Expendables 2 - Unité spéciale (2012) : le test complet du Blu-ray

The Expendables 2

Blu-ray + DVD - Édition boîtier SteelBook

Réalisé par Simon West
Avec Sylvester Stallone, Jason Statham et Jet Li

Édité par Metropolitan Film & Video

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Le 24/12/2012
Critique

Les Expendables sont de retour, et cette fois, la mission les touche de très près…

Lorsque Mr. Church engage Barney Ross, Lee Christmas, Yin Yang, Gunnar Jensen, Toll Road et Hale Caesar - et deux nouveaux, Billy The Kid et Maggie - l’opération semble facile. Mais quand l’un d’entre eux est tué, les Expendables jurent de le venger. Bien qu’en territoire hostile et donnés perdants, ils vont semer le chaos chez leurs adversaires, et se retrouver à tenter de déjouer une menace inattendue - cinq tonnes de plutonium capables de modifier l’équilibre des forces mondiales. Cette guerre-là n’est pourtant rien comparée à ce qu’ils vont faire subir à l’homme qui a sauvagement assassiné leur frère d’armes…

Fort du triomphe d’Expendables - Unité spéciale avec 275 millions de dollars amassés dans le monde entier, il était indéniable qu’une suite serait mise en chantier très rapidement. Pour cette deuxième mission, Sylvester Stallone signe à nouveau le scénario mais laisse les manettes à l’efficace Simon West afin de mieux se consacrer aux scènes d’action. Si l’on retrouve l’équipe originale, comme dirait le dicton plus on est de fous, plus on rit : Arnold Schwarzenegger qui ne faisait qu’un passage éclair à cause de ses fonctions de gouverneur de Californie fait ici un comeback explosif, mâchoires serrées, grosse pétoire à la main, flinguant du terroriste en fumant le cigare et déclamant sa tirade la plus célèbre. Si Jet Li ne fait qu’un petit clin d’oeil durant le premier quart d’heure, les apparitions surprises de Chuck Norris (qui décime une armée entière à lui tout seul), Jean-Claude Van Damme (le badguy philosophe prénommé Vilain) et Bruce Willis qui participe enfin à l’action demeurent de très grands moments et les fans de la première heure ne pourront pas cacher leur plaisir.

Car si Expendables - Unité spéciale décevait souvent par un montage épileptique, ce deuxième opus se la joue plus old-school et  » relax « , et le plaisir est cette fois total. On rit devant les nombreux clins d’oeil et répliques piquées au gré des films cultes de chacun, au point que Schwarzy et Bruce Willis s’échangent leurs fameux  » I’ll be back  » et  » Yipikai « . Chuck Norris (pas un cheveu ni un poil blanc, les dents en ivoire) raconte une histoire de Chuck Norris, Van Damme fait un exposé sur le respect avec un accent à couper au couteau…Simon West emballe le tout avec efficacité, prend le temps de développer le rapport entre les personnages, met le paquet du point de vue de l’action (les scènes de l’assaut en introduction et de l’aéroport vont devenir cultes), l’humour est deux fois plus présent. N’en jetez plus, c’est trop de bonheur !

Présentation - 4,0 / 5

Le test a été réalisé sur check-disc. Le menu principal est animé et musical, la navigation aisée et dans le ton du film.

Bonus - 4,0 / 5

Si vous décidez d’enclencher le film, l’éditeur vous propose de visionner un avant-programme constitué des bandes-annonces de Du plomb dans la tête et Le Dernier rempart (les prochains Stallone et Schwarzenegger), ainsi qu’un reportage réalisé lors de l’avant-première d’Expendables 2 au Grand Rex à Paris.

Tout d’abord, 5 petites scènes coupées (5’) permettent de voir Yu Nan à l’oeuvre durant la séquence de l’aéroport, quelques petits dialogues de plus entre Stallone et Statham ou entre Stallone et Willis, ou encore quelques affrontements supplémentaires durant l’assaut final.

Comme sur l’édition HD du premier film, Metropolitan propose un court module de 6 minutes sur le doublage français du film en donnant la parole à Alain Dorval (Stallone), Bernard Tiphaine (Norris), Patrick Poivey (Willis) et Daniel Beretta (Schwarzy), tous visiblement ravis de pouvoir se donner la réplique une fois de plus.

On en vient maintenant au commentaire audio (vostf) de Simon West. Le réalisateur des Les Ailes de l’enfer et de Lara Croft - Tomb Raider se révèle très l’aise dans l’exercice et nous raconte, avec son accent british, tous les secrets du tournage d’Expendables 2, du casting en passant par le tournage en Bulgarie, le réglage des scènes d’action, la photo, le montage, et la proche collaboration avec Sylvester Stallone. Sans jamais tomber dans la redondance, avec décontraction et éloquence, Simon West nous permet de revoir le film avec un agréable compagnon de route.

Le making of de 21 minutes intitulé Les Dieux de la guerre est certes moins conséquent que celui du premier film, mais remplit ses fonctions en donnant la parole à tous les comédiens, aux producteurs (qui ne cachent pas leur désir d’amasser encore plus d’argent que pour le premier volet), au metteur en scène, le tout étant illustré par de nombreuses images issues du tournage. Chacun s’exprime sur la raison d’être de cette séquelle, sur le plaisir évident qu’ils ont eu de se donner la réplique. Un troisième opus est clairement évoqué tout du long.

S’ensuit un reportage bien fichu de 25 minutes sur Le Cinéma d’action des années 80. Sylvester Stallone, Steven E. de Souza (scénariste de 48 heures, Commando, Running Man, Piège de cristal, 58 minutes pour vivre, Judge Dredd, et réalisateur de… Street Fighter) et quelques critiques dressent un historique et un parallèle entre ce genre de cinéma et l’évolution politique des Etats-Unis, de Ronald Reagan à George H. W. Bush. On y évoque l’arrivée d’un nouveau héros américain qui reflète alors les maux d’une société en évolution. De John Rambo dans Rambo à celui de Rambo II (la mission), en passant par Terminator, Commando, 48 heures de Walter Hill et le premier buddy-movie, les légendes de Rocky Balboa et de John McClane, les suites et les franchises qui ont fait le bonheur des spectateurs dans les années 80…ainsi que celui de leurs producteurs, tout y est abordé pour faire plaisir aux fans.

Cela se gâte avec un documentaire intitulé En action (14’) présenté par Randy Couture. L’ancien pratiquant de lutte gréco-romaine et combattant d’arts martiaux mixtes qui interprète Toll Road dans les deux Expendables nous invite chez un armurier célèbre de Las Vegas afin de tester toutes les armes utilisées dans le deuxième volet. Autant dire qu’on célèbre ici le port d’armes et qu’on s’étonne des états qui rechignent à le délivrer. Randy Couture s’éclate à dézinguer sa cible avec de gros calibres et clôt ce module par  » peace  » (sic).

Le segment le plus facultatif de cette interactivité demeure celui consacré à une véritable équipe de mercenaires (24’) qui balance entre  » l’amour de la famille  » et le  » mon boulot c’est tuer contre une grosse somme d’argent « . A ce titre, les protagonistes insistent sur le fait qu’on gagne bien sa vie comme ça et que les missions rapportent près de 180.000 $ par an. Avis aux amateurs !

Signalons un bonus caché rigolo (accessible en cliquant sur la flèche du haut quand le curseur est positionné sur la section des scènes coupées, les yeux du crâne s’illuminent et attendent la validation) proposant une séquence du premier Expendables - Unité spéciale doublée en français…mais où les doubleurs ont échangé leur rôle habituel. Troublant pour les puristes ! L’interactivité se clôt sur un petit montage de scènes ratées (5’) un lot de bandes-annonces et des liens internet.

Image - 5,0 / 5

Metropolitan se devait de mettre la barre très haute. C’est chose faite avec cette fantastique édition HD qui en met plein la vue. Changement de chef opérateur pour cette séquelle, Simon West s’est octroyé les services de l’excellent Shelly Johnson, remarqué avec ses superbes photos de Captain America : The First Avenger et Wolfman. Pour ce deuxième opus, les partis-pris esthétiques font la part belle aux couleurs froides et hivernales, habituellement difficiles à retranscrire sur le petit écran, qui trouvent ici un écrin magnifique. Ce master respecte non seulement les volontés artistiques originales, mais parvient à les sublimer. Malgré quelques séquences embrumées, le piqué n’est jamais altéré, les contrastes demeurent d’une richesse jamais démentie, le cadre large fourmille de détails, le relief est omniprésent et les gros plans sur les gueules cassées des comédiens n’ont jamais été aussi impressionnants. Metropolitan confirme encore une fois sa place sur la première marche du podium des éditeurs sur le marché français.

Son - 5,0 / 5

Comme pour l’image, votre home-cinéma est mis à rude épreuve avec le film de Simon West et ce dès l’ahurissante séquence d’introduction. Par ailleurs, nous vous conseillons de visionner le film en plein jour pour éviter tout tapage nocturne. La piste anglaise bénéficie d’un mixage DTS-HD Master Audio 7.1 explosif qui exploite le moindre recoin de votre installation dans un tourbillon acoustique aussi retentissant que renversant. Toutes les enceintes distillent un lot d’effets en tous genres durant 1h40 (l’affrontement dans le village, le crash de l’avion et bien évidemment la séquence dans l’aéroport qui repousse les limites), la musique est particulièrement servie par une éblouissante spatialisation et les dialogues ne manquent jamais de punch ni de fluidité sur la centrale. N’oublions pas la piste française, qui bien que livrée en DTS-HD Master Audio 5.1, demeure un sommet du genre du point de vue doublage (quel plaisir d’entendre toutes ces voix qui ont bercé notre enfance) et technique.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm
Note du disque
Avis

Moyenne

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5
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4
2
3
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2
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1
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ouioui
Le 8 avril 2015
Pas de commentaire.
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Franck Brissard
Le 1 février 2015
Pas de commentaire.
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Giuseppe Salza
Le 8 mars 2014
Pas de commentaire.

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