Scorpion - Saison 3 (2017) : le test complet du DVD

Walter, Toby, Happy et Sylvester, quatre petits génies au QI hors normes, combinent leurs facultés pour lutter contre le mal et, à l’occasion, sauver la planète des dangers qui la menacent. Paige les aide à rester en phase avec le monde réel et à communiquer avec les gens « normaux » ; en échange, l’équipe l’aide à comprendre Ralph, son fils surdoué. Et Cabe Gallo, un agent du FBI, leur assure, si nécessaire, le soutien de la force publique.

Scorpion, a été créée en 2014 par le producteur Nick Santora, coscénariste de plusieurs séries, dont Prison Break et Vegas, et créateur, avec Matt Olmstead, de Breakout Kings (pas édité en France), une prenante traque d’évadés de prison avec l’aide d’anciens fugitifs.

Scorpion choisit de remplacer les super-héros aux pouvoirs surnaturels par des « vrais gens », encore que leur niveau d’intelligence fasse d’eux des êtres exceptionnels, marginaux, sérieusement handicapés dans leur communication avec le commun des mortels. Ils sont, en quelque sorte, le pendant des personnages d’une autre série CBS, The Big Bang Theory, transposée du comique à un mix de drame, d’action, voire d’aventures et, particulièrement dans cette saison, de romance. Les relations, toujours compliquées des personnages, entre eux ou avec ceux auxquels ils sont confrontés, donnent à la série sa dimension comique. D’où l’importance du casting.

Walter O’Brien, qui a commencé très tôt à faire parler de lui, grâce à son vertigineux QI de 197, en entrant, encore enfant, dans le système de la NASA pour y copier des plans avec lesquels il voulait décorer les murs de sa chambre, est interprété par le Britannique Elyes Gabel (A Most Violent Year, 2014). Le rôle de Toby Merriweather Curtis, psychiatre diplômé de Harvard qui déchiffre instantanément les pensées des antagonistes, est tenu par Eddie Kaye Thomas, une des têtes d’affiches d’American Pie. Happy Quinn, ingénieur en mécanique, surdouée dans sa spécialité, celle qui a le plus de mal à exprimer ses sentiments après une enfance difficile, est interprétée par Jadyn Wong, dans son premier grand rôle. Sylvester Dodd, mathématicien et statisticien calculant à la vitesse d’un ordinateur, mais souffrant de toutes formes de troubles obsessionnels compulsifs, est joué par Ari Stidham. C’est Robert Patrick, le vétéran de la troupe (The X-Files, The Unit) qui incarne l’agent Cabe Gallo. Et le rôle de Paige, le lien essentiel entre les surdoués et le monde extérieur, a été confié à Katharine McPhee, révélée par la série Smash.

Scorpion a su rester, pendant trois longues saisons de 22, 24 et 25 épisodes de 42 minutes, une série attractive, mêlant, dans des situations variées, l’action, voire l’aventure quand toute l’équipe échoue sur une île déserte, mais aussi l’amour… et l’humour.

Scorpion, saison 3 (25 x 42 minutes) et ses suppléments (57 minutes) tiennent sur six DVD-9 logés dans un boîtier non fourni pour le test, effectué sur check discs.

Le menu fixe et muet propose la série dans sa version originale, au format audio Dolby Digital 5.1, avec sous-titres français, anglais, néerlandais, allemand (placés beaucoup trop haut sur l’image), ou dans un doublage en français et en allemand, au même format.

L’édition Blu-ray n’a pas traversé l’Atlantique.

Héros malgré eux : saison 3 (29’). Le thème central de la saison 3 est posé par cette question : qu’arriverait-il si des hackers prenaient le contrôle de l’armement américain ? Interrogation d’autant plus cruciale que des dissensions naissent à l’intérieur de l’équipe. La relation entre Walter et Paige devient intime et traverse des turbulences. Walter et Happy doivent continuer à donner le change et passer pour un couple marié. Le passé de Paige refait surface avec l’apparition surprise de sa mère.

Vous êtes conviés (7’) à suivre l’histoire d’amour, pas si simple, entre Happy et Toby.

Le rythme du scorpion (9’). Tony Morales et Brian Tyler, les deux compositeurs de la musique originale, parlent de l’accompagnement des scènes sentimentales où dominent piano et guitare et de celui des scènes d’action, soutenu par batterie et percussions.

Fais-moi une maquette. (6’). Marissa Zajack, graphiste, nous présente tous les logos et étiquettes conçus pour la série, ainsi que le Super Fun Guy, héros de bande dessinée, sous toutes ses formes.

Bêtisier (6’).

L’image (1.78:1), lumineuse, très précisément définie, parfois un peu trop lissée, propose des couleurs vives, bien contrastées, avec des noirs denses. Elle est toutefois un peu trop douce dans quelques scènes d’intérieur en basse lumière.

Le son Dolby Digital 5.1, au spectre ouvert, avec une bonne dynamique, restitue clairement les dialogues dans un bon équilibre avec une ambiance, assez immersive, grâce à une utilisation cohérente des cinq voies.

Ces observations valent pour le doublage en français, cependant assez monotone.

Crédits images : © CBS