Planète rouge (2000) : le test complet du Blu-ray

Red Planet

Réalisé par Antony Hoffman
Avec Val Kilmer, Carrie-Anne Moss et Tom Sizemore

Édité par Warner Bros. Entertainment France

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Le 14/11/2011
Critique

En 2050, la Terre se meurt, victime de la déforestation, de la pollution et de la surpopulation. Seule solution : coloniser une autre planète. Les grandes nations lancent alors le Projet Terraforma, implantent sur Mars des algues qui synthétiseront l’oxygène indispensable à la vie et installent divers habitats et centres d’essais. Le programme démarre à la satisfaction générale, mais quelques années après, le niveau de production d’oxygène chute brutalement. La NASA envoie sur place un vaisseau Mars One, piloté par le commandant Kate Bowman. Celle-ci est entourée des plus grands spécialistes dans leurs domaines respectifs : l’ingénieur systèmes Gallagher, le directeur scientifique Burchenal, le navigateur Santen et deux chercheurs : le vétéran Bud et le Dr. Pettengil. Cette exploration sans difficulté apparente tourne rapidement au cauchemar, lorsque les équipements s’arrêtent de fonctionner suite à une éruption solaire.

L’an 2000 avait été marqué par deux incursions hollywoodiennes sur la planète Mars. Si Mission to Mars s’en était honorablement sorti au box-office, cela n’a pas été le cas de Planète rouge, dont les recettes mondiales ont a peine amorti la moitié du budget confortable de 75 millions de dollars.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette Planète rouge n’est pas une totale débâcle et les moyens se voient à l’écran. Les effets spéciaux sont réussis, l’image est soignée et le réalisateur Antony Hoffman, venu du clip, a le sens du cadre. Par contre, le film pèche par un scénario inexistant, un manque de rythme flagrant, des dialogues pauvres et des acteurs au point mort. La pauvre Carrie-Anne Moss passe l’intégralité du film seule dans son vaisseau spatial, appuyant sur tous les boutons de la console en débitant un jargon technique, tandis que Val Kilmer, Tom Sizemore et le reste de la bande tentent de se réchauffer sur Mars, tout en faisant attention à l’intelligence artificielle qui s’est retournée contre eux lors de leur atterrissage en catastrophe. Ce manque d’enjeu lasse petit à petit mais même si l’on ne s’ennuie pas véritablement, il ne reste rien de Planète rouge après le visionnage.

Présentation - 1,5 / 5

Boîtier bleu classique dans un sur-étui, accès au menu principal (fixe et musical) rapide mais aussi froid que la température minimale martienne, qui pour info peut descendre jusqu’à -133 °C.

Bonus - 1,5 / 5

Outre la bande-annonce du film, l’interactivité ne se résume qu’à 9 scènes coupées, visiblement laissées sur le banc de montage pour des questions de rythme. Une de ces séquences présente une version alternative de l’affrontement entre Pettengill et Santen dans laquelle ce dernier est beaucoup plus violent que dans la scène finalement gardée et tente de faire passer son adversaire dans le ravin avant d’être paralysé par l’absence d’oxygène. Certaines des images n’ont pas été reprises en postproduction, ce qui nous permet de voir les véritables décors naturels.

Image - 5,0 / 5

La science-fiction est décidément le genre privilégié de la HD et cette édition Blu-ray de Planète rouge offre de fabuleuses conditions de visionnage. C’est bien simple, le transfert est immaculé, le piqué tranchant, les contrastes profonds, les noirs denses, la colorimétrie chromée et chatoyante, les séquences martiennes, évidemment caractérisées par des teintes monochromes rouges, sont sublimes. Le relief est constamment perceptible sur les canyons martiens, les détails sont légion et le cadre large jouit d’une profondeur de champ abyssale. Si les séquences à effets spéciaux se démarquent sensiblement par rapport aux prises directes, l’apport HD permet de redonner une chance à ce film mal aimé.

Son - 4,5 / 5

En DTS HD Master Audio 5.1 anglais, les passages à répétition du vaisseau spatial est propice à des effets vrombissants du caisson de basses qui fait littéralement vibrer votre salon et nous vous conseillons fortement de prévenir votre voisinage qui pourrait croire à un tremblement de terre. Les voix sur la centrale sont vives et précises, la balance frontale percutante et les enceintes arrière sont constamment mises à contribution grâce aux ambiances naturelles (le vent martien), à la musique du film, au déplacement du robot AMEE (avec ses hélices passant d’une baffle à l’autre), ainsi qu’aux séquences de l’éruption solaire (17ème minute) et de la tempête de verglas (à 1h10). La version française ne dispose que d’une piste Dolby Digital 5.1 et n’est même pas comparable avec la DTS HD Master Audio anglaise en termes d’ardeur et de spatialisation. Si le doublage est relativement mauvais, certaines ambiances surround sortent du lot, même si elles sont moindres et il ne faut pas hésiter à monter le volume pour profiter suffisamment de l’ensemble des enceintes.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm
Note du disque
Avis

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Sabrina Piazzi
Le 29 mai 2013
Pas de commentaire.
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fred
Le 7 septembre 2003
Pas de commentaire.

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