La Fin des temps (1999) : le test complet du DVD

Le Diable ne sait pas compter (et le Vatican non plus…) ! Satan doit prendre de force une jeune vierge à l’instant même du Millénaire, pour ramener l’enfer sur Terre. Et comme la plupart de gens, il ignore que le 2000 n’est pas l’année millénaire, mais le 2001. Et comme personne ne le dit non plus à Schwarzie, ce dernier doit essayer de contrer les desseins de Belzébuth. Un thriller très dépensier mais confus sur fond millénariste, avec un final qui a déçu plusieurs spectateurs (mais bon, on ne vous dit rien…). On peut arguer que le rôle est peu compatible avec le physique d’Arnold Schwarzenegger. Ce qui est sûr, est que Gabriel Byrne s’amuse beaucoup plus dans le rôle de Satan (et nous avec).

Le menu principal (sur fond de chants grégoriens) est précédé par un miniclip sur l’avant-première française au Planet Hollywood. Mais aucune crainte, les impatients peuvent utiliser l’avance rapide, ou cliquer sur la touche Menu pour arriver à l’écran principal. A cause des exigences d’espace disponible, les écrans sont plus simplistes, mais on retrouve bien la griffe de Métropolitan. L’un des atouts de la maison est la possibilité de changer de langue en cours de lecture, et la présence de sous-titres non imposés en VO. Bonne ergonomie de la jaquette et du packaging.

La présence de l’audio français en DTS, en plus du DD, a contraint l’éditeur d’être un peu plus parcimonieux en matière de bonus (pas de bandes-annonces par exemple). Mais « La fin des temps » reste amplement dans les limites de son label Prestige. Passage obligé par un long making of du film, suivi un 2ème documentaire sur les effets spéciaux (dommage que ce dernier ne soit accessible que par chapitres, et pas dans son ensemble). Le commentaire audio du réalisateur, un mini-essai sur le chiffre 666 et les bio-filmographies complètent le disque. Le DVD offre aussi un économiseur d’écran, et un lien Internet vers le site français du film.

Une image « saignante », bien contrastée et en même temps au look typiquement métropolitain. Encore un travail de compression sans faute. Rien d’autre à ajouter, sinon que le 5/5 est amplement mérité.

(note : la piste française en DTS n’a pas pu être testée). Un travail magistral sur l’atmosphère exorcisto-millénariste de l’oeuvre. La dynamique exploitera les caissons de graves sans limitations. On peut affirmer que la qualité de la bande-son n’est pas liée aux scènes d’action, mais plutôt à ses subtilités et au raffinement des détails, qui offrent une ambiance très circulaire (attention au volume, tout de même). La VO est la VF sont à égalité. Avec des pistes Dolby Digital d’une telle qualité, on pourrait se demander si l’ajout de la piste DTS compense vraiment la perte d’une flopée de suppléments…