Falling Skies - L'intégrale de la saison 2 (2012) : le test complet du Blu-ray

Falling Skies

Réalisé par Greg Beeman
Avec Noah Wyle, Moon Bloodgood et Drew Roy

Édité par Warner Bros. Entertainment France

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Le 31/10/2013
Critique

Le 2ème régiment du Massachusetts, sous le commandement du capitaine Weaver et de Tom Mason, marche vers Charleston, Caroline du Sud, dans l’espoir d’y trouver des renforts pour combattre les extra-terrestres qui ont envahi notre planète et anéanti des populations entières. Les résistants sont confrontés à toutes sortes de danger…

Falling Skies est une série produite par Steven Spielberg et créée par Robert Rodat connu pour avoir écrit le scénario de The Patriot - Le chemin de la liberté et, surtout, celui de Il faut sauver le soldat Ryan, tout récemment sorti sur Blu-ray.

Falling Skies reprend les codes du film post-apocalyptique montrant la survie d’un petit groupe d’hommes et de femmes menacé d’extermination. Ce thème a été notamment exploité par les séries telles que Jéricho, Survivors et The Walking Dead.

Bien qu’elle contienne quelques scènes d’action, souvent assez violentes, un peu plus nombreuses que dans la saison 1, la série réserve un large espace à l’évolution des personnages et aux relations des uns avec les autres : Tom Mason (Noah Wyle, le docteur Carter d’Urgences - ER) peut maintenant collaborer avec le capitaine Weaver qui commence à contrôler sa paranoïa et ses despotiques sautes d’humeur.

La saison 2 trouve également un ressort de sa tension dramatique dans l’étrangeté des agissements du jeune Ben Mason, depuis qu’il a été « harnaché » par les Skitters : une chose étrange mi-animale, mi-mécanique, ressemblant à une scolopendre, s’est soudée à sa colonne vertébrale.

Autre atout de Falling Skies, le réalisme des décors : de nombreuses scènes ont été tournées dans deux rues en ruines, de grands entrepôts délabrés, sous la lumière blafarde de la Colombie Britannique, au Canada. Mais le must tient à la réussite des Skitters, à moitié arachnides, à moitié reptiliens, à moitié mantes religieuses. Oui, ça fait beaucoup de moitiés, mais quand vous les verrez, vous comprendrez ! Bien dessinés, ils sont aussi bien animés par les effets spéciaux. À saluer également les décors de l’intérieur du vaisseau spatial que le premier épisode nous fait visiter.

Pas le top du top de la science-fiction, mais une série suffisamment angoissante pour faire passer de bons moments. Le tournage de la saison 4, 12 épisodes, a débuté en septembre 2013 pour une première diffusion par la chaîne TNT dans l’été 2014.

Présentation - 3,0 / 5

Pas de grande fantaisie : les deux disques, joliment sérigraphiés, sont logés dans le classique boîtier bleu, inséré dans un étui de carton.

Liste des épisodes et contenu de chaque disque à l’intérieur de la jaquette. Accès très rapide au menu principal assez basique, mais assurant une navigation aisée.

La mention erronée du format DTS-HD 5.1 pour la VO, déjà relevée pour la saison 1, n’a pas été corrigée. La version anglaise est en Dolby TrueHD 5.1. En revanche, le doublage français est bien, cette fois, au format Dolby Digital 5.1.

Bonus - 3,5 / 5

Identiques à ceux de l’édition nord-américaine, ils sont un poil plus étoffés que ceux joints à la saison 1 :

Deux des suppléments font cette petite différence : Une page à la fois : l’écriture de la deuxième révolution américaine (21’) dans lequel acteurs et scénaristes commentent l’évolution, centrale dans la saison 2, des relations entre Weaver et Mason. L’autre, plus sympathique que passionnant, Table ronde - épisode 10 (31’), réunit les acteurs principaux sur un plateau de télévision.

On retrouve, pour le reste, des featurettes du même tabac que celles de la saison 1 : Perspective de fans : visite du plateau de Falling Skies (9’), L’équipe des rampants (Skitter Team), Terry O’Quinn est Manchester (1’46”), La conception du vaisseau spatial (1’23”), La création des Crawlies (1’12”), Bande-annonce animée de la saison 2, créée par Dark Horse Comics (1’13”) et un Aperçu de la saison 3 (2’20”). La plus intéressante est celle appelée L’évolution des rampants (The Skitter Evolution) sur l’animation, très réussie, des redoutables bestioles au moyen d’une combinaison enfilée par un membre de l’équipe en collant noir et d’une tête radiocommandée.

Regrettons, une fois de plus, que l’absence de sous-titres fasse perdre beaucoup de leur intérêt aux commentaires des épisodes 1, 6, 7 et 10.

Image - 3,0 / 5

Je me rallie au jugement de Stéphane Leblanc dans sa critique de la saison 1.

On respectera le choix de couleurs froides cohérent avec la tonalité générale de la série. Il sera plus difficile de pardonner un manque criant de précision, sauf dans les gros plans (on pourrait presque, à condition d’y mettre le temps, compter les poils de la barbe de huit jours du capitaine Weaver). Mais on aura souvent du mal à reconnaître les personnages dès qu’ils s’éloignent un peu de la caméra.

Pire, on en arrive à ne pouvoir presque plus rien distinguer dans les scènes les plus sombres, par exemple dans les séquences introductives de l’épisode 3, où l’on est nettement en-dessous d’une limite acceptable. Le reste du temps, l’image est terne, avec des contrastes mous et des noirs poreux tirant sur le verdâtre.

Son - 4,0 / 5

On ne perd pas une miette des dialogues de Falling Skies, clairement restitués dans les deux versions, un peu ténus dans le doublage français.

Le format TrueHD 5.1 de la version originale stimule toutes les enceintes et donne un bon relief à l’image sonore, avec un spectre assez large et des basses fermes, mais une spatialisation qui manque de précision. La puissance fait parfois défaut, par exemple dans la forte explosion de l’épisode 7 à 7’45”.

Crédits images : © Warner Bros.

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm