Vacances à Paris (1958) : le test complet du DVD

The Perfect Furlough

Réalisé par Blake Edwards
Avec Tony Curtis, Janet Leigh et Keenan Wynn

Édité par Universal Pictures Home Entertainment

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Le 10/02/2014
Critique

Isolés depuis sept mois, les 114 hommes d’une station radar américaine, située dans le cercle polaire, ont le moral au plus bas. Les services psychologiques de l’armée suggèrent à l’état major que l’un de ces hommes puisse bénéficier d’une permission de trois semaines dans la localité de son choix, avec la femme de son choix. L’heureux élu devant être tiré au sort, le hâbleur et immoral caporal Paul Hodges intrigue de manière à éliminer toute concurrence. Vainqueur, il choisit Paris et la star argentine Sandra Roca. Mais, « chaperonné » par le lieutenant Vicky Loren, Paul doit user de mille stratagèmes pour demeurer seul avec la pin-up de ses rêves.

Forts de leur expérience sur L’Extravagant Monsieur Cory en 1957, le réalisateur Blake Edward et le comédien Tony Curtis se retrouvent l’année suivante pour Vacances à Paris. Valeur montante des studios Universal, Tony Curtis trouve ici un rôle qui fait parfois écho à celui qu’il tenait déjà dans l’excellent No Room For the Groom de Douglas Sirk, dans lequel il cherchait à s’envoyer en l’air pendant 1h30 sans y parvenir.

Dans Vacances à Paris, le talent comique de Tony Curtis explose littéralement et définitivement à l’écran. L’acteur livre une partition burlesque toute en spontanéité et en charme. Blake Edwards, qui signe ici son cinquième long métrage, démontre quant à lui son sens du rythme, du gag et de la répartie. Evidemment, l’un des gros points forts du film est d’avoir une fois de plus réuni à l’écran Tony Curtis et sa femme Janet Leigh (après Houdini le grand magicien, Le Chevalier du roi et le somptueux Les Vikings), absolument merveilleuse dans le rôle de cette femme lieutenant de l’américaine, qui cache un tempérament de feu - et des attributs affriolants insoupçonnés - sous son uniforme.

Comédie allant à cent à l’heure - la caméra virevolte souvent en passant d’un personnage à l’autre - le spectateur n’a guère le temps de souffler, emporté dans un tourbillon de délicieux quiproquos, où la tension sexuelle - la frustration sexuelle devrait-on dire - se ressent comme rarement à l’époque dans un Paris de carte-postale avec ses français qui parlent la langue de Molière comme Beyonce avait chanté le thème des Choristes aux Oscars.

Tony Curtis et Blake Edwards collaboreront une fois de plus en 1959 dans Opération jupons et en 1965 dans La Grande Course autour du monde.

Édition - 5,75 / 10

Le test a été réalisé sur check-disc. Vacances à Paris est édité dans la collection Universal Classics. Le menu principal est animé et musical. Aucun supplément disponible pour ce titre.

Les couleurs sont fraîches et harmonieuses, les contrastes fermes et la copie stable. La gestion du grain est fort correcte, la copie claire, débarrassée de la plupart de ses scories et des poussières diverses. La définition est solide et le piqué plaisant.

Seule la version originale est disponible sur ce titre. Le confort acoustique est assuré, propre, sans souffle. On se délecte des dialogues !

Crédits images : © Universal

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm
Note du disque
5,75 / 10
Avis

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Franck Brissard
Le 7 février 2014
Pas de commentaire.

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