Réalisé par John Pieplow
Avec
Kevin Gage, Elizabeth Peña et Brett Harrelson
Édité par Antartic
Attention, piercing extrême. Un adepte du coutume - et accessoirement serial killer, sinon ce ne serait pas fun - s’amuse à transpercer les jeunes du coin, et lorsqu’il s’échappe de prison, il recommence. Le tout au rythme d’une bande-son trash-metal. On entr’aperçoit un Robert Englund assez mal au point (d’accord qu’il faut payer les impôts, mais est-ce que « Strangeland » était le seul moyen de se faire du fric ??). Déjà, il ne se passe pas grand chose. Ce qui nous enduit à conclure que le film - et non pas le piercing - est l’arme ultime pour torturer les gens. Si vous pensez que le résultat est désolant en avance-rapide, imaginez à la vitesse normale…
« Strangeland » nous offre la possibilité de revisiter l’âge jurassique du DVD. Admirez le menu fixe et muet (pas besoin d’acheter le disque, nos captures d’écran suffisent), les quelques options de configuration, et les sous-titres imposés en VO. Bref, un produit typique de la saison d’été, pour contenter les malheureux qui ne sont pas partis à la plage. L’important est de ne pas s’en prendre à Columbia, qui se limite à faire office de distributeur (le label de « Strangeland » est « Antartic Vidéo »).
A défaut d’autre chose, le DVD offre une bonne dose de suppléments : la bande-annonce du film (en VF), quelques filmographies, un « rockumentaire » de 8 minutes, et 33 minutes environ de clips trash-metal (malheureusement, le son n’est pas de bonne qualité).
Excellent travail de mastérisation, avec une image nette et propre, qui bénéficie d’un bitrate très élevé. Certains scènes sont trop sombres, mais c’est impossible à dire si c’est dû au mastering, ou à une économie des coûts sur les plateaux de tournage du film.
VO et VF bien détaillées et présentes sur l’avant, avec un léger avantage à la VO, qui offre une meilleure séparation des canaux. Les voies surround sont rarement exploitées, mais lorsqu’elle le sont, la dynamique est plutôt bonne.