran avec pour chacun des sons spécifiques.
Les scènes d’action en sont pas avares non plus en effets, surtout la scène finale autour de la fusée Apollo XI, très riche en basses. Les deux pistes VF et VOST en DTS-HD MA 5.1 font jeu égal en ce qui concerne le mixage qui ne laissera que peu de répit à votre installation.