Le Jour où je l'ai rencontrée (2011) : le test complet du Blu-ray

George, un adolescent intelligent et solitaire rencontre Sally, la reine de beauté de l’école, populaire et pétillante. Grâce à elle, il se métamorphose et se sociabilise. Lorsqu’il rencontre un artiste qui l’encourage à persévérer dans le dessin, George se retrouve confronté à une chose à laquelle il n’avait encore jamais réfléchi : son avenir.

Le Jour où je l’ai rencontrée, titre français moins poétique qu’en anglais The Art of Getting By, est le premier long métrage de Gavin Wiesen, largement inspiré de sa propre adolescence. Cette histoire classique mais sensible et attachante d’un premier amour entre un jeune homme solitaire, inadapté, misanthrope et mélancolique avec la fille la plus cool du lycée, est porté par deux jeunes et excellents comédiens, Emma Roberts et Freddie Highmore qui a bien grandi depuis Neverland et Charlie et la Chocolaterie.

Avec pudeur et une jolie plume visiblement influencée par L’Attrape-coeurs de Salinger, Gavin Wiesen signe une oeuvre universelle sur l’adolescence, tournant décisif de l’existence, où les personnages arrivent à un carrefour de leur vie et sont prêts à entrer dans la vie « effrayante » des adultes. Le tout est joliment éclairé, New York bien filmé, bref, on passe un très joli moment.

Le test a été réalisé sur check-disc. L’éditeur ne s’encombre pas d’un menu principal très recherché et se contente d’un montage animé et musical de scènes tirées du film.

L’interactivité se compose d’une demi-douzaine de featurettes promotionnelles de deux minutes en moyenne, chacun étant composée des propos des deux comédiens principaux et du réalisateur, d’images issues du tournage ou tirées directement du film. On y apprend rapidement comment se sont déroulées les prises de vue à New York, les éléments autobiographiques du film renvoyant à la propre histoire du réalisateur Gavin Wiesen, et la collaboration entre les comédiens. Ajoutez à cela une bande-annonce, ainsi qu’un making of de 12 minutes qui ne sert finalement à rien puisqu’il compile tous les modules précédents !

L’éditeur prend plutôt soin de ce petit film qui bénéficie d’un master HD convaincant. Ce sont surtout les séquences en extérieur qui jouissent de cette promotion avec une agréable clarté, un relief précis, des détails appréciables, une colorimétrie chatoyante et un piqué indéniable. En revanche, cela se gâte un peu sur les séquences sombres ou en intérieur avec de sensibles mais notables pertes de la définition, des contrastes moins solides et divers flous sporadiques.

Sans surprise, seule la version originale profite d’une piste DTS-HD Master Audio 5.1 très bien balancée, exploitant l’ensemble des enceintes grâce à la musique, les dialogues quant à eux solides et les frontales dynamiques. La piste française doit se contenter d’une version DTS 5.1 certes de bon acabit mais nettement moins ardent que son homologue, même si les basses paraissent plus marquées qu’en anglais. Les ambiances arrière ne sont pas rares et distillent quelques ambiances naturelles frappantes.