La Planète des singes (1968) : le test complet du DVD

Taylor (Charlton Heston), astronote envoyé par la terre pour expérimenter le voyage dans le temps provoqué par une vitesse proche de la lumière, attérit enfin sur une planète lointaine. Peuplée de singes civilisés, les humains n’y sont que du bétail idiot à leur service. Taylor est capturé et devra luter pour sa liberté et pour tenter de percer le secret de cette planète.

Considéré comme un chef d’oeuvre de la science fiction, il est vrai que le scénario (comme le livre de Pierre Boule) est original, et que les maquillages sont réussis pour l’époque. La réalisation et le jeu, s’apparentent plus à une série télévisée (Cosmos 99, Star Trek…) qu’à un grand film de cinéma.

Les menus animés sont vraiment réussi. Le menu principal consiste en un morphing entre les têtes des divers personnages, superbe et très approprié. La présentation de la jaquette est également agréable et le cartouche technique annonce clairement les spécifications du disque. A l’intérieur du boitier, on découvre les chapitres grâce au boitier transparent. Le disque est également sérigraphié.

Les bandes-annonces de tous les films de la série « Planète des singes » sont présents, mais pour les premières, la qualité tout bonnement atroce (image et son très abimés par le temps). Ca s’améliore un tout petit peu pour les denières, mais ce n’est pas la panacée. C’est, cependant, l’occasion d’apprécier la descente aux enfers de la série « Z » au fil des suites, re-suites et re-re-suites !
Une galerie de photographies (non annoncée sur la jaquette) vient compléter la section bonus qui reste donc assez maigrichone.

Dans l’ensemble, une bonne résolution et des couleurs correctes, mais on déplore des passages abimés (scratchs de la pellicule) et des scènes où les effets de compression se font sentir. Rien de dramatique, mais pour une version « restaurée », on attendait mieux.

Un son restauré 5.1 en trois langues, mais la restauration n’est pas à la hauteur des attentes. Certes, les voix sont naturelles et bien claires, mais la musique est un peu criarde et saturée. VO et VF sont à peu près à égalité, même si comme souvent les voix sont trop en avant sur la VF.