Couple de stars (2001) : le test complet du DVD

Le prétexte de « Couple de Stars » est la promotion d’un film : ‘Le temps par delà le temps’, réalisé par un metteur en scène complètement déjanté (Christopher Walken) qui garde secrète la plus petite image de son film pour le livrer à la presse avant tout visionnage par la production.

Cette promotion est rendue difficile par la désaffection du public pour le duo d’acteurs du film fraîchement séparés à la ville et anciennement adulés comme « fiancés du grand écran ».

Lee (Billy Crystal), attaché de presse du studio, se doit de réunir le couple de stars, Gwen (Catherine Zeta-Jones) qui a refait sa vie avec un hidalgo et Eddie (John Cusack), en pleine dépression nerveuse suite à leur rupture et depuis pensionnaire d’un asile. Lee va organiser une conférence de presse dans un somptueux palace et va demander l’aide de Kiki (Julia Roberts), l’assistante et soeur tyrannisée de Gwen pour réunir le couple et satisfaire le public.

« Couple de Stars » est une dénonciation gentille du star system à l’américaine qui a le mérite, en plus de nous faire rire, de montrer qu’en dehors de leur image publique, nos célébrités ont aussi une vie et qu’il n’est pas toujours évident de concilier les deux. Ce n’est pas très profond, je vous l’accorde, mais on est là pour se marrer après tout ! De ce point de vue, le film est une réussite.

Car cette comédie est vraiment hilarante, et même si les évolutions dans le scénario sont prévisibles, on reste scotché du début à la fin. Les acteurs donnent le meilleur d’eux même dans des rôles sur mesure. Billy Crystal est fidèle à ses interprétations habituelles dans la même veine que Quand Harry rencontre Sally, Julia Roberts nous livre également son fond de commerce, celui auquel nous sommes habitués depuis des années : son éternel romantisme fait mouche à chaque fois. Catherine Zeta-Jones est, quant à elle, délicieuse dans son rôle de garce égocentrique.

C’est le minimum syndical (on commence à être habitués avec Columbia Tristar) : 1 seul disque sérigraphié en couleur dans un boîtier Amaray fiché d’un dépliant indiquant les différents chapitres et un court exposé sur la genèse du film ainsi qu’une mini affiche de Final Fantasy - Les créatures de l’esprit. Quant au disque, le mot « Interactivité » flanqué sur la jaquette est quelque peu racoleur car les bonus sont quasi inexistants.

Les menus sont accessibles par des planches fixes et on en fait vite le tour (15 minutes, montre en main).

5 scènes coupées avec commentaire (optionnel) du réalisateur. Intéressant mais vraiment trop court (11’). Mention spéciale tout de même à la première (fellation à Hector dans la baignoire).

4 films annonces (« Couple de Stars », Le Mariage de mon meilleur ami, Nuits blanches à Seattle et Ma meilleure ennemie.

Enfin, les filmographies des acteurs qui auraient mérité un peu plus d’infos au lieu de se cantonner à une simple liste de films, incomplète pour certains qui plus est.

Les couleurs sont chaudes, ne bavent pas et les blancs sont nets, jamais brûlés. Toutefois quelques rares défauts de compression viennent ternir un peu le tableau sur les scènes sombres mais rien de grave.

Ne cherchez pas ici le déluge d’effets multicanaux, les pistes VO et VF Dolby Digital à 448 Kbit/s de ce film ne s’y prêtent pas vraiment. Par contre, l’espace est merveilleusement utilisé pour les musiques de James Newton Howard et le caisson de basses s’en donne à cœur joie pendant les envolées lyriques ! Les voix sont bien intégrées à la scène sonore et ne se détachent pas, le travail sur la VF est splendide et fait presque jeu égal avec la VO plus naturelle au niveau du mixage des dialogues.