Réalisé par Todd Phillips
Avec
Bradley Cooper, Ed Helms et Zach Galifianakis
Édité par Warner Bros. Entertainment France
Lendemain de cuite à Las Vegas. Dur réveil pour les témoins du marié, qui se réveillent avec un poulet qui traîne dans l’appartement, un tigre dans la salle de bain, une dent en moins pour l’un d’eux, un bébé qui pleure dans un placard… et absolument aucun souvenir de la nuit d’avant ! Sans oublier que le futur marié semble avoir disparu… Ils doivent absolument le trouver avant la cérémonie, mais pour cela, ils doivent se rappeler des événements passés…
Very Bad Trip rentrera dans les annales du filon comédique du matin d’après et du slapstick. Le film doit son succès surprise (près de 280 millions de $ aux USA et 2 millions de spectateurs en France) à son approche inversée, où les héros doivent reconstituer le puzzle de la nuit arrosée d’avant, et sont entrainés dans des mésaventures encore plus catastrophiques et délirantes de celles dont ils essaient de se souvenir.
Les gags sont excellentes - pensez à Buster Keaton mais aussi à Le Palace en délire avec Tom Hanks. L’âge plus baby boomer qu’ado des héros offre à Very Bad Trip un attrait encore plus universel. Décidemment, tout peut arriver à Vegas, et bien davantage…
La pièce de résistance du disque est le double montage du film : la version cinéma de 101’ et la « unrated » de 108’. Cette dernière est disponible en VOST uniquement, mais vu les scènes désopilantes qui parsèment le film, le choix est vite fait. C’est un peu comme si pour une semaine de soleil et bronzette, vous aviez le choix entre les Bahamas ou la Lettonie…
Le double montage du film relègue la VF à la version cinéma sortie en salle. La piste doublée en Dolby Digital ne fait pas mauvaise figure. Cependant, puisque les DVD et Blu-ray sont désormais élaborés pendant la post-production du film, le studio aurait dû commissionner aux doubleurs les voix sur les 7 minutes en plus, tant qu’on y était… L’image HD est bien définie et éclairée, sans défaut apparent.
Le commentaire vidéo en PIP du réalisateur et de l’équipe (en VO) est disponible uniquement sur la version « châtiée » du film, ce qui confirme nos supputations que les gens des studios sont parfois un peu cinglés.
Le reste des bonus est disponible intégralement en HD (et en VOST, lorsque le sous-titrage est nécessaire) :
La featurette La carte de la destruction est un passage en revue des lieux culte de Vegas où le film a été tourné. La folie de Jeong est consacré au personnage fou de l’histoire (il faut voir le film d’abord pour comprendre). Les deux chansons sont en réalité des scènes inédites et improvisées. On termine avec une compilation (très courte !) des séquences d’action, un bêtisier (assez ennuyeux, sauf la fin) et le rouleau de l’appareil photo perdu, à voir rigoureusement après après la séance pour ne pas gâcher quelques surprises.