De l'huile sur le feu (2011) : le test complet du Blu-ray

Réalisé par Nicolas Benamou
Avec Nader Boussandel, Tien Shue et Azeddine Benamara

Édité par Aventi Distribution

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Le 06/09/2012
Critique

Il était une fois à Belleville, deux restaurants se faisant face : le Berbère King de la famille Chouffry et l’Empire du dragon de la famille Zi. Tout allait bien, jusqu’à ce que Samir Chouffry accuse monsieur Zi d’avoir mangé son chien…

Il y a certains réalisateurs à qui on ne devrait pas confier de caméra. C’est le cas de ce Nicolas Benamou, qui signe un premier long métrage vulgaire, laid, lent, navrant. Ayant démarré en tant que cadreur il y a plus de dix ans dans l’émission Le Morning Live, le responsable de De l’huile sur le feu a également commis des publicités et les clips des Bratisla Boys et de Fatal Bazooka. Ne soyez donc pas étonnés de voir apparaître Michaël Youn et Vincent Desagnat dans son premier film.

Soyons bref, De l’huile sur le feu est un sketch à rallonge qui ennuie dès les premières minutes à force de se raccrocher aux clichés les plus éculés sur les chinois et les arabes. Si les comédiens font ce qu’ils peuvent pour sauver l’entreprise, notamment Vincent Lacoste et Alice Belaïdi (ou comment gâcher le talent de deux valeurs montantes), tout le monde brasse du vent, le scénario pourtant écrit à cinq est inexistant, l’humour grossier (mention spéciale à l’imam qui mange du porc sans le savoir) et les dialogues insignifiants. Pour une  » fable  » sur la tolérance, on repassera.

Présentation - 4,0 / 5

La jaquette très attractive est glissée dans un boitier Blu-ray classique de couleur rouge. Le menu principal est un peu lent, mais animé et musical.

Bonus - 1,5 / 5

Outre la bande-annonce, nous ne trouvons qu’un petit making of donnant rapidement la parole à l’équipe, à travers quelques images du tournage. Si l’ambiance est à la blague, nous n’apprenons rien sur le pourquoi du  » film « .

Image - 4,5 / 5

Le Blu-ray édité par Aventi est proposé en 1080i. En dehors de cette déconvenue, le transfert se révèle fort satisfaisant et fait la part belle à une colorimétrie vive, pétillante, bigarrée, à l’instar du rouge du resto chinois, et le vert du Berbère King. Le relief est omniprésent, le piqué acéré, le cadre large habilement exploité, les contrastes denses, malgré quelques baisses de la définition, notamment sur les plans rapprochés. A ce titre, les visages des comédiens manquent singulièrement de précision.

Son - 4,5 / 5

Comme le film, le mixage DTS-HD Master Audio ne fait pas dans la dentelle ! La spatialisation musicale est percutante et omniprésente, certains effets latéraux sonnent faux mais au moins, on ne pourra pas leur reprocher de chômer. Le caisson de basse se mêle joyeusement à la partie, les dialogues demeurent solides, même à faible volume. Si l’ensemble en fait parfois trop, ce confort acoustique permet de garder l’oeil ouvert, ce qui n’est pas facile quand on est devant le film.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm