Réalisé par Fred McLeod Wilcox
Avec
Walter Pidgeon, Anne Francis et Leslie Nielsen
Édité par Warner Bros. Entertainment France
Attention, on touche ici à de la grosse artillerie. Classique
parmi les classiques, pierre angulaire du film de science fiction,
film culte par excellence, « Planète interdite » est l’un des
monuments absolus du cinéma mondial.
Et pourtant, quand on l’aborde pour la première fois, on se dit
qu’on va voir un bon vieux film de série B. Mais loin des clichés
facilement véhiculés par les affiches d’époque, « Planète interdite »
est un film très sérieux qui n’entend pas se laisser ranger dans
la catégorie des films frisant le ridicule.
Inspirée (de très loin) par « La tempête » de Shakespeare, la trame
de ce film possède tous les ingrédients d’un film universel :
suspense, science, philosophie, humour, romance… le tout dosé
à la perfection et servi par la crème des effets spéciaux de
l’époque dont certains n’ont même pas à rougir aujourd’hui.
Côté casting, Anne Francis est irrésistible en naïve femme-enfant
qui s’éveille à la sensualité, Walter Pidgeon est poignant en
savant désabusé, Leslie Nielsen (alors très loin des péripéties
burlesques des « Y’a-t-il ») est impeccable dans son rôle de leader et
enfin Robby gagne largement sa place au panthéon des robots, grâce
notamment à ses dialogues devenus cultes.
Vous l’aurez compris, l’objectivité m’a quitté il y a bien longtemps
concernant ce film… C’est culte, un point c’est tout.
Gros digipack plein de vide… on se croirait revenu en arrière, à l’époque des boîtiers un peu grossiers. Un digipack plus fin aurait été tout aussi classe, tout en laissant moins une impression de grand vide. Surtout que le volet gauche ne contient qu’un leaflet présentant la collection Fnac. Pour une collection qui se veut cinéphile, on aurait pu espérer un petit livret contenant des informations sur le film. On se doute bien que c’est la Warner et MGM qui tire les ficelles et non pas la Fnac, mais quoiqu’il en soit, le résultat final est très loin des espoirs qu’avaient les cinéphiles. Histoire d’enfoncer le clou du « je fais n’importe quoi », la sérigraphie du DVD est en fait celle du deuxième DVD de l’édition américaine proposant un autre film avec Robby mais n’ayant rien à voir avec « Planète interdite ».
Absolument rien à l’horizon, même pas la bande-annonce pourtant annoncée sur le boîtier. Quand on sait la quantité de matériel disponible dans la dernière version américaine, on se dit qu’on a vraiment à faire à un DVD « économique »
Master assez propre et compression pas trop violente. Le résultat est tout à fait satisfaisant.
Mono (sur canaux) en français et 5.1 en anglais. L’apport du 5.1 n’est pas flagrant et distille tout au plus, un semblant de profondeur.