Chasing Mavericks

Chasing Mavericks (2012) : le test complet du Blu-ray

Réalisé par Michael Apted
Avec Gerard Butler, Jonny Weston et Elisabeth Shue

Édité par 20th Century Fox

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Le 24/05/2013
Critique

L’histoire vraie du prodige du surf Jay Moriarity. Lorsque, à 15 ans, Jay découvre que le mythique spot de Mavericks, où se forme l’une des plus grosses vagues du monde, se situe près de chez lui à Santa Cruz, l’adolescent fait appel à Frosty Hesson, une légende locale, afin de l’aider à s’y mesurer. Alors qu’ils se préparent à réaliser l’exploit de dompter l’une des plus dangereuses vagues qui soit, une amitié unique se noue entre Jay et Frosty, qui va transformer leur vie bien au-delà du domaine du surf.

Remplacé un mois après le début des prises de vue pour raison médicale - et oui cela peut arriver même dans le cinéma - Curtis Hanson a laissé la place à Michael Apted sur le tournage de Chasing Mavericks. Tiré de la véritable histoire du surfeur prodige Jay Moriarity (1978-2001), ce film d’aventures très sympa, soutenu par une b.o. dynamique et une mise en scène joliment emballée narre les débuts de cette légende du surf, de son enfance en passant par son initiation jusqu’à sa consécration précoce à 16 ans sur l’un des sites les plus dangereux au monde, le Maverick’s Point, un spot de surf mythique et de renommée mondiale du Nord de la Californie où les vagues les plus dangereuses peuvent atteindre 15 mètres de haut.

Si le récit en lui-même ne réserve guère voire aucune surprise, les images magnifiques et la solide interprétation des attachants Gerard Butler, Jonny Weston, Abigail Spencer, Elisabeth Shue et Leven Rambin renforcent l’intérêt de cet excellent divertissement, tourné sur les lieux mêmes où se sont déroulés les faits, notamment à Santa Cruz (Californie). Histoire initiatique classique (passage à l’âge adulte, père de substitution, premier amour) mais très appréciable où le maître enseigne à l’élève qui finit par le dépasser, Chasing Mavericks séduit, place le spectateur en territoire connu, mais parvient à l’emporter dans son sillage comme le surfeur par la vague. Un beau moment.

Présentation - 4,0 / 5

Le test a été réalisé sur check-disc. Le menu principal est soigné, animé et musical, reprenant le même graphisme que l’affiche du film.

Bonus - 3,5 / 5

Ce n’est pas parce que le film est passé totalement inaperçu chez nous (à peine 30.000 entrées au compteur) que les vagues ont emporté les suppléments, bien au contraire ! Les adeptes du surf vont être ravis.

Nous trouvons en premier lieu un commentaire audio (VOST) de Michael Apted, accompagné des producteurs Brandon Hooper (également scénariste) et Jim Meenaghan. Le trio ne s’attarde pas trop sur le fait que Michael Apted ait remplacé Curtis Hanson, tombé malade au bout d’un mois de tournage nous dit-on, mais préfère se pencher sur l’histoire vraie racontée dans Chasing Mavericks. Le commentaire n’est pas déplaisant, remplit parfaitement son contrat, les lieux et les conditions de tournage sont passés au peigne fin, tout comme le travail avec les comédiens. Le tout est marqué par de nombreuses anecdotes.

S’ensuit un lot de scènes coupées (6’) prolongeant un peu le quotidien difficile de Jay avec sa mère, incarnée par Elizabeth Shue, dont le personnage est malheureusement trop peu présent dans le montage final.

L’éditeur s’intéresse également au tournage du film dans la ville mythique de Santa Cruz (Californie), l’une des capitales mondiales du surf (11’). Le réalisateur de la seconde équipe (mais pas Michael Apted), les habitants, les producteurs, scénaristes, comédiens, conseillers, surfeurs professionnels, cascadeurs et bien d’autres répondent présents pour promouvoir cette municipalité où « il fait bon vivre » (malgré quelques requins dans les parages) et où les vagues ravissent les passionnés de sports-extrêmes. Quelques images de tournage viennent rapidement illustrer tous ces propos.

Passons à un documentaire consacré cette fois au tournage des scènes de surf (11’). La même équipe revient cette fois sur les différentes caméras utilisées (embarquée à même la planche, sur un hélicoptère télécommandé…) afin de capter les ahurissantes performances des surfeurs tout en évitant au maximum le recours aux images de synthèse. Toutefois, les effets spéciaux ne sont pas oubliés. Le responsable de ce département dissèque quelques scènes où le visage du comédien Jonny Weston (filmé sur un fond bleu) a été incrusté sur le corps d’un des surfeurs professionnels.

Un module intitulé Vivre comme Jay (11’) est centré sur le véritable Jay Moriarity. Chaque intervenant aperçu dans les modules précédent, dont les véritables Frosty Hesson et Kim Moriarity, rendent un vibrant hommage au jeune surfeur disparu en 2001 à l’aube de ses 23 ans. C’est ici l’occasion de voir le sportif dans ses oeuvres via quelques images d’archives.

Vous referez bien un peu de surf ? Pendant 10 minutes, la parole est donnée aux professionnels, ont dit aussi aquaplanchistes, de ce sport extraordinaire. Chaque protagoniste s’exprime sur ce que leur apporte cette osmose avec les forces de la nature. De son côté, Gérard Butler revient sur l’accident qui a failli lui coûter la vie durant le tournage où une énorme vague l’a renversé, entraîné et pris au piège à quelques mètres de profondeur pendant de longues minutes, avant d’être secouru. Les images montrent le comédien après cet événement.

L’interactivité se clôt sur la bande-annonce.

Image - 5,0 / 5

Afin de plonger les spectateurs dans l’action et les exploits des surfeurs, Curtis Hanson et Michael Apted ont opté pour une multitude de caméras numériques classiques (Arri Alexa, Red Epic), posées à même la planche ou même attachées à un hélicoptère télécommandé. En Blu-ray le résultat est somptueux. La colorimétrie brûle les yeux, les teintes bigarrées (explosion de rouges, bleus, jaunes) et chaudes sont divinement restituées et parfaitement saturées, le piqué est acéré comme la lame d’un scalpel, les contrastes sont denses et les détails abondent aux quatre coins de l’écran. Les scènes aquatiques sont magnifiques, limpides, la luminosité est étincelante, un léger grain se fait légèrement ressentir apportant une belle patine à l’ensemble. Ce master full HD ravit et s’impose comme un disque de démonstration.

Son - 4,5 / 5

L’éditeur a mis les bouchées doubles en proposant un mixage anglais DTS-HD Master Audio 7.1 fracassant. Toutes les enceintes sont constamment mises à contribution, y compris durant les scènes calmes où les ambiances naturelles ne sont jamais oubliées. Mais le must demeure évidemment les séquences de surf surtout lors du dernier tiers du film. Le spectateur est littéralement embarqué au sommet des vagues de 15 mètres de haut, l’explosion des enceintes latérales et frontales, ainsi que rugissement du caisson de basses sont là pour vous le prouver quand les tonnes d’eau s’abattent sur les rochers. De son côté, la piste française doit se contenter d’un encodage DTS 5.1 mi-débit de fort bon aloi certes, mais qui peine à délivrer ses effets avec autant d’ardeur et d’harmonie. Dans les deux cas, la bouillonnante bande-originale comprenant entre autre le cultissime Come Out and Play (Keep ‘em Separated) de The Offspring est brillamment délivrée.

Crédits images : © 20th Century Fox

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm
Note du disque
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Sabrina Piazzi
Le 24 mai 2013
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