Réalisé par Mario Bava
Avec
Stephen Forsyth, Dagman Lassander et Laura Betti
Édité par One Plus One
« Il rosso segno della follia » nous plonge dans l’esprit
torturé de John Harrington, beau jeune homme à la tête d’une
maison de couture parisienne, et obsédé jusqu’au meurtre par
les jeunes femmes en robe de mariée.
Giallo tourné en 1969, soit 7 ans après
La Fille qui en savait trop et 5 ans après « Six femmes
pour l’assassin » dont il reprend quelques éléments, « Une hache
pour la lune de miel » est une oeuvre trop méconnue de Mario
Bava, où ses angles de caméra alambiqués et ses effets de zoom
sont au service d’une histoire d’abord intrigante (dès le
départ, le personnage principal nous est présenté comme un
maniaque adepte du hachoir) puis angoissante.
Malgré l’explication finale, il faut bien l’avouer un peu
téléphonée, le film laisse une impression de malaise diffus,
grâce à une ambiance qui réussit à nous plonger dans le mental
dérangé de son personnage.
Une réussite méconnue à découvrir.
Un menu efficacement animé et musical, qui retrouve l’esprit
Bava. Les vignettes du chapitrage sont animées.
La sérigraphie du disque se veut stylisée, mais reste
néanmoins peu attrayante.
Eléments-clé sous forme de texte déroulant, permettant
de placer le film dans le contexte général de la carrière de
Mario Bava.
Affiches (14) du film.
Filmographies déroulantes de Mario Bava et des
principaux interprètes (Steven Forsyth, Laura Betti, Dagmar
Lassander).
Court-métrage (11’, 4/3, 2 :35), où il est un peu
question de mariée…
Bandes-annonces et extraits des autres films de la
série « Mario Bava » de l’éditeur, et de la collection « Ciné
Talents ».
Une bonne surprise.
Un master (anglais) en 16/9, une image au format 1:85 bien
définie et lumineuse avec des contrastes bien appuyés. On
notera quand même pas mal de scratchs de pellicule.
Une compression solide ne laisse pas apparaître de problème.
Une version anglaise mono craquante par moments, mais
globalement claire. La version française (également mono) est
nasillarde et tressautante, avec de plus un doublage raté.
Les 2 pistes nous offrent 2 bandes originales ponctuellement
différentes, avec un psychédélisme frappant dans les scènes de
meurtres pour la version anglaise (comparer pour exemple la
seconde de ces scènes, en 0h27’).