L'Amour en héritage (1984) : le test complet du DVD

Mistral's Daughter

Réalisé par Douglas Hickox
Avec Stefanie Powers, Lee Remick et Stacy Keach

Édité par Koba Films

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Le 08/11/2010
Critique

Ce soap opera tiré d’un roman de Judith Krantz, auteur d’une douzaine d’autres best sellers du même tabac, nous emmène dans le Paris des années folles, à New York au temps de la prohibition, puis dans la France sous l’occupation allemande et jusqu’en 1985, année où a été réalisée la mini-série.

Les codes du genre « romance » (roman à l’eau de rose, dans la traduction française un peu réductrice) sont respectés : la fille pauvre réussit à atteindre la notoriété, rencontre un homme riche, marié bien sûr, mais résolu à divorcer quand elle lui annonce qu’elle attend un enfant ; un « nid d’amour » peut devenir un appartement somptueusement meublé donnant sur l’avenue Foch ; mais, comme la mauvaise fortune veille opportunément au coin du bois pour soutenir la tension dramatique, un accident peut suffire à dissiper brutalement tous les rêves de bonheur et de luxe. Après quelques morts laissés au bord de la route, le récit s’achève sur un point d’orgue optimiste, ici une promesse de mariage.

Alors que les principaux acteurs sont anglophones, Koba Films Vidéo (comme c’était le cas pour La Vengeance aux deux visages) ne nous livre qu’une version doublée en français de la mini-série originale sortie sous le titre « Mistral’s Daughter », du nom du peintre, curieusement rebaptisé Mercuès pour le doublage. L’absence de la version originale (pourtant éditée sur DVD aux USA, aux Pays-Bas et au Royaume Uni) est d’autant plus regrettable que le doublage, de piètre qualité artistique, souffre aussi d’une synchronisation aléatoire.

Dommage, car l’importance des moyens mis en oeuvre, casting, décors costumes et accessoires, reconstitution soignée des époques visitées, nombreux tournages en extérieur, faisaient de cette saga une honnête illustration du genre, qui avait, en outre, le mérite de faire revivre, certes très superficiellement, les événements marquants de la période traversée : le krach boursier de 1929, l’invasion allemande et la résistance, l’émancipation des femmes…

Édition - 6,5 / 10

On retrouve le conditionnement classique des autres titres de l’éditeur, et des menus plutôt rudimentaires, à l’instar des suppléments qui se limitent à un zoom sur Judith Krantz, fait de quatre pages de texte, à la filmographie sélective de Kevin Connor et Douglas Hickox (les deux réalisateurs), Stefanie Powers, Stacy Keach, Lee Remick, Philippine Leroy-Beaulieu (alors tout à ses débuts), Timothy Dalton, Pierre Malet, Joanna Lumley et Stéphane Audran. Sur le disque 2, des extraits de « sagas » Koba Films Vidéo.

L’image est propre, avec quelques rares taches blanches et un fourmillement très supportable dans les scènes filmées en basse lumière, mais elle manque de piqué. Les couleurs sont généralement fraîches (scène du marché aux fleurs à 41’30” de l’épisode 1), mais parfois un peu désaturées. Une scène de nuit, à 35’38” de l’épisode 1 montre, à la fois, la qualité des noirs et aussi les traînées laissées par des images filées (ici des jets d’eau).

Le son mono 2.0 est clair, avec très peu de souffle.

Configuration de test
  • Vidéo projecteur InFocus IN76
  • Denon DVD-3910
  • Denon AVR-3806
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918 (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080i - Diagonale image 270 cm
Note du disque
6,5 / 10
Avis

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Philippe Gautreau
Le 26 novembre 2010
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