Réalisé par Brian Henson
Avec
Matthew Modine, Mia Sara et Daryl Hannah
Édité par Elephant Films
Le standard science fantasy de Hallmark a cette fois un géant
derrière la caméra : le réalisateur Brian Henson (frère du
regretté Jim) et co-auteur avec James Hart (celui de
Dracula et Hook ou la revanche du Capitaine Crochet) d’une révisitation originale
et plutôt inédite du conte de fée de l’haricot et du géant.
L’idée du film-TV, est que le conte est totalement faux. Le
géant était un bonhomme gentil, Jack un salaud de première, et
son action (qui fera peser une malédiction sur sa descendance)
a causé un génocide quasi-total dans le monde au delà de
l’haricot. La tâche de remettre les choses à leur place
reviendra au dernier Jack de la lignée…
Si le climat et l’ampleur des moyens n’est pas celle du
Le 10ème royaume, « Jack et le haricot magique » tire son
épingle du jeu grâce à la fraîcheur de son histoire, et à une
allègre bande de comédiens (Matthew Modine, Mia Sara, Jon
Voight, etc.) qui sait se prendre au jeu. Ce cocktail
distrayant a valu au film un prix du public au Festival
Fantastic’Arts de Gérardmer.
Elephant upgrade sa copie. Les écrans plats d’autrefois de
l’éditeur sont maintenant remplacés par des menus animés en
musique. Un minimum de bonus est aussi inclus dans le lot.
Par contre, la dotation audio obligera toujours la plupart des
acquéreurs à un choix unique, puisque la version originale
reste en VO sans sous-titres.
Le minimum syndical : une bande-annonce uniquement en VO, mais plutôt bien faite, suivie par quelques fiches filmographiques. Un écran rappelle que le DVD dispose d’un lien vers le site de l’éditeur.
Il va falloir faire preuve d’une bonne dose de patience. Si les couleurs et les contrastes (entre le monde des humains et le « neverland » mourant) sont assez plaisants, l’image se met à pixelliser furieusement lors des plans rapides. Pas mal de défauts de compression, dû certainement à un encodage un peu trop superficiel.
La VF 5.1 n’est pas vraiment du « 5.1 natif », mais plutôt un
élargissement de la bande d’origine. On aura donc une ambiance
sonore assez artificielle et un rendu des voix très clair,
mais trop à l’avant.
Le principal défaut de la VO (en 2.0 d’origine) est d’être
dépourvue de sous-titres, ce qui la rendra off-limits aux non
adeptes de la langue de Shakespeare. A défaut d’avoir la
puissance brute de la VF, elle offre néanmoins une ambiance
qui sonne « vrai ».