Arrow - Saison 4 (2015) : le test complet du Blu-ray

Arrow

Blu-ray + Copie digitale

Réalisé par Thor Freudenthal
Avec Stephen Amell, Katie Cassidy et David Ramsey

Édité par Warner Bros. Entertainment France

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Le 02/02/2017
Critique

Arrow - Saison 4

À la fin de la saison 3, Oliver décide d’abandonner le costume d’Arrow et de partir refaire sa vie avec Felicity, confiant la tâche de défendre Starling City à Laurel, Diggle et Thea. La saison 4 débute quelques mois plus tard : la ville s’appelle maintenant Star City, suite à la disparition de Ray Palmer. Oliver et Felicity décident d’y retourner, quand Laurel et Thea leur demandent de l’aide, car un groupe d’hommes surnommés « les Ghosts », dirigés par le sorcier Damian Darhk, sèment le chaos. Oliver décide de reprendre ses activités, sous le nom de Green Arrow.

Arrow, série créée en 2012 par Greg Berlanti, Marc Guggenheim et Andrew Kreisberg, inspirée par les romans graphiques de DC Comics, poursuit sans défaillir sa progression avec, au compteur, cinq saisons de 23 épisodes. Mais la saison 5, selon les dernières rumeurs, pourrait bien être l’acte final.

Sous l’alias du personnage central, Arrow ou Green Arrow, se cache Oliver « Ollie » Queen, un playboy milliardaire éprouvé et transformé par un séjour de cinq ans dans l’enfer d’une île perdue dans la mer de Chine (sur laquelle nous ramènent plusieurs flashbacks de la saison 4). Quand il retourne chez lui, il se dédie à la défense de sa ville, Starling City, rongée par la corruption et devenue la proie de puissants malfaiteurs. Si son projet peut rappeler celui d’une autre jeune milliardaire, Largo Winch (Série), Oliver Queen/Arrow apparaît comme une sorte de croisement entre Batman et Robin Hood, un super-héros justicier doté d’une forme physique quasi-surnaturelle.

Arrow - Saison 4

Arrow, au fur et à mesure de sa progression, a accordé une place grandissante au fantastique, par une suite de cross-overs avec d’autres personnages, des super-vilains pour la plupart, issus du prolifique univers de DC Comics. Le surnaturel, la magie, la sorcellerie, les superpouvoirs s’invitent régulièrement dans la série pour compliquer la tâche du héros et de son petit commando de fidèles.

Oliver Queen, interprété par le Canadien Stephen Amell (un des personnages récurrents de la saison 3 de Hung), est épaulé dans ses combats par Diggle, joué par l’athlétique David Ramsey, ex-membre des forces spéciales américaines (vu dans Dexter et Blue Bloods), par Willa Holland (la Kaitlin Cooper de Newport Beach, alias The O.C.) dans la combinaison rouge délicieusement moulante de sa soeur Thea, par Katie Cassidy, sous le masque de Laurel Lance et, en appui tactique, par la Canadienne Emily Bett Rickards, la pétillante geek Felicity Smoak. À la pointe de la haute technologie, elle apporte son humour à la série, mais sait faire preuve d’une force de caractère suffisante pour faire filer doux son bouillant petit ami Oliver.

Arrow, inventive, rythmée par des combats aux armes blanches lorgnant du côté des arts martiaux, avec des effets convaincants, se hisse sur la deuxième marche du podium des toutes récentes séries du même genre, au niveau, par exemple, de Flash, mais un poil en dessous de Daredevil (Série).

Arrow - Saison 4

Présentation - 3,0 / 5

Arrow, saison 4 (23 x 42 minutes et non les 24 épisodes annoncés au verso de la jaquette) et ses suppléments tiennent sur quatre Blu-ray double couche (cinq disques pour l’édition DVD) logés dans un coffret bleu de 14 mm, glissé dans un étui. Un menu assez spartiate, fixe à pictogrammes, propose le choix entre version originale (DTS-HD Master Audio 5.1) et trois doublages, en français, en espagnol et en portugais (Digital 2.0 stéréo).

Sous-titres en dix langues, dont le français, et l’anglais (pour malentendants).

Copie digitale offerte au format UltraViolet.

Bonus - 3,5 / 5

Scènes coupées, réparties sur les quatre disques, d’une durée cumulée de 19 minutes.

Sur le disque 2, deux documents sur des personnages d’autres romans graphiques de DC Comics invités dans la série : La malédiction de Hawkman et de Hawkgirl (11’), super-héros moitié humains, moitié faucons. Hawkman est la réincarnation d’un prince de l’Égypte ancienne qui apparaît aussi dans Smallville et dans Flash, Hawkgirl est sa compagne. Puis, À la poursuite de Vandal Savage (11’) introduit dans la série un autre super-vilain, Vandal Savage, un homme des cavernes immortel, qu’on dit s’être réincarné dans la peau de Gengis Khan, donc rompu aux arts de la guerre, mais aussi dans celle de Jack l’éventreur. « Je sais peu de choses de lui, c’est pourquoi il me fait peur », dit un des gentils.

Sur le disque 4, Arrow au Comic-Con 2015 de San Diego (23’) : enregistré au moment où allait débuter le tournage de la saison 4, ce documentaire rassemble devant un public de fans cinq producteurs-scénaristes, dont les créateurs Greg Berlanti, Marc Guggenheim et Andrew Kreisberg, et six acteurs, après une originale introduction par Stephen Amell, revêtu du costume de Green Arrow, carquois de flèches vertes en bandoulière. Un complément sympathique, mais peu utile à la découverte de la série.

Puis, Smooth Criminal: the Damien Darhk Story (15’) : échappé, lui aussi, de bandes dessinées de DC Comics, ancien membre de « La Ligue des assassins », il a créé l’organisation H.I.V.E. (la ruche). Personnage sombre, comme son nom le laisse supposer, aux multiples pouvoirs, dangereux, mais ambigu : il s’avère aussi être un père de famille aimant et protecteur. On ne devrait pas tarder à revoir ce méchant dans DC’s Legends of Tomorrow.

Pour finir, un bêtisier (6’).

Tous ces bonus, intégralement repris de l’édition US, sont sous-titrés.

Arrow - Saison 4

Image - 4,5 / 5

L’image (1.78:1, 1080p, AVC), hormis quelques petites faiblesses dans les flashbacks sur l’île, est d’une remarquable précision, révélant tous les détails des plans, y compris dans les nombreuses scènes de nuit, parfaitement contrastées, avec des couleurs agréablement saturées.

Son - 4,0 / 5

La version originale offrant, outre plus de naturel, l’avantage de la haute définition (DTS-HD Master Audio 5.1), brille par une excellente dynamique, un spectre largement ouvert et une optimale utilisation des cinq canaux, procurant une spectaculaire sensation d’immersion dans les scènes d’action. Les dialogues sont clairement restitués, dans un bon équilibre avec l’ambiance et un accompagnement musical assez quelconque et ménageant trop peu de pauses. Les doublages, au format Dolby Digital 2.0 stéréo, ne jouent pas dans la même cour.

Arrow - Saison 4

Crédits images : © Berlanti Productions, DC Entertainment, Warner Bros. Television

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
Avis

Moyenne

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Philippe Gautreau
Le 2 février 2017
Arrow, inventive, rythmée par des combats à l’arme blanche lorgnant du côté des arts martiaux, avec des effets spéciaux convaincants, se hisse sur la deuxième marche du podium des toutes récentes séries de super-héros.

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