Réalisé par Chris Walas
Avec
Eric Stoltz, Daphne Zuniga et Lee Richardson
Édité par 20th Century Studios
Martin, le fils de Seth Brundle, vient au monde. Encadré d’une
équipe de scientifiques, il connaît une croissance accélérée
avant de se transformer à son tour en homme-mouche.
Ce deuxième opus, laisse un goût de « nettement moins bon » dans
la bouche, surtout après la vision du premier. Le réalisateur
Chris Walas (responsable des effets spéciaux du premier film)
sait admirablement mettre en image les maquillages, c’est un
fait, mais pour ce qui est de la réalisation pure et dure, on
repassera…
Tandis que le film de Cronenberg ouvrait une réflexion sur la
maladie et ce qu’elle entraîne sur la vie des gens, sur la
tolérance, etc, le second film est un banal divertissement
avec un gros méchant, une gentille madame, rien de plus. Le
happy end finit par nous achever. Ce film est loin d’atteindre
la qualité de la première La Mouche.
« La mouche » se téléporte dans vos salons dans un séduisant
coffret indivisible, qui comprend à la fois le film de
Cronenberg et son sequel.
Même constat que sur le premier DVD : des menus fixes et
muets, mais qui s’adaptent encore une fois (dans les tons
bleu-laboratoire, on suppose) à l’histoire au niveau de
l’esthetique. Les transitions sont toujours aussi
inexistantes, bref, une interactivité bâclée.
On retrouve, ici, aussi une bande-annonce non sous-titrée, une featurette de 5 minutes environ et des interviews de l’équipe du film. Tout comme sont grand frère. Bon point, les interviews ne reprennent pas ceux déjà placés dans la featurette ! Mis à part ça….
Une image qui souffre d’un grain assez grossier dans les scènes sombres, montrant bien le soin plus modéré apporté à la compression de ce DVD. Le tout reste quand même de très bonne facture pour un film de plus de 10 ans.
Tout comme son grand frère, « La mouche 2 » est doté d’une piste VF en 2.0 et d’une VO 5.1. La version française est beaucoup plus convaincante que sur le premier opus, laissant l’ambiance au même niveau que les dialogues, et la VO 5.1 aussi, car elle utilise beaucoup plus les enceintes arrière (notamment lors des téléportations) et appuie bien sur les graves ! La seule vraie réussite technique de ce DVD.