Démons 1 & 2 (1985) : le test complet du Blu-ray

Demoni + Demoni 2

Édition SteelBook

Réalisé par Lamberto Bava
Avec Urbano Barberini, Natasha Hovey et Karl Zinny

Édité par Carlotta Films

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Le 19/04/2022
Critique

Démons : à Berlin, RFA, en 1985. Le cinéma Metropol propose une séance gratuite mais d’un film dont le titre n’est pas révélé et dont la publicité est faite dans le métro, par un inquiétant jeune homme silencieux au visage à moitié masqué. Le soir venu, les spectateurs attirés par l’offre sont bientôt victimes d’un terrible piège, enclenché par la projection du film.

Démons 2 : 1986 dans une grande ville d’Europe de l’Ouest. Alors qu’une jeune fille fête son anniversaire dans un immeuble ultra-moderne, la télévision diffuse un film d’épouvante. De l’écran TV, les démons sortent pour attaquer les invités, les posséder, les métamorphoser puis s’en prendre aux appartements de l’immeuble tout entier. Un jeune couple tente, durant toute la nuit, de leur échapper.

Démons 1 & 2

Démons (Demoni, Ital. 1985) puis Démons 2 (Demoni 2…l’incubo ritorna, Ital. 1986) de Lamberto Bava peuvent, avec le recul, être envisagés de deux manières : au premier degré, ce sont des films fantastiques référentiels à l’histoire du cinéma, intégrant avec une intelligence concertée, une inspiration baroque, une violence graphique parfois inutilement « gore » et lourde, certains thèmes essentiels du cinéma fantastique de la période 1970-1985. Je pense, notamment, au cinéma de George A. Romero concernant les zombies mais aussi à celui de David Cronenberg. On ne peut pas ne pas penser à Frissons (Parasite Murders / Shivers, Can. 1975) ni à Videodrome (Can.- USA 1983) de Cronenberg lorsqu’on visionne certaines séquences du film de 1986. Ses séquences avec effets stroboscopiques sont techniquement réussies mais elles sont évidemment les héritières directes de la grande séquence finale du Alien (USA 1978) de Ridley Scott.

Les références et les influences de ce dipytique italien 1985-1986 sont amples, aisément repérables dans l’histoire du cinéma : le hall du cinéma Metropol affiche dans le hall Metropolis (All. 1926) de Fritz Lang qui venait alors de ressortir doté d’une nouvelle partition musicale de Giorgio Moroder. Il est, au demeurant, décoré d’affiches évoquant aussi bien le cinéma expressionniste allemand muet que le cinéma d’action américain le plus récent sans oublier l’inévitable référence à un giallo signé Argento dans les années 1970. Inversement, on pourrait dire que Démons annonce assez ce qu’on verra deux ans plus tard dans Angoisse (Esp. 1987) de Bigas Luna. Mais, en réalité, l’idée d’une action réelle paraphrasant ou mimant celle vue simultanément dans un cinéma n’est pas si originale que ça : revoir (au format large respecté) l’admirable séquence du traquenard sanglant dans le cinéma où s’est réfugié Lepke le caïd (Lepke, USA 1975) de Menahem Golan qui avait eu (à mon avis en raison de cette séquence virtuose sur le plan du montage) les honneurs de la Cinémathèque française du Palais de Chaillot. Dans le film de Lamberto Bava co-écrit par Sachetti, Ferrini et Argento, l’idée est cependant originale car encore plus ample : le cinéma devient actif stricto sensu et, détruisant les spectateurs, est voué du même coup à l’auto-destruction, par une obscure malédiction dont il s’avère, de toute éternité, l’instrument. Sans oublier un hommage, beaucoup plus évident et fonctionnel, de Lamberto Bava au Masque du démon (Ital. 1960) de Mario Bava : en faisant, durant la première partie du film de 1985, du masque un point focal sur lequel la peur du spectateur se concentre, Lamberto Bava rend évidemment hommage à un des aspects de l’esthétique du cinéma de Mario Bava.

Au second degré, on pourrait interpréter la succession de Démons 2 à Démons comme l’image du passage de pouvoir, au tournant des années 1985, de l’image argentique à l’image cathodique puis magnétique dans l’histoire médiatique. Littéralement, Démons raconte la mort d’un cinéma à la faveur d’un cinéma dispensant la mort à ses spectateurs, malédiction dont il est l’instrument mais qui provoque sa destruction (projecteur fracassé, murs défoncés, fauteuils détruits, plafond crevé). Inversement, Demons 2 raconte la prise de pouvoir des images magnétiques de la TV sur une réalité contaminée puis dominée par les images démoniaques subitement incarnées qui en sortent comme par une porte, équivalente en réduction à l’écran. Souvenons-nous, d’ailleurs, que le surnom de la TV était « petit écran » par opposition au « grand écran » du cinéma. Sur le plan technique, Lamberto Bava et Argento producteur soignent la rigueur symbolique de la métaphore : alors qu’au cinéma la lumière est projetée sur l’écran, elle émane de la TV vers le visage du spectateur qui devient non plus son spectateur (dont l’oeil demeure moteur vers un plan passif) mais son téléspectateur-récepteur (dont l’oeil est au contraire passif vers un plan devenu moteur de l’émission lumineuse) : sur le plan du cerveau et de la conscience, cela change pas mal de choses relativement à la réception des images. Sur le plan de la physique aussi : les images télévisées et magnétiques n’ont pas la même densité ni la même structure atomique que celle d’une image argentique cinéma. Deux plans des deux films me semblent, du point de vue de cette métaphore symbolique, respectivement magnifiques : celui où l’écran du cinéma est déchiré par une possédée promise au statut démoniaque, vue depuis les fauteuils de l’orchestre du cinéma (1985), celui où le démon magnétique observe fugitivement depuis l’intérieur de la télévision sa première proie au visage inondé par la lumière cathodique, magnétique qu’il projette vers elle et dont son corps est initialement constitué (1986). Ils résument assez bien la modification du point de vue d’un film à l’autre, tout en maintenant leur continuité thématique : la possession des humains par des démons inhumains, instruments d’une mystérieuse apocalypse, vaguement prédite en 1985, survenant en temps réel en 1986.

Le réalisateur Lamberto Bava et son producteur Dario Argento ont été tous deux des cinéastes sensibles aux implications thématiques de cette rivalité médiatique encore bien plus sensible en 1985-1986 que dans les années 1960. Il y a cependant une sorte de compromis inscrit dans la forme même des deux films : ils sont tous deux au format large 1.66 donc le moins large des formats larges, celui à l’écran s’adaptant aussi bien (en 1985-1986) à la largeur de l’écran cinéma (dont le rideau s’adapte du 1.37 au 2.35 sans difficulté) qu’à l’étroitesse de l’écran TV à l’époque encore au format 1.37 (4/3) donc celui qui amputait le moins le 1.66 lorsqu’il y était télédiffusé (bien que ce fût, évidemment, encore bien trop pour le cinéphile). Comme si ce diptyque était, dans sa forme même, le reflet de cette rivalité médiatique entre image argentique et image magnétique. Et le reflet, aussi, de la dictature d’un écran TV cathodique à l’époque encore 4/3 qui se permettait de recadrer presque systématiquement, au moment de la télédiffusion comme au moment de la reproduction vidéo magnétique, tout ce qui était plus large que 1.37. En filmant au format 1.66, Lamberto Bava et Dario Argento s’assuraient en 1985-1986 que l’altération inévitable de leurs films serait moins grave que s’ils les avaient filmés à l’origine en 1.85 ou en 2.35. Cette effrayante situation technique (qui défigurait inexorablement les films larges autant à la télédiffusion qu’à la vidéo magnétique, sauf heureuses exceptions recherchées par les cinéphiles de l’époque) ne se renversera que dix ans plus tard en Europe, à l’apparition des TV 16/9 numériques au format 1.77 / 1.78 qui favoriseront au contraire les formats larges natifs.

Cette rivalité est doublée d’une autre, plus classique, plus attendue mais non moins prégnante : celle entre image et réalité. Ici Lamberto Bava retrouve une des clés du cinéma tragique de son père : l’emploi du thème tragique de l’aveuglement. L’aveugle du film de 1985 annonce aux autres la vérité de la situation que leurs yeux voyaient mais que leur cerveau n’interprète pas encore correctement ; le démon principal du film de 1986 finit aveugle alors que l’héroïne aperçoit le monde extérieur (caché au spectateur) dans un état qu’on devine nouveau. Toute une dialectique symbolique inhérente à la tragédie grecque et romaine antique, subitement restituée au détour du cinéma de consommation le plus apparemment commercial mais, en réalité, peut-être le plus audacieux par ses implications thématiques.

Démons 1 & 2

Présentation - 4,0 / 5

Un coffret steelbook contenant 2 Blu-ray 50 région B (film et suppléments), fourreau détachable, édité par Carlotta films en un coffret de 4 Blu-rays, le 05 avril 2022. Existe aussi en édition Blu-ray UHD 4K et en édition DVD (cette dernière avec moins de bonus inclus). Image du film en couleurs au format 1.66 compatible 16/9, encodé AVC 1080 / 23.98p Full HD. Son VF à la norme DTS HD Master Audio 2.0, Vitalienne et Vanglaise en DTS HD Master Audio 5.1 et 2.0. Durée des films : Démons : 88 min. 22 sec. + Démons 2 : 91 min approx. Suppléments Démons 1 : « Carnage au cinéma : Lamberto Bava et son chef-d’oeuvre gore » : entretien avec le réalisateur (2021, 36’07”, VOSTF) + « Dario et les démons : production de monstres en pagaille » : entretien Dario Argento (2021, 15’57”, VOSTF)+ « La Dernière séance » : entretien inédit avec Romain Vandestichele, auteur avec Gérald Duchaussoy du livre « Mario Bava, le magicien des couleurs » (2022, HD, 25’14”) + 2 bandes-annonces (HD, 4’19”). Suppléments Démons 2 : « Une suite réclamée : l’héritage délirant de Démons 2 » : entretien avec Lamberto Bava (2021, 16’05”, VOSTF) + « La Génération « Démons » : Roy Bava, l’héritage en lacérations »: entretien avec le fils de Lamberto Bava, assistant sur les deux films (2021, 34’49”, VOSTF) + « Une bande originale pour du gore » : entretien avec le compositeur Simon Boswell (2021, 27’08”, VOSTF) + « La Tour infernale » : entretien inédit avec Romain Vandestichele (2022, HD, 18’42”) + « Ensemble et à part : espaces et technologie dans Démons et Démons 2 » : essai vidéo par Alexandra Heller-Nicholas (2021, HD, 26’36”, VOSTF) + 2 bandes-annonces (HD, 5’51”, VOSTF).

Démons 1 & 2

Bonus - 4,0 / 5

Suppléments Démons 1

 :

« Carnage au cinéma : Lamberto Bava et son chef-d’oeuvre gore » : entretien avec le réalisateur (2021, 36’07”, VOSTF) : revenant en détails (parfois presque trop et se perdant un peu dans les précisions à l’infini) sur la genèse du film, son écriture à trois supervisée par Argento producteur, l’invention du titre dont l’inspiration fut fournie à Lamberto Bava par la bibliothèque de son père Mario Bava qui contenait le classique russe Les Démons (Les Possédés) de Dostoïevski, son tournage à Berlin-Ouest, sa prédilection pour les tournages en espace clos et la manière dont il sait y générer le suspense : bien d’autres choses encore. En illustration, des extraits et d’assez nombreuses affiches et photos couleurs & N&B.

« Dario et les démons : production de monstres en pagaille » : entretien Dario Argento (2021, 15’57”, VOSTF) : il confirme certains détails relatifs à la genèse et à la production du film, à ses effets spéciaux et à son maquillage mais il s’avère moins riche en détails et ne parle pas toujours du film : une partie non négligeable est consacrée aux difficultés financières du cinéma italien, à son rapport à la TV et d’autres choses sans rapport direct avec le film. Illustré par des extraits (y compris du n°2) et par quelques photos.

« La Dernière séance » : entretien inédit avec Romain Vandestichele, auteur avec Gérald Duchaussoy du livre «  Mario Bava, le magicien des couleurs » (2022, HD, 25’14”) : analyse à la fois historique (elle reprend et synthétise certains éléments éparpillés dans les deux bonus précédents) et esthétique pointilliste (s’attachant par exemple au casting et délivrant des informations originales, aux affiches de films décorant le hall du cinéma, à leur sens symbolique). Une remarque : le masque du démon, dans le film de Bava père de 1960 n’est pas l’élément moteur de l’action : c’est même le contraire. La sorcière et son frères sont passibles d’être torturés par ce masque en raison de leurs activités sataniques. L’application du masque sur leur chair passive ne produit rien : elle est la conséquence de leurs actions antérieures. Au contraire, il est bien, avec la projection du film, un élément moteur dans le film de Bava fils de 1985. Lorsque Vandestichel parle d’un acteur, une flèche rouge l’identifie sur un arrêt sur image d’un plan : excellente idée concernant des acteurs parfois connus des cinéphiles (Nicoletta Elmi), parfois beaucoup moins (Bobby Rhodes) sans parler du cinéaste Michele Soavi que les cinéphiles français connaissent de nom mais qu’il est plus difficile d’identifier à l’oeil (alors que son rôle est assez important). Une remarque sur le titre du livre consacré à Bava père : le qualifier de « magicien des couleurs » est certes exact mais un peu réducteur alors que certains de ses meilleurs films sont N&B, que le plus célèbre (1960) fut N&B à sa demande et alors même qu’on lui proposait de le tourner en couleurs.

2 bandes-annonces (HD, 4’19”, VOSTF) : il s’agit de l’italienne et de l’anglaise internationale. Leur montage est pratiquement identique et elles se caractérisent par leur commune absence de dialogue, compensée par une bande-son dynamique, un montage restituant bien l’essence du long-métrage de référence.

Ensemble très honorable en soi mais il faut bien savoir que ce n’est qu’un fragment assez mince (concernant la partie en VOSTF) des bonus de l’édition collector américaine Synapse Films sortie en octobre 2021. Elle était munie, pour mémoire, de 2 commentaires audio (ici absents, y compris celui animé par le producteur Dario Argento, le réalisateur Lamberto Bava, sans oublier le compositeur Claudio Simonetti et le responsable des effets spéciaux Sergio Stivaletti), de 5 entretiens (seuls 2 sont ici conservés : ce sont évidemment ceux en VOSTF et VOSTA) et de 3 bandes-annonces (2 seulement ici visibles). Je regrette l’absence d’une galerie affiches et photos.

Suppléments Démons 2 :

« Une suite réclamée : l’héritage délirant de Démons 2 » : entretien avec Lamberto Bava (2021, 16’05”, VOST) : il n’y parle pas tant des films que de sa relation à son père Mario Bava, de la manière dont il l’initia à la technique et au fantastique. Quelques remarques cependant sur le rôle de Michele Soavi, sur la manière dont la suite de 1986 fut envisagée par Dario Argento à la suite du succès du titre de 1985.

« La Génération Démons » : entretien avec Roy Bava (2021, 34’49”, VOST) : Roy Bava, fils de Lamberto Bava et petit-fils de Mario Bava, était assistant sur les deux films de 1985 et 1986. Il fut impliqué dans la sélection des musiques des deux films. Il se souvient des lieux du tournage, de certains acteurs (y compris de Asia Argento dans le film de 1986).

« Une bande originale pour du gore » : entretien avec le compositeur Simon Boswell (2021, 27’08”, VOST) : il se souvient de sa collaboration avec Argento, à l’époque où son groupe Live Wire sillonnait l’Italie. Il se souvient aussi de Michele Soavi. Il précise qu’il n’avait pas vu le premier film de 1985 au moment de composer la musique de celui de 1986.

« La Tour infernale » : entretien inédit avec Romain Vandestichele (2022, HD, 18’42”) : analyse assez cursive de la situation historique et thématique du film, illustrée d’extraits. Elle pointe l’aspect individualiste de la société des années 1980. On y signale la présence de Lamberto Bava dans quelques plans d’extérieurs, celle de Asia Argento, alors jeune actrice promise par la suite « à une immense carrière » (sic).

« Ensemble et à part : espaces et technologie dans Démons et Démons 2 » : essai vidéo par Alexandra Heller-Nicholas (2021, HD, 26’36”, VOSTF) : essai sociologique commentant d’une manière pointilliste le rapport entre espace, individus et groupes sociaux dans les deux films. Illustré constamment par des extraits des deux films. Démonstratif, redondant, paraphrasant, lassant mais quelques remarques sont néanmoins pertinentes.

2 bandes-annonces (HD, 5’51”, VOSTF) : l’italienne puis l’anglaise. Excellent état argentique dans les deux cas.

Ensemble à nouveau très honorable dans lequel Carlotta Films reprend davantage les suppléments de l’édition collector américaine Synapse Films sortie en octobre 2021 : l’essai vidéo d’Alexandra Heller-Nicholas en provient, ainsi que tous les entretiens VOSTF. En revanche le commentaire audio de Travis Crawford n’est pas ici repris. Je regrette à nouveau l’absence d’une galerie affiches et photos.

Démons 1 & 2

Image - 5,0 / 5

Full HD 1080p au format original 1.66 respecté, en couleurs compatible 16/9 sur Blu-ray. Copies argentiques restaurées 4K. Image parfaite sauf un ou deux plans en mauvais état dans le titre de 1986 mais le reste est véritablement impeccable. Excellente définition vidéo qui en fait, sans difficulté, l’édition française de référence : le travail du directeur de la photographie Gianlorenzo Battaglia est admirablement restitué dans les deux titres. La précision des intérieurs nocturnes est, sur le plan de la définition, supérieur à tout ce qu’on avait vu auparavant en vidéo concernant ces deux titres. Il existe une édition Carlotta en UHD 4K qui améliore encore la donne : elle provient, tout comme l’image de cette édition Blu-ray, de la restauration à partir du négatif par Arrow Films, celle visible aux USA depuis 2021 sur l’édition Synapse Films. Concernant Démons, je n’ai pas noté de différence particulière (mis à part le titre du film, en italien dans l’un, en anglais dans l’autre) entre les génériques d’ouverture anglais et italiens, proposés par le menu du premier disque dans un sous-menu « choix de la version  » qu’il ne faut pas confondre avec le sous-menu audio.

Démons 1 & 2

Son - 5,0 / 5

VAnglaiseSTF et VItalienneSTF en DTS-HD Master Audio 5.1 et 2.0 + VF d’époque en 2.0 : offre nécessaire et largement suffisante pour le cinéphile francophone. Pistes-sons bien restaurées et remastérisées. Il faut savoir que Démons fut, en 1985, le premier film italien conçu dès l’origine pour la projection en Dolby Stéréo avec le concours des ingénieurs italiens de Dolby : chose dont Lamberto Bava demeure techniquement fier à juste titre. Ce sont les pistes 2.0 qui restituent le son d’époque mais la remastérisation 5.1 les surpassent sur le plan technique et mérite d’être écoutée. Les VF d’époque, sur le plan dramaturgique, sont souvent savoureuses en dépit de leur vulgarité récurrente. Musique de Démons composée par Claudio Simonetti, musique de Démons 2 composée par Simon Boswell : celle de Simonetti est, selon moi, bien supérieure à celle de Boswell. Notez un hommage, pendant le générique d’ouverture de Démons, au musicien Bela Bartok.

Crédits images : © DACFILM Rome

Configuration de test
  • Téléviseur 4K LG Oled C7T 65" Dolby Vision
  • Panasonic BD60
  • Ampli Sony
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francis moury
Le 20 avril 2022
Deux paraboles apocalyptiques fantastiques à la violence cauchemardesque mais aussi deux paraboles symboliques sur la mort des cinémas, sur la prise du pouvoir médiatique par la télévision (et au même moment, par la vidéo magnétique).

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