Jack et le haricot magique (2001) : le test complet du DVD

Jack and the Beanstalk: The Real Story

Réalisé par Brian Henson
Avec Matthew Modine, Mia Sara et Daryl Hannah

Édité par Elephant Films

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Le 24/03/2002
Critique

Le standard science fantasy de Hallmark a cette fois un géant derrière la caméra : le réalisateur Brian Henson (frère du regretté Jim) et co-auteur avec James Hart (celui de Dracula et Hook ou la revanche du Capitaine Crochet) d’une révisitation originale et plutôt inédite du conte de fée de l’haricot et du géant.

L’idée du film-TV, est que le conte est totalement faux. Le géant était un bonhomme gentil, Jack un salaud de première, et son action (qui fera peser une malédiction sur sa descendance) a causé un génocide quasi-total dans le monde au delà de l’haricot. La tâche de remettre les choses à leur place reviendra au dernier Jack de la lignée…

Si le climat et l’ampleur des moyens n’est pas celle du Le 10ème royaume, « Jack et le haricot magique » tire son épingle du jeu grâce à la fraîcheur de son histoire, et à une allègre bande de comédiens (Matthew Modine, Mia Sara, Jon Voight, etc.) qui sait se prendre au jeu. Ce cocktail distrayant a valu au film un prix du public au Festival Fantastic’Arts de Gérardmer.

Présentation - 3,5 / 5

Elephant upgrade sa copie. Les écrans plats d’autrefois de l’éditeur sont maintenant remplacés par des menus animés en musique. Un minimum de bonus est aussi inclus dans le lot.

Par contre, la dotation audio obligera toujours la plupart des acquéreurs à un choix unique, puisque la version originale reste en VO sans sous-titres.

Bonus - 1,0 / 5

Le minimum syndical : une bande-annonce uniquement en VO, mais plutôt bien faite, suivie par quelques fiches filmographiques. Un écran rappelle que le DVD dispose d’un lien vers le site de l’éditeur.

Image - 2,5 / 5

Il va falloir faire preuve d’une bonne dose de patience. Si les couleurs et les contrastes (entre le monde des humains et le « neverland » mourant) sont assez plaisants, l’image se met à pixelliser furieusement lors des plans rapides. Pas mal de défauts de compression, dû certainement à un encodage un peu trop superficiel.

Son - 3,0 / 5

La VF 5.1 n’est pas vraiment du « 5.1 natif », mais plutôt un élargissement de la bande d’origine. On aura donc une ambiance sonore assez artificielle et un rendu des voix très clair, mais trop à l’avant.

Le principal défaut de la VO (en 2.0 d’origine) est d’être dépourvue de sous-titres, ce qui la rendra off-limits aux non adeptes de la langue de Shakespeare. A défaut d’avoir la puissance brute de la VF, elle offre néanmoins une ambiance qui sonne « vrai ».

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony WEGA 16/9 82 cm
  • Sony 300
  • Denon AVR-1801
  • enceintes frontales, centre et surround Davis Odyssée