Zoo - Saison 2 (2016) : le test complet du DVD

Les cinq intrépides aventuriers poursuivent deux objectifs : mettre au point un traitement pour corriger la mutation qui conduit tous les animaux à attaquer l’homme et, simultanément, bloquer le projet Noah Objective visant, à l’aide d’un gaz, le TX-14, à tuer tous les animaux de la planète, avec un lourd bilan humain, pour la repeupler ensuite à partir de spécimens à l’ADN sain. Ils découvrent, d’autre part, que la mutation peut aussi frapper les humains…

Zoo, série créée par Josh Applebaum, André Nemec, Jeff Pinkner et Scott Rosenberg, est l’adaptation d’un roman de James Patterson, auteur de polars, et Michael Ledwidge qui ont, tous les deux, contribué à l’écriture du scénario. Josh Applebaum et André Nemec n’en sont pas à leur première collaboration : ils ont ensemble participé à l’écriture de plusieurs séries, dont Alias et le remake américain de la fameuse série britannique Life on Mars.

A bit too much!

Nous soulignions dans le test de la saison 1, comme un atout, le relatif réalisme de cette série pré-apocalyptique, une impression que la saison 2 a totalement dissipée, notamment par une surenchère sur les pouvoirs acquis par certains animaux mutants : la lenteur nonchalante d’un paresseux cache son redoutable pouvoir de déclencher un séisme capable de réduire un gratte-ciel en un tas de gravats ! Des trouvailles discutables…

Zoo continue de nous faire voir du pays. Les déplacements de l’équipe, facilités par la mise à leur disposition d’un énorme avion-laboratoire, nous valent des virées en Argentine, au Costa Rica, en Mozambique, en Angleterre, au New Brunswick dans l’est du Canada, en Finlande, à Lisbonne, etc.

De nouveaux personnages se joignent à l’aventure, Dariela Marzan, militaire des forces spéciales interprétée par Alyssa Diaz (la Teresa de Ray Donovan), et Allison Shaw, interprétée par Joanne Kelly, une des championnes toutes catégories de l’agaçant tic du vocal fry. Cette manie stupide consistant à se gargariser sur les dernières syllabes de chaque phrase, se répand dangereusement chez les actrices d’outre-Atlantique, comme la mutation des animaux dans la série.

Zoo reste rythmée par de nombreuses scènes d’action, par des rebondissements, par une alternance de scènes d’intérieur (surtout dans l’immense ventre du jumbo jet) et en extérieur, en forêt ou dans la savane. Les effets spéciaux sont assez réussis.

La série est repartie pour un tour : la saison 3 (13 épisodes) a été diffusée sur les écrans de CBS l’été dernier.

Zoo, saison 2 (523 minutes, en 11 épisodes, le premier et le dernier plus longs que les autres) et ses suppléments (42 minutes) tiennent sur quatre DVD-9 logés dans un boîtier, non fourni pour le test, effectué sur check discs.

Le menu fixe et musical propose la série dans sa version originale, au format Dolby Digital 5.1, avec sous-titres français, allemands (et anglais pour malentendants), et dans des doublages en français et en allemand, au format DD 2.0 stéréo.

En complément :

Métamorphose : aperçu de la saison 2 (22’) Producteurs et acteurs soulignent que la saison 2 passe à la vitesse supérieure, avec plus d’animaux, plus de tensions entre les personnages, plus de scènes apocalyptiques, plus de pays touchés… Ils parlent aussi de l’évolution des personnages et de l’entrée en jeu de nouveaux protagonistes, Dariela, Logan et Allison.

Bienvenue à l’oiseau (5’). Visite de l’avion à bord duquel l’équipe saute d’un pays à l’autre. Un décor très profond avec le laboratoire dans lequel Mitch recherche un traitement pour prévenir ou guérir les mutations, au milieu de cages dans lesquelles sont enfermés des animaux testés.

Pour finir, un bêtisier (3’) et des scènes coupées (12’).

L’image (1.78:1) est à la hauteur des attentes, bien définie, avec des couleurs naturelles, tant pour les plans larges dans la lumière de savane africaine, dans la pénombre de la forêt canadienne, que dans les scènes d’intérieur et ce, dans toutes les conditions d’éclairage.

Le son de la version originale (Dolby Digital 5.1) bénéficie d’un large spectre, d’une excellente dynamique et tire un bon parti des possibilités du multicanal. Rugissements et feulements des fauves titillent agréablement la moelle épinière ! Le format Dolby Digital 2.0 du doublage français fait assez correctement son office.

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