Ghost Whisperer - Saison 4 (2008) : le test complet du DVD

Réalisé par Eric Laneuville
Avec Jennifer Love Hewitt, David Conrad et Camryn Manheim

Édité par abc studios

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Le 12/03/2010
Critique

Voir les morts, leur parler : un talent féminin et un thème porteur des séries télévisées depuis plusieurs années.

Mais à chaque héroïne sa spécialité : George Lass (Georgia pour l’état civil) est une « faucheuse » insolente et ronchon, dont la mission est d’accompagner les personnes brutalement frappées par la mort dans la série, débordante d’humour noir et trop vite interrompue, Dead Like Me. Tru Davies, employée à la morgue, personnage principal de « Tru Calling », a un réel don : celui de pouvoir faire revenir une journée en arrière les victimes qui l’appellent pour déjouer la mauvaise fortune qui les a frappées. Allison Dubois, dans Medium, met sa capacité de parler avec les morts au service de la police qu’elle aide dans des enquêtes complexes.

Melinda Gordon, héroïne de « Ghost Whisperer », aide les morts, décédés récemment ou depuis longtemps, mais restés entre le monde des morts et celui des vivants, à passer de l’autre côté (cross over), à « aller vers la lumière ». Frappés par une mort violente, ces êtres devenus fantômes errants, sollicitent, parfois brutalement, l’aide de Melinda pour enfin trouver la sérénité. Elle les aide parfois, comme Allison Dubois, à démasquer leur meurtrier, mais aussi à s’expliquer avec leurs proches, à leur pardonner ou à se faire pardonner.

Cette quatrième saison est plus feuilletonnante que les précédentes, particulièrement après le coup de théâtre de l’épisode 6 qui bouleverse (c’est le moins que l’on puisse dire, mais je ne vous en dirai pas plus !) les relations entre Melinda et son mari Jim, ambulancier chez les pompiers de la petite ville imaginaire de Grandview.

Cette série, qui en est à sa cinquième saison, se caractérise par l’émotion qu’elle diffuse : les personnages y pleurent assez volontiers… La qualité de la série se maintient, dans l’ensemble, au long de cette saison 4, malgré quelques baisses de régime, particulièrement à l’épisode 12. Une belle musique originale de Mark Snow (également compositeur de la musique de Smalville) soutient le climat mystérieux du récit ; on se passerait toutefois volontiers de l’illustration musicale banale et sirupeuse, heureusement assez discrète.

Le charme de Jennifer Love Hewitt, également coproductrice de la série, pèse certainement dans la balance de l’audimat. Le rôle de Melinda lui a valu d’être, à deux reprises, reconnue comme meilleure actrice par l’Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films.

Présentation - 3,5 / 5

La série a été testées à partir de check discs.

L’accès rapide aux menus (avec la touche « suivant »), en trois langues, est précédé d’un introduction qui met dans l’ambiance surnaturelle de la série. Navigation sans originalité, mais sans problèmes. On peut cependant regretter que le titre des épisodes ne figure pas sur les menus, seulement leur numéro.

Bonne idée d’avoir conservé l’étrange générique, surréaliste, remarqué dès la saison 1.

Trois langues pour l’audio et cinq pour les sous-titres.

Bonus - 3,5 / 5

DVD 1
teasers pour les films « Everybody’s Fine », « When in Rome » et la saison 5 de Lost, le tout en anglais, sans sous-titres.

DVD 6

Love Never Dies (11’). Ce supplément, le plus intéressant du lot, centré sur l’événement dramatique de l’épisode 6, montre comment une astuce scénaristique, suffisamment osée, peut relancer la tension dramatique.
The Jamie Kennedy Experiment (9’). Un nouveau personnage fait son entrée dans la série, Eli James le psy, interprété par Jamie Kennedy. Comme Melinda, il peut entendre les fantômes, mais sans les voir ni pourvoir leur parler ; c’est un « ghost listener ». Ce personnage remplace Rick Payne, universitaire versé dans l’occultisme, qui tire sa révérence dès le premier épisode de la saison 4.
Scoring the Spirit World (9’). Mark Snow, compositeur de la musique originale de la série, justifie ses choix, notamment d’une présence allégée de la musique. Assez intéressant, bien qu’un peu court.
The Other Side III (8 x 4’). Olivia participe à la réunion d’anciens élèves de sa promotion à l’université quand tout commence à basculer dans l’absurde : les objets n’en font qu’à leur tête ; une voix, celle d’un dénommé Marc, entreprend de la séduire. Cette « websérie » avec fantôme, plutôt bien ficelée, trouve intelligemment sa place aux côtés de Ghost Whisperer ; un clin d’oeil appuyé à la dernière image : Olivia, au volant de sa voiture, entre à Grandview !
Bêtisier (6’), avec son lot habituel de grimaces et d’éclats de rires.

Un éventail de bonus au-dessus de la moyenne, format 16/9, en anglais DD 2.0, avec quatre langues pour les sous-titres.

Image - 4,0 / 5

La photo est très propre, bien contrastée, assez piquée.

Son - 4,0 / 5

Pistes DD 5.1 pour les trois langues, anglais, français et allemand, sans notable différence dans l’équilibre entre voix et les sons d’ambiance, restitués avec une spatialisation convaincante.

En revanche l’accompagnement musical manque un peu de relief.

Configuration de test
  • Vidéo projecteur InFocus IN76
  • Denon DVD-3910
  • Denon AVR-3806
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918 (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080i - Diagonale image 270 cm