Doctor Who : Le jour du Docteur (spécial 50e anniversaire) & L'heure du Docteur (2013) : le test complet du DVD

Les services secrets britanniques remettent au Docteur un ordre de mission signé par la reine Elizabeth I… en 1562 ! Le voilà parti dans le passé pour une mission dont dépend l’avenir de la planète. Dans le second épisode, le Docteur est, une nouvelle fois, confronté à ses ennemis familiers, les Daleks, les Cybermen et les Anges du silence…

Doctor Who, la série créée pour la BBC en 1963 par Sydney Newman, est un monument du patrimoine britannique. Dans la mythologie de la série, le Docteur peut, s’il est mortellement atteint, se régénérer sous une autre apparence, tout en gardant sa mémoire intacte. Astuce qui a permis d’assurer sa longévité sur les petits écrans où, renaissant tel le phénix, il fut incarné par plusieurs acteurs, en premier par William Hartnell.

La série tint vaillamment l’antenne de 1963 à 1989, au long de 695 épisodes, avant de marquer une pause d’une quinzaine d’années, une courte parenthèse dans l’existence du Docteur qui ne cache pas son âge : 906 ans !

Et ça repart pour un tour en 2005 avec Chritopher Eccleston qui tient le rôle pendant les 13 épisodes de la première saison du revival ; à ses côtés, Billie Piper (Journal intime d’une call girl).

Billie Piper sera le trait d’union avec le nouvel avatar du Doctor Who, David Tennant, qui occupera son office jusqu’en 2010 quand Matt Smith reprend les commandes du TARDIS jusqu’à la fin de 2013 pour les confier, à la suite de ces deux épisodes spéciaux, à Peter Capaldi qui donne au Docteur son accent écossais prononcé.

Comme tous les héros, le Doctor Who a des pouvoirs, notamment celui de voyager dans l’espace et dans le temps à bord d’un vaisseau, le TARDIS (Time And Relative Dimension In Space), une cabine téléphonique bleue, toute petite à l’extérieur, mais immense à l’intérieur.

Un autre de ses pouvoirs est d’attirer les jeunes et jolies femmes qui l’assistent dans ses missions dans d’autres galaxies ou dans d’autres temps, passés ou futurs. David Tennant a été fidèlement accompagné par Rose Tyler, interprétée par Billie Piper, avant qu’elle ne cède sa place à Martha Jones, interprétée par Freema Agyeman, à laquelle succédera Catherine Tate dans le rôle de Donna Noble.

Matt Smith, lui, voyagera en compagnie d’Amy Pond, interprétée par Karen Gillan, puis, à partir de 2013, de Clara Oswald dont le rôle est tenu par Jenna Coleman, laquelle poursuit l’aventure aux côtés de Peter Capaldi, la dernière régénération du Docteur.

Ces jeunes femmes ne sont pas là que pour la décoration : elles participent activement à l’action tout en éprouvant un petit penchant pour le héros, qui ne fait pourtant rien pour les séduire.

La fantaisie débridée de cette série « so british » pourra chagriner les trop cartésiens, ceux qui attendent une explication logique à tout ce qu’ils voient sur leur écran, mais réjouir les autres par son inventivité, son mélange bien épicé d’aventures, de suspense et de comédie.

Le script des deux épisodes a été signé par Steven Moffat, maintenant le showrunner de la série, un des scénaristes les plus talentueux outre-Manche, auquel on doit, notamment, l’extraordinaire série Jekyll, avec James Nesbitt dans le rôle-titre, et Sherlock avec Benedict Cumberbatch. Dans l’épisode Le Jour du Docteur, les auteurs ont eu la bonne idée d’inviter David Tennant et Billie Piper. Avec John Hurt, nous voilà avec trois Doctor Who réunis sur le même plateau ! Un nouveau personnage dans le deuxième épisode, une tête d’androïde assez borné qui rappelle la trombine du C-3PO de Star Wars.

Ces deux nouveaux épisodes « spéciaux », le spécial 50e anniversaire (77’), et un « Xmas special » (61’), viennent s’insérer entre les saisons 7 et 8 et orchestrent la passation du tournevis sonique entre Matt Smith et Peter Capaldi. Ils ajoutent une bonne dose de fantastique à une série qui n’en a jamais manqué !

Que les fans se rassurent : la saison 8, déjà dans les bacs de l’autre côté du Channel ne devrait pas tarder à nous rejoindre. Et la série repart pour une neuvième saison avec Peter Capaldi et Jenna Coleman, toujours sous la houlette de Steven Moffat.

Test effectué sur un check disc.

Nous devrons, une fois de plus, nous satisfaire de la seule édition DVD, le Blu-ray s’étant montré trop frileux pour traverser la Manche !

Il faut donc se contenter de la SD pour l’image et pour le son, limité au Dolby Digital stéréo.

Le menu animé et musical propose le choix entre la version originale, avec sous-titres français imposés, et un doublage en français assez soigneux, bien qu’il donne aux dialogues un timbre beaucoup trop mat.

Aucun supplément !

L’image, comme pour les autres livraisons, offre des couleurs bien saturées, des contrastes fermes et une texture agréable. Seules quelques séquences en lumière faible sont légèrement affectées par un bruit vidéo et un léger manque de définition.

Le son stéréo assure une bonne séparation des deux voix et un bon équilibre entre dialogues, ambiance et accompagnement musical.

Crédits images : © BBC