Les Braqueurs (2012) : le test complet du Blu-ray

Dodookdeul

Réalisé par Choi Dong-hoon
Avec Kim Yun-seok, Lee Jung-jae et Kim Hye-su

Édité par Metropolitan Film & Video

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Le 27/11/2014
Critique

Quatre voleurs professionnels ont fait de l’escroquerie un art de vivre. Fraîchement sortie de prison, la spécialiste des coffres-forts rejoint la fine équipe lorsque le cerveau de la bande convoque ses anciens partenaires pour participer au casse du siècle. Pour mener à bien l’opération, quatre autres voleurs sont recrutés. Leur cible : un diamant de 20 millions de $.

Les Braqueurs est le quatrième film du cinéaste sud-coréen Choi Dong-hoon, après Woochi (2009), Tazza (2006) et The Big Swindle (2004), littéralement, la grande escroquerie, le seul, jusque-là, à avoir été distribué sur DVD ou Blu-ray en France.

Une caractéristique commune à ces films : l’attention portée par le réalisateur-scénariste aux gentils escrocs. Gentils jusqu’à un certain point : chatouillez-les un peu trop et Les Braqueurs n’hésitent pas dégainer !

Les éléments du scénario : le vol en équipe, un spécialiste qui sort de prison, un casino sous sécurité renforcée, une mission impossible, font automatiquement penser à Ocean’s Eleven.

Le film coréen est toutefois loin d’être un remake du film de Steven Soderbergh. Son récit, plus prolixe, nous emmène de Corée, à Séoul et Busan, jusqu’à Hong Kong et Macao. Les Braqueurs sont confrontés, non seulement à la police, mais aussi à un dangereux gangster chinois dont les sicaires tirent sans réfléchir sur tout ce qui bouge. Pire encore, ils doivent se méfier les uns des autres !

Tout ça dans un enchaînement de scènes d’action vertigineuses, principalement dans la seconde moitié du film, une fois noués les fils de l’intrigue. Une intrigue un peu trop alambiquée, peut-être, demandant un certain effort d’attention pour ne pas s’y perdre, notamment en raison du nombre important de personnages, parmi lesquels évoluent deux bien jolies Coréennes, aussi futées qu’athlétiques.

Les séquences d’action, qu’un montage attentif emboîte bien l’une à l’autre, sont filmées avec soin, sans que les trucages laissent apparaître leurs ficelles. Plusieurs rebondissements relancent la tension. La violence de nombreuses séquences est tempérée par une succession de touches humoristiques qui donnent au film des allures de comédie noire.

Un sympathique divertissement !

Édition - 8,5 / 10

Test effectué sur un check disc.

Le disque, vendu dans un boîtier anthracite, s’ouvre sur un menu animé et musical qui propose la version originale en coréen, mandarin, cantonnais et japonais, avec sous-titres français imposés, ainsi qu’un doublage en français, les deux au format DTS-HD Master Audio 5.1 (retour obligé au menu pour changer de langue). Dans la version française, certains dialogues, dans des langues autres que le coréen (mandarin, cantonnais, japonais) ne sont pas doublés, mais seulement sous-titrés.

Les suppléments sont nettement plus généreux que ceux qui complétaient l’édition américaine sortie 18 mois plus tôt.

Un making of de 25 minutes donne une bonne idée de l’ampleur de la production : extérieurs filmés dans quatre villes, une dizaine de plateaux pour le tournage en studio, un casting international.

Suit, en trois volets d’une durée cumulée de 12 minutes, un intéressant aperçu des effets spéciaux et du procédé « Technical Visual » permettant de prévisualiser des séquences en images de synthèse pour estimer leur impact, savoir où placer les caméras, avant que le tournage ne commence.

Le troisième supplément est, pour quatre scènes, pendant18 minutes, la comparaison entre film et storyboard dont les vignettes apparaissent sur l’écran à côté des séquences filmées.

Pour finir, la bande-annonce du film (en VO ou VF, selon votre choix) et celle de trois autres films d’action : Drug War de Johnnie To, grand prix du Festival du film policier de Cognac, Le Mystère des balles fantômes de Law Chi-Leung et goodbye l’Asie ! le pétaradant Need for Speed.

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Le son DTS-HD Master Audio 5.1, dynamique, ouvert sur un spectre très large allant des aigus cristallins à des basses fermes, restitue clairement les dialogues et immerge avec réalisme le spectateur dans l'ambiance des lieux, dans le bruit des villes ou le crépitement des armes automatiques.

Crédits images : © Showbox/Mediaplex, CJ Venture Investment, KM Culture

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
8,5 / 10
Avis

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Philippe Gautreau
Le 27 novembre 2014
Un audacieux braquage par une équipe de jeunes escrocs avec de belles filles qui n’ont pas les deux pieds dans le même sabot ! Action et suspense ont répondu à l’appel dans une réalisation soignée.

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