Réalisé par Roland Emmerich
Avec
Matthew Broderick, Jean Reno et Maria Pitillo
Édité par Sony Pictures
Boum Boum… Le gros mon-monstre met ses grosses pa-pattes
sur NY. Il casse de l’immeuble et donne du fil à retordre
aux militaires US pas très fut-futes. Heureusement, la DGSE
est là pour effacer de la planète ce monstre que nous autres
Français on a crée par abus d’essais nucléaires.
Bon, si on oublie le scénario un peu… comment dire… neuneu,
Godzilla reste un bon divertissement avec une action solide,
des dialogues honnêtes, et des effets spéciaux à la hauteur.
Mais le plus étonnant est de revoir ce film après les
évènements du 11 septembre. On entend ainsi un journaliste
dire dans le film au chapitre 9 (8:41) que Godzilla est
« d’après les autorités l’évènement le plus destructeur depuis
l’attentat du Word Trade Center ». On remarquera aussi la
manière dont le monstre arrache des moitiés d’immeubles qui
restent malgré tout debout alors que dans la réalité…
Bon, il ne faut pas abuser. Ce n’est pas parce qu’on fait un
DVD orienté prouesse sonore et visuelle avec seule le film
(zéro bonus, c’est le motto de ces éditions « SuperBit ») qu’il
faut nous faire des menus à la tchéchène !! Voyez nos captures
écran, c’est affligeant. Non seulement ce n’est pas du tout
adapté au film (menu générique), mais en plus c’est moche.
Bon, un point noir aussi au fait de n’avoir pas de VO 5.1 DD. Les
amateurs de belle image qui n’ont pas d’installation DTS
devront se rabattre sur la VF pour avoir un beau son. Très
dommage. Une piste 5.1 DD à la place de la 2.0 DD aurait-elle
pénalisée tant que ça la qualité d’image ? J’en doute.
Au niveau des sous-titres, une bonne nouvelle et une mauvaise,
vous voulez laquelle d’abord ? Bon, la mauvaise c’est que
les passages du film ou les dialogues étaient en « Français dans
le texte » sont toujours sous-titrés en anglais, car ceux-ci
sont incrustés dans la pellicule. Ca aurait été tellement mieux
de faire le master du DVD à partir d’une pellicule non sous-titrée !
Par contre, la bonne nouvelle c’est que les sous-titres
optionels du DVD s’affichent… dans les bandes noires du 2.35.
Cette critique a été réalisée sur un « DVD Test », et donc sans
packaging. Nous ne savons pas à l’heure actuelle comment seront
la jaquette et le disque (sérigraphie ou non, etc…).
Note importante :
En raison de la spécificité de ces DVD, les suppléments ne
sont pas applicables. La présence d’un 5 dans les bonus sert
juste à équilibrer la moyenne. La note globale du DVD s’appuie
uniquement sur les 3 autres sections.
L’image est vraiment magnifique. C’est pourtant un film
naturellement difficile, car se passant pour grande partie de
nuit, mais le résultat est nickel. On note même des choses tout
à fait étonnantes : par exemple lors des grands panoramiques
d’hélicoptère au début du film, où le sol défile à grande
vitesse, le défilement est parfaitement fluide et naturel alors
que presque toujours on note des saccades sur ce type de scène
tant en DVD (effets de compression) qu’au cinéma (effet du
24 images/s insuffisant pour l’oeil).
Le piqué et les couleurs sont évidemment magnifiques et une
telle résolution permet d’admirer tranquillement les petits
« ratages » d’effets spéciaux : deci un étalonnage d’arrière
plan imparfait qui rends ostentatoire l’utilisation d’un
matting sur écran bleu, delà un complément en image de
synthèse qui ne s’intégre pas parfaitement au reste du décor…
Ouais. Le son est bon en VF 5.1. Comme je le dis plus haut,
on aurait apprécié d’avoir une VO DD 5.1 à la place du dolby
prologique, pour ceux qui n’ont pas d’installation DTS, mais
bon, ce disque est résolument élitiste et les possesseurs
de belle installation ne seront pas déçus !
La piste DTS VO est d’une très belle tenue, tant en précision
qu’en dynamique. Il est difficile de comparer avec le DD 5.1
puisqu’entre VO et VF il y a forcemment des différences autres
que techniques !
A noter par ailleurs que le disque montre soit le jingle DTS
(The Digital Experience), soit le jingle DD (hélicoptère sur
la ville), selon la piste audio sélectionnée.
Enfin, je tiens à insister sur l’importance de regarder ce
film en VO. En effet, une bonne partie de l’humour du script
est basée sur le contraste entre les américains et les
frenchies en mission (Jean Reno & co). Lorsque tout le monde
parle français en VF, un des intérêts du film « tombe à l’eau »