Réalisé par Robert Zemeckis
Avec
Michael J. Fox, Christopher Lloyd et Lea Thompson
Édité par Universal Pictures Home Entertainment
Deuxième volet de la superbe trilogie de Zemeckis, « Retour
vers le futur II » commence comme les 5 derniers minutes du
premier, à savoir par la découverte de Marty (Michael J. Fox)
que tout s’est arrangé pour sa petite famille en 1985.
Seulement, le génialissime Doc (Christopher Lloyd) arrive sur
les chapeaux de roue pour l’emmener avec lui vers le futur, le
mercredi 21 octobre 2015 à Hill Valley.
Essayant de résoudre les problèmes de ses enfants, Marty va
trouver un journal des résultats sportifs de 1950-2000,
pensant que de retour dans le passé il pourra se faire un peu
d’argent. Mais Doc s’y oppose farouchement en jetant le
journal à la poubelle.
C’était sans compter que Biff Tannen, ayant reconnu la
DeLorean, s’empare du journal pour ensuite « emprunter » la
voiture, retourner dans le passé et confier le fameux journal
au Biff des années ‘50…
Après le succès du premier épisode, on pouvait s’attendre à
une suite plus ou moins réussie comme c’est habituellement le
cas. Et c’est plus ou moins ce qui s’est passé.
Le temps de visionnage peut paraître un peu plus long que dans
le premier film et l’intrigue souffre de quelques longueurs.
Le film reste cependant culte et Biff en maître d’Hill Valley
est tout simplement irrésistible.
On peut discuter pendant des heures pour savoir si il est
normal ou pas que certains aient le digipack (c’est notre cas)
ou la version plus cartonnée. La vérité c’est que - digipack
ou pas - on aurait pu l’accepter dans une boite en plastique
tellement on l’attendait !
La sérigraphie des disques est propre et bien faite avec un
rappel en fond sur le digipack trois volets (pour trois
films).
Il est également vrai qu’il y a quelques petits problèmes
d’enchaînements de menus avec des grésillements, mais rien de
bien méchant… à moins de le visionner sur DVD-Rom.
On insère la galette et c’est parti : on arrive sur un écran
d’accueil qui vous demande de choisir entre le français et
l’anglais (langue des menus) et après c’est le pilote
automatique.
Le hic : impossible de changer de langue à la volée, mais pour
les sous-titres c’est OK. Ici, le traitement est plus léger
par rapport au 1er disque - pas de commentaires, par exemple.
Une petite particularité : si vous attendez deux tours de
menu, le film se lance automatiquement.
Enfin, on pourra se demander où se trouve l’English DTS, dont
on ressent l’absence… Quelques interrogations aussi sur la
politique d’Universal, qui offre à l’Europe une édition plus
legère en bonus par rapport au futur Zone 1. Ce sont ces
raisons - ainsi que les ratés de packaging - qui nous ont
amené à baisser la note..
Il y a moins de suppléments sur ce disque que sur le premier,
mais, pour la plupart, ils restent assez intéressants.
Back To The Future 2 - documentaire (6’38”, VOST) est
le deuxième volet documentaire de la trilogie des Retour vers
le futur. La volonté de Zemeckis et Spielberg était de faire
passer l’idée qu’avoir en sa possession des informations sur
le futur donne un certain pouvoir qui, s’il tombe entre de
mauvaises mains, peut changer la face du monde.
Cette featurette explique comment il fut délicat pour les
réalisateurs de recréer les scènes des années 50 du premier
film mais aussi de créer une vision futuriste d’Hill Valley
(merci Rick Carter pour les décors !)
Vous apprendrez aussi qu’il fallait près de quatre heures (!)
de maquillage pour que les acteurs aient l’air plus âgés et
Biff qui se prend pour Mr Propre…
Les coulisses du tournage (15’29”, non chapitré, VOST)
est vraiment bien fait avec ses interviews de Michael J. Fox
(il a vieilli eh oui !) qui explique qu’il s’est beaucoup
entraîné pour pouvoir jouer Johnny B. Goode à la guitare dans
le premier épisode.
Cela peut paraître étrange que sur le disque 2 on nous parle
du premier film mais en fait il s’agit d’une introduction.
Vous saurez donc que la voiture volante de la fin du premier
épisode était une blague et que le seul objectif du
réalisateur était de rentabiliser l’investissement du premier
film et qu’il n’avait pas prévu de suite.
Vous apprendrez aussi que la présence de la petite amie de
Marty dans la DeLorean représenta un véritable problème et que
Crispin Glover (George McFly, le père de Marty) a refusé de
faire le deuxième film parce que son cachet ne lui suffisait
pas…
Et dire que le film a failli se passer dans les années ‘60…
Le bêtisier (0’48”, non chapitré, VOST) est encore une
fois à hurler de rire notamment quand Doc tombe de vélo. On
regrettera cependant sa trop courte durée !
Les 4 scènes inédites (3’16”, VOST) :
- La première scène se déroule quand Marty rentre du travail
et discute avec ses parents. Son utilité était de montrer
quelques gadgets du futur, telles les lunettes qui permettent
de regarder plusieurs émission télévisées à la fois.
- La deuxième scène montre le retour de Biff après son
excursion dans le passé. Ayant modifié le passé, il
disparaît…
- La troisième a lieu dans le 1985 que Biff a créé et montre
Marty découvrant les maison en flammes.
- La quatrième et dernière scène se déroule entre Marty et son
frère (Dave en VO). Elle trouve sa place avant que Marty ne
rentre dans la tour où se trouve sa mère. Son but probable est
de faire un peu mieux comprendre ce qui se passe au
spectateur.
Les essais en hoverboard (0’57”) sont silencieux et
montrent les évolutions des cascadeurs sur ces planches
volantes.
Le story-board comparé au film (VO) compare le film et
le story-board (dessin de David Jonas) sur la scène où Marty
fait du Hoverboard dans la Hill Valley du futur.
Les archives de la production contiennent :
- L’album photos de Marty McFly se compose de 18 photos,
- Les 7 photos des coulisses du tournage,
- Les 16 dessins futuristes des Hoverboards et autres gadgets
du futur,
- Les 18 photos et dessins des véhicules du futur.
On termine par le traditionnel film-annonce (2’16”,
VOST).
Un travail d’orfèvre réalisé manifestement par des
professionnels. Pas de défaut de compression sérieux ou qui
mérite d’être mentionné ici. Le piqué des couleurs est de
toute beauté (notamment chez Biff).
Les éclairs vous brilleront dans les yeux et les couleurs des
fifties vous épateront !
Epatant ! Si le premier film était un saphir, celui-ci est une
émeraude sans aucun doute ! Le son est parfaitement rendu et
les scènes à bord de la voiture sont impeccables (cf. la scène
de poursuite du chapitre 16 ou encore l’éclair qui fait
disparaître Doc à 1h 33’05”).
Encore une fois, le DTS est meilleur que le DD même si on se
rapproche parfois plus d’un 5.0 que d’un 5.1…
Nous n’avons pas mis un 5/5 bien contre notre volonté du fait
de l’absence du DTS en VO. C’est vrai qu’il aurait été
judicieux de l’ajouter afin de satisfaire les anglophones et
autres fans des BO.
De plus, les transitions de menu en anglais ne sont pas
forcément de bon alois pour une si grande et attendue édition
DVD.