Dirty John - Intégrale saison 1 (2018) : le test complet du DVD

Dirty John

Réalisé par Jeffrey Reiner
Avec Connie Britton, Eric Bana et Julia Garner

Édité par Elephant Films

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Le 07/10/2020
Critique

Ce premier volet d’une anthologie sur les unions toxiques, inspirée de faits réels, donne à Eric Bana son meilleur rôle.

Dirty John - Saison 1

Debra Newell, designer en vogue à Newport Beach, divorcée, la cinquantaine, se sent seule. Par un site de rencontres, elle fait la connaissance de John Meeham, un séduisant anesthésiste. En dépit de sa longue expérience - elle a déjà été mariée quatre fois - ignorant les mises en garde de ses filles, Veronica et Terra, elle tombe sous le charme de John qu’elle épouse en catimini à Las Vegas, sans contrat de mariage. Les attentions de John se font alors de plus en plus rares…

Dirty John est une création d’Alexandra Cunningham, productrice et contributrice, depuis 2001, au scénario d’une quinzaine de séries telles que Desperate Housewives (créée par Marc Cherry en 2004, 180 épisodes), Aquarius (créée par John McNamara en 2015) et cocréatrice, avec Lynda La Plante en 2011, de Prime Suspect, l’adaptation pour les USA de la brillante série britannique avec Helen Mirren.

Debra est interprétée par Connie Britton, lancée par la satire politique Spin City (1996-2020, 145 épisodes, inédite en France), actrice récurrente de l’excellente Friday Night Lights, créée par Peter Berg en 2006, et des premiers volets de deux anthologies créées par Brad Falchuk et Ryan Murphy : American Horror Story - L’intégrale de la Saison 1 (American Horror Story: Murder House), en 2011, et American Crime Story - Saison 1 : L’affaire O.J. Simpson, en 2016.

Eric Bana, titulaire du rôle-titre de Hulk (Ang Lee, 2003), un des membres du commando de Du sang et des larmes (Lone Survivor, Peter Berg, 2013), trouve avec le rôle de John, la plus belle des occasions qui lui ont été offertes de donner toute la mesure de son talent.

Dirty John - Saison 1

On retrouve aussi Juno Temple, dans le rôle de Veronica. Remarquée dans Reviens-moi (Atonement, Joe Wright, 2007), elle a, depuis que lui a été attribué en 2013 le BAFTA Award du meilleur espoir, indiscutablement confirmé son talent dans une longue suite de films, pas toujours bien choisis, dans laquelle se détachent Loin de la foule déchaînée (Far from the Madding Crowd, Thomas Vinterberg, 2015) et Wonder Wheel (Woody Allen, 2017). Elle est aussi en tête de distribution de la minisérie Little Birds, une adaptation de nouvelles érotiques d’Anais Nin, éditée sur DVD au Royaume Uni et aux USA. L’autre fille de Debra, Terra, est interprétée par Julia Garner : après avoir attiré l’attention avec Martha Marcy May Marlene (Sean Durkin, 2011) et l’étrange We Are What We Are (Jim Mickle, 2013), elle est devenue une des actrices principales de la remarquable série Ozark, créée par Bill Dubuque et Mark Williams, diffusée en VOD par Netflix.

Nous avons longuement insisté sur le casting, un des atouts majeurs de Dirty John, avec son scénario habilement structuré qui nous permet de découvrir, dans une suite de flashbacks, le double jeu de John et son enfance difficile.

Ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants…

Dirty John boucle définitivement l’histoire de John et Debra au dernier des 8 épisodes de cette première saison. C’est bien connu, toutes les unions ne finissent pas comme des contes de fées. Ce que va continuer de démontrer la saison 2, diffusée par Netflix depuis le 2 juin, Dirty John : The Betty Broderick Story, le second volet d’une anthologie criminelle, inspirée de faits réels, l’histoire d’un autre mariage toxique. Celui de Betty Broderick, interprétée par Amanda Peet, et son mari, Dan, par Christian Slater.

Dirty John - Saison 1

Présentation - 4,0 / 5

Dirty John (8 épisodes d’une durée cumulée de 343 minutes) tient sur trois DVD-9 logés dans un boîtier de 14 mm, glissé dans un étui.

Le menu fixe et musical propose la série dans sa version originale, avec sous-titres optionnels, et dans un doublage en français, les deux au format audio Dolby Digital 2.0 stéréo.

Bonus - 1,0 / 5

Galerie de photos : 12 captures d’écran.

Bandes-annonces de quatre miniséries policières britanniques, Hard Sun, créée par Neil Cross en 2018, Fearless, réalisée par Pete Travis en 2017, Black Work, créée par Matt Charman en 2015, Commissaire Bancroft, dans l’ombre du crime (Bancroft), créée par Kate Brooke en 2017, et d’une minisérie américaine, Eyewitness, créée par Adi Hasak en 2016.

Dirty John - Saison 1

Image - 4,5 / 5

L’image (1.78:1) est irréprochable. Lumineuse, bien contrastée, avec des couleurs naturelles, elle est aussi finement définie.

Son - 3,5 / 5

Le son Dolby Digital 2.0 stéréo de la version originale assure la clarté des dialogues, toujours correctement priorisés. On regrettera pourtant l’absence du format 5.1, d’autant plus qu’une faible séparation des deux canaux concentre l’image sonore sur l’enceinte centrale.

Ce constat s’applique au doublage en français, très monotone.

Crédits images : © Droits réservés

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
Avis

Moyenne

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Philippe Gautreau
Le 8 octobre 2020
Ce premier chapitre, prometteur, d’une nouvelle anthologie criminelle relatant des faits réels, donne à Eric Bana, bien entouré, la plus belle des occasions qui lui ont été offertes de démontrer l’étendue de son talent.

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