Réalisé par David Lynch
Avec
Bill Pullman, Patricia Arquette et Balthazar Getty
Édité par TF1 Studio
Fred est saxophoniste de Jazz. Il vit dans une maison obscure
avec Renée. Leur mariage semble s’être émoussé. Ils commencent
à reçevoir des K7 video filmée à leur insu dans leur
appartement. Un meurtre. Une condamnation à mort. Un
inconnu qui prends la place d’un condamné. Un mac’ avec une
grosse mercedes. Renée en blonde…. Il est tout bonnement
impossible de résumer ce film hors norme. Pour résumer mon
sentiment : ce film a été le plus grand choc cinématographique
de ma vie !
Une fois n’est pas coutume, pour faire cette critique, j’ai
utilisé une référence externe : le zone 2 Japonais du même
film, acheté il y a près de deux ans. Les caractéristiques
de ce disque sont : image 2.35 non anamorphique, son anglais
5.1, sous-titres anglais, aucun bonus.
La présentation du disque est assez moyenne. La jaquette est belle, mais ce n’est pas celle « cinema » qui était plus mystérieuse. Le disque est joliment sérigraphié, mais on déplore l’absence totale de livret. Même pas une simple feuille pour donner les chapitres. On regrette aussi que les sous-titres français soient imposés sur la VO et que le nombre de chapitres soit si faible. Une pression sur la touche « next » de votre télécommande et vous êtes beaucoup plus loin dans le film. Si vous cherchez une scène particulière, il vous faudra jouer de l’avance rapide et prendre votre mal en patience.
Les filmographies des deux acteurs principaux et du réalisateur, au format « qui défile devant vos yeux » toujours aussi énervant. La bande-annonce et une petite interview de 10 minutes. C’est pas si mal après tout. Ce n’est pas marqué « édition spéciale » !
C’est la bonne surprise de cette édition. Ce film est un
véritable cauchemard pour l’encodage MPEG. La moitié de la
pellicule est en effet très sombre, et il est bien connu que
les algorithmes du MPEG ont des difficultés avec la pénombre.
Le travail est ici donc exceptionnel. Pas le moindre signe
de faiblesse dans la compression. Le graphe du bitrate/s
montre d’ailleurs une adaptation permanente du débit
numérique à chaque scène. La pellicule avait beaucoup de
grain, et cela se voit, mais ce grain est rendu de manière
naturelle. Seul regret, on remarque les ronds noir de
changement de bobine ici et là, ce qui prouve que le DVD a
été fait à partir d’une bobine 35mm, alors que le « master »
du film est du 70mm. Le transfert n’est donc pas optimal, et
l’utilisation de cette pélicule 35mm comme source explique
peut-être l’importance du grain.
En comparaison, le zone 2 japonais a bien été réalisé à
partir de la bobine 70mm (pas de marque de changement de
bobine), mais l’image est vraiment atroce. Floue, rougeatre,
la compression rapelle le bon vieux temps du MPEG1. Mieux
vaut oublier !
Il s’agit ici d’une note sanction car TF1 a tout bonnement raté le coche en nous proposant uniquement des versions stéréo alors que le film a été mixé en DD 5.1 (en anglais au moins). Le son est d’ailleurs assez moyen. Les dialogues sont souvent imprécis, parfois quasi inaudibles (les scènes au début du film, dans la maison). En comparaison, la piste DD 5.1 du zone 2 japonais est très belle, avec des dialogues bien centrés qui présentent un beau timbre. Quel gâchi !!