Elevator (2011) : le test complet du Blu-ray

Version non censurée

Réalisé par Stig Svendsen
Avec John Getz, Anita Briem et Christopher Backus

Édité par TF1 Studio

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Le 15/03/2013
Critique

Par une belle journée ensoleillée, quelques personnes convergent vers le gratte-ciel de la Barton Investment Company. Henry Barton, son président, a lancé des invitations à un cocktail au cours duquel il doit annoncer son départ à la retraite. L’ascenseur dans lequel il est monté, avec sa petite fille Madeline, une vraie peste, et sept autres personnes s’arrête soudainement au 49e étage…

Elevator est le deuxième long métrage de Stig Svendsen, un Danois formé aux USA.

Jusqu’à ce que l’ascenseur démarre, on ne sait rien, ou presque, des neuf passagers, mais on s’attend bien à ce que leur confinement durable devienne vite intolérable, d’autant que l’un d’entre eux est claustrophobe. Plus stressante encore, l’annonce de la présence d’une mémé kamikaze, qui veut se faire « sauter » (avec une bombe !) pour venger le suicide de son mari, ruiné par la Barton Investment Company. Ce rebondissement de taille ne devrait pourtant surprendre personne, la jaquette du DVD et du Blu-ray étalant en majuscules 9 PASSAGERS, 1 ASCENSEUR, 1 BOMBE… AUCUNE ISSUE !

Ce n’est pas le premier film sur les prisonniers d’un ascenseur. Beaucoup se souviendront du premier film de Louis Malle, Ascenseur pour l’échafaud et aussi de L’Ascenseur de Dick Maas qui mettait les passagers à la merci des pulsions meurtrières de la machinerie.

Le scénario de Elevator ménage des rencontres peu vraisemblables et « explosives » : l’un des protagonistes est juif, l’autre immigré venant d’Iran. Un homme est là avec sa fiancée (rien de plus naturel), mais la blonde, embarquée in extremis, est son ex… très enceinte de ses oeuvres ! Ce qui garantit des tensions exacerbées entre les passagers confinés sur deux ou trois mètres carrés.

Le temps s’étire parfois, notamment quand la blonde (encore elle !) entreprend de déboutonner méticuleusement les vêtements de l’explosive grand-mère, emportée par une crise cardiaque, à la recherche de l’engin de mort.

Le spectateur, à condition qu’il soit suffisamment indulgent et accepte de ne pas ergoter sur la très opportune lenteur des secours, peut, lui aussi, se laisser piéger dans l’ascenseur pendant 80 minutes.

Édition - 7,5 / 10

Boîtier bleu standard, beau menu animé et sonorisé. Les sous-titres français sur la version originale sont optionnels. Pas nécessaire de revenir au menu pour modifier langue ou sous-titres. Accident ou changement de politique éditoriale de TF1 Vidéo ? Wait and see… Sous-titres pour malentendants.

En supplément, les coulisses du film (15’49”, AVC, DTS-HD 5.1 VOST) sont remplies, pour une moitié d’extraits du film et, pour l’autre, de courtes déclarations du réalisateur, du scénariste et des acteurs oscillant entre la promotion, (« scénario sublime », etc.) et entre des platitudes sur la réalisation (du style : peu à peu, le champ de la caméra se réduit. Eh oui, peuchère, bien obligé, vu l’exiguïté d’une cabine d’ascenseur !). Le document se termine par le rappel de qui est qui parmi les neuf personnes embarquées, ce qui n’ajoute rien à ce que nous avons appris en regardant le film. La vraie découverte de ce supplément est que le rôle de la fillette est tenu par des jumelles qu’une seule tache de rousseur permet, paraît-il, de distinguer !

L’image (AVC 1080p) profite d’un excellent piqué, surtout remarqué dans les plans larges introductifs. La texture fine et l’étalonnage des couleurs assurent un délicat rendu des visages en gros plan.

Son DTS-HD 5.1 pour la version originale comme pour le doublage français, qui offre aussi le format DTS-HD stéréo et une piste 3D pour l’écoute au casque. Huis-clos oblige : le son multicanal n’a que peu d’occasions d’exciter les enceintes surround, mais donne une belle ampleur à l’accompagnement musical. Les dialogues sont clairs dans les deux langues avec le format 5.1. Mais, curieusement, la version française DTS-HD stéréo donne aux voix une insupportable réverbération.

Configuration de test
  • Vidéo projecteur InFocus IN76
  • Panasonic DMP-BD30
  • Denon AVR-3806
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918 (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080i - Diagonale image 270 cm
Note du disque
7,5 / 10
Avis

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Philippe Gautreau
Le 15 mars 2013
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