Réalisé par Roland Emmerich
Avec
Matthew Broderick, Jean Reno et Maria Pitillo
Édité par Sony Pictures
Créé par les français, Godzilla le lézard géant
découvre que rien au monde ne vaut le Madison
Square Garden pour mettre au monde quelques centaines
des mini-Godzillas. Entretemps, l’US Air Force s’amuse
à détruire la moitié de Manhattan. Fou de gigantisme,
Roland Emmerich utilise la totalité de son budget pour
tout casser.
L’overdose de marketing a un peu tué le film dans les
salles, mais en homevidéo « Godzilla » retrouve une
nouvelle jeunesse.
Comme en zone 1, la couverture est dotée du joli effet « fluo ». Le design des menus (tous animés !) est très beau et bien lisible. Même si les sous-titres ne sont pas légion, anglais + français, c’est suffisant. Par contre, il est assez agaçant de voir le sous-titre Français s’afficher sous les inscriptions textes (genre « the city that never sleeps »), même lorsqu’on a désactivé tous les sous-titrages. Enfin, la touche « menu » reste inactive pendant les bandes-annonces, etc… (comme sur « Gattaca »).
D’autres rares DVDs ont davantage de suppléments, mais il ne faut pas gâcher le plaisir pour autant : les extras de « Godzilla » ont de quoi occuper les fans pendant pas mal de temps. On dénombre les commentaires audio des superviseurs aux FX, deux galléries photos (dont une, très amusante, qui montre New York « avant » et « après » le passage de Godzy, 3 bandes-annonces (un trailer et deux teasers), quelques notes biographiques sur les auteurs, des filmographies, et un vidéoclip. Bref, la totalité des extras de l’édition US, à une exception près : le DVD PAL n’a pas les deux mini-bandes-annonces des Godzilla « made in Japan » (Sony ne détenait que les droits nord-américains, et elle ne pouvait pas les inclure dans l’édition Z2 pour l’Europe).
Après avoir vu l’image de « Godzilla », on milite activement pour voter une Directive européenne qui imposera aux autres éditeurs de fabriquer leurs DVDs _uniquement_ à partir de masters HDTV ! Autrement dit, le Sony DVD Center vient de nouveau de nous sortir une « killer app » des DVDs de démonstration. Lors des scènes mouvementées, le débit vidéo se promène allègrement entre les 8 et 9 Mbit/s (dans le jingle Sony DVD, le bargraphe explose la barre des 10 Mbit !). Pourtant le débit vidéo moyen reste raisonnable (5.72 mbit/sec) ce qui démontre une parfaite maîtrise des techniques de compression. L’image est nette, fluide, détaillée, sexy.
Attention aux vitres, aux animaux de compagnie, aux voisins, et à la police, car « Godzilla » (en VO) va vous plonger au bon milieu de la destruction de Manhattan ! Et la magie des techniciens du son est de réussir à garder l’intelligibilité des voix des acteurs et la localisation des bruits au milieu de ce feu d’artifice sonique. Même la piste Surround est extrêmement tonique. En revanche, la version Française est un peu en retrait, et semble étouffée. Bon nombre de détails sonores audibles dans la VO ont été escamottés. A regarder en VO5.1 absolumment, donc !