Réalisé par Joe Begos
Avec
Graham Skipper, Vanessa Leigh et Josh Ethier
Édité par Marco Polo Production
Maine, un soir d’octobre 1987. Seth arrive en voiture chez son meilleur ami Mark, terrorisé : Rob a disparu devant ses yeux dans un éclair de lumière. Mark disparaît à son tour. Deux ans plus tard, Seth rêve que Mark, laissé pour mort, est de retour…
Almost Human (à ne pas confondre avec l’excellente série créée par J.H. Wyman et coproduite par J.J. Abrams dont on attend toujours la sortie sur DVD en France) est le premier long métrage de Joe Begos, l’homme à tout faire du film, à la fois réalisateur, scénariste, chef opérateur et producteur, présenté au festival de Toronto en 2013 dans la sélection Midnight Madness.
Almost Human nous arrive directement en vidéo. Manifestement tourné avec des moyens dérisoires, il exploite, sans beaucoup d’inspiration, le thème de L’Invasion des profanateurs de sépultures, réalisé par Don Siegel en 1956 et de son remake, L’Invasion des profanateurs, réalisé par Philip Kaufman en 1978.
Le réalisateur sait se servir d’une caméra. Mais le manque d’épaisseur et d’inventivité du scénario dessert ce premier film. L’option » grand guignol » fait défiler une grande variété d’armes fatales : poignard, couteau de cuisine, carabine, fusil de chasse, hache, tronçonneuse, bloc de pierre, feuillette de boucher et, plus insolite, une scie à métaux. Tout l’arsenal pour éclabousser copieusement l’écran d’hémoglobine. Mais, malheureusement au détriment de l’essentiel, du mystère et de la tension dramatique.
Le test a été effectué sur un check disc. Le Blu-ray est vendu dans un boîtier d’un rouge approprié à son contenu, qui ne pèse pas très lourd : le film ne dure que 79 minutes (70 sans l’interminable générique de fin) et il n’est complété par aucun bonus.
Le menu animé et musical propose le film en version originale (avec sous-titres français imposés) et un doublage dans notre langue, les deux au format DTS-HD Master Audio 5.1.
L’image (1.78, codec AVC), peu précise, souffre des contrastes mous, de blancs grisounnets, de noirs poreux et d’un étalonnage des couleurs hasardeux qui fait passer les visages du rose au verdâtre.
Le son répartit la musique et les dialogues sur toutes les voies, plus en force qu’en finesse et avec quelques maladresses : par exemple le bruit excessivement réverbéré des pas de Seth vers la fin du film.
Crédits images : © Marco Polo