Abbas Kiarostami : Les années Kanoon : le test complet du Blu-ray

Édition Collector Limitée Blu-ray + DVD

Réalisé par Abbas Kiarostami

Édité par Potemkine Films

Voir la fiche technique

Avatar Par
Le 11/06/2021
Critique

La collection des films produits par l’Institut Kanoon, inédits en vidéo pour la plupart, un utile complément pour la connaissance de l’oeuvre d’Abbas Kiarostami.

Abbas Kiarostami : Les années Kanoon

Abbas Kiarostami est appelé à participer aux activités de Kanoon, l’Institut pour le développement intellectuel de la jeunesse. Fondé en 1965 par Farah Diba, l’épouse du Shah d’Iran, il a survécu à la révolution islamique. C’est là qu’il tourne son tout premier film, Le Pain et la rue, au début d’une série de fictions et documentaires produits par Kanoon. Presque tous inédits en vidéo, ils sont réunis dans ce coffret.

Abbas Kiarostami : Les années Kanoon propose 18 films, documentaires et fictions, courts et longs métrages réalisés de 1970 à 1989.

Sur le Blu-ray 1 :

Le Pain et la rue (Nan va koutcheh, 1970, 11’, noir et blanc, 1.33:1, fiction). Sur un scénario de Taghi Kiarostami, frère du cinéaste. Un pain sous le bras, un garçonnet est bloqué dans la rue par un chien dont il a peur. Prudemment, il emboîte le pas d’un vieil homme…

La Récréation (Zang-e tafrih, 1972, 15’, noir et blanc, 1.33:1, fiction). Dara, seul sous le préau d’une école, reçoit des coups de badine sur les doigts : le ballon avec lequel il jouait a cassé une vitre. Pour rentrer chez lui, il fait un détour semé d’embûches…

Expérience (Tadjrebeh, 1973, 56’, noir et blanc, 1.78:1, fiction). Téhéran. Mammad, 14 ans, assure les petites tâches chez un photographe revêche. Tous les matins, il enfile un costume et astique ses chaussures pour attirer l’attention d’une collégienne d’un quartier huppé quand elle attend le car scolaire. Il lui vient une idée pour l’approcher…

Le Passager (Mossafer, 1974, 74’, noir et blanc, fiction). Ghassem, redoublant, moins intéressé par l’école que par le football, n’a qu’une idée en tête : assister à un match important à Téhéran, en cachette de ses parents. Il lui manque 25 tomans pour le transport et le billet. Pas une mince affaire !

Le Costume de mariage (Lebassi baraye arossi, 1975, 60’, couleurs, 1.66:1, fiction). L’apprenti d’un tailleur accepte de prêter à un ami, pour une soirée, un costume que le client doit récupérer le lendemain matin…

Le Choeur (Hamsarayan, 1982, 17’, couleurs, 1.33:1, fiction). En rentrant chez lui, gêné par le vacarme d’un marteau-piqueur, un vieil homme enlève son aide auditive. Il n’entend pas ses deux petites-filles lui demander d’ouvrir la porte…

Abbas Kiarostami : Les années Kanoon

Sur le Blu-ray 2 :

Les Élèves du cours préparatoire (Avaliha, 1985, 80’, couleurs, 1.33:1, documentaire). Le directeur d’une école primaire arbitre des différends entre élèves en les invitant à dire la vérité, à s’excuser et à pardonner. Il convoque les parents en cas de retards répétés, rappelle les règles de vie commune, inflige éventuellement des sanctions…

Devoirs du soir (Mashgh-e shab, 1989, 77’, couleurs, 1.33:1, documentaire). Le matin, la prière collective est psalmodiée, mot par mot, par une femme en niqab et reprise en choeur par des élèves réunis dans la cour. La gymnastique rythmée par des chants fustigeant l’ennemi Hussein : « Les hommes de Saddam seront anéantis ! Les islamistes sont vainqueurs ! ». Abbas Kiarostami, hors champ, conduit l’entretien avec des élèves. Les devoirs n’occupent pas tout le temps passé à la maison par les enfants, l’aide des parents est illusoire (37% sont analphabètes).

Deux solutions pour un problème (Dow rahehal baraye yek massaleh, 1975, 5’, couleurs, 1.33:1, documentaire). Comment Nader et Dara, deux amis, auraient pu éviter de s’affronter.

Moi aussi, je peux (Man ham mitounam, 1975, 4’, animation, couleurs, 1.33:1, documentaire). Des enfants l’affirment : « Moi aussi, je peux sauter comme un kangourou, ramper comme un asticot, nager comme un poisson… »

Les Couleurs (Rangha, 1976, 16’, couleurs, 1.33:1, documentaire). Une suite d’objets rouges, verts, jaunes, bleus, oranges, blancs, violets, noirs.

Comment utiliser son temps libre : la peinture (Az oghat-e farāghat-e khod chegouneh estefādeh konim?, 1977, 18’ couleurs, 1.33:1, documentaire). Les étapes à suivre pour repeindre chez soi : élimination de la peinture écaillée, préparation des surfaces par l’enduit, ponçage, application de la peinture…

Rage de dents (Dandān dard, 1980, 26’, couleurs, 1.33:1, documentaire). Mohammad-Reza est sage, a de bonnes notes à l’école… mais oublie de se laver les dents avant d’aller au lit. Une claire explication de la formation des caries et de leur prévention par une bonne hygiène quotidienne…

Sur le Blu-ray 3 :

Hommage aux professeurs (Bozorgdasht-e mo’allem, 1977, 17’, couleurs, 1.33:1, documentaire). Des enseignants, hommes et femmes, disent leur attachement à leur métier, la conscience qu’ils ont de son importance, mais aussi le manque de considération qu’ils ressentent, traduit notamment par un salaire de misère. Ce à quoi un homme chapeauté, probablement un responsable de l’éducation nationale, répond que l’enseignant doit travailler « pour satisfaire sa conscience et obéir à la volonté divine »…

Ordre ou désordre ? (Be tartib yā bedun-e tartib, 1981, 17’, couleurs, 1.33:1, fiction). Sortir des classes, se désaltérer à la fontaine au milieu de la cour, monter à bord d’un bus scolaire, prendre un passage piéton… Mieux vaut faire tout cela dans l’ordre !

Solution (Rah-e hal, 1978, 11’, couleurs, 1.33:1, fiction). Sur le bord d’une route de montagne, un hiver, un homme avec une roue de voiture fait du stop…

Le Concitoyen (Hamshahri, 1983, 51’, couleurs, 1.33:1, documentaire). Un plan de 1980 pour réguler la circulation dans les rues de Téhéran interdit aux véhicules privés l’accès au centre, à certaines heures. La caméra, plantée à l’une des entrées de la zone, montre que l’agent chargé de contrôler l’application de la mesure n’a pas la tâche facile, chacun faisant valoir une bonne raison : « Pourquoi est-il passé alors que je ne peux pas ? ». « Nous avons un martyr à l’hôpital » se révèle un efficace sésame !

Cas numéro 1, cas numéro 2 (Ghazieh-e shekl-e avval, ghazieh-e shekl-e dovvom, 1979, 48’, couleurs, 1.33:1, documentaire). Un professeur dessine au tableau noir une coupe de l’oreille. Il doit s’interrompre, gêné par le battement rythmique semblant venir du fond de la classe, qui reprend dès qu’il lui tourne le dos. Il exclut pendant une semaine les sept élèves des deux derniers rangs. Après quelques jours, un des sept dénonce le coupable. A-t-il bien agi ? Le silence des autres élèves était-il justifié ? Ce sont les deux questions posées à des parents d’élèves, à un pédagogue, au ministre de l’éducation et à d’autres… Un nette majorité approuve la résistance collective des élèves « contre l’ordre arbitraire ». Le film, tourné tout au début de la révolution de 1979, sera interdit quand les ayatollahs accapareront tous les pouvoirs, tout comme Hommage aux professeurs simplement parce qu’il montre des femmes sans tchador.

Abbas Kiarostami : Les années Kanoon

Abbas Kiarostami : Les années Kanoon permet de vérifier, avec Le Pain et la rue, les dispositions naturelles du réalisateur pour le septième art et, film après film, de percevoir la naissance d’un style personnel, d’un cinéma naturaliste, filmé par une caméra à la hauteur des yeux des enfants, ne montrant souvent que le corps des adultes, sans leur visage. La caméra semble s’être faite oublier.

La dimension documentaire des dix-huit films, y compris des fictions, témoigne des conditions de vie imposés par l’obscurantisme religieux à tout un peuple dépossédé de tout espoir d’accéder à la démocratie après la chute du régime autoritaire du Shah. Les effets de la dictature des ayatollahs sont immédiatement visibles : les femmes qu’on voyait vêtues d’habits colorés, cheveux au vent, ont dû se camoufler sous un niqab noir. Finis l’entraînement au karaté des garçons et des filles, en commun, les classes mixtes vues dans Deux solutions pour un problème !

Abbas Kiarostami : Les années Kanoon propose des films d’un intérêt variable : Rage de dents et Comment utiliser son temps libre : la peinture, en dépit d’une bonne qualité esthétique, sont en dessous du niveau des autres. Beaucoup dressent un état des lieux sans concession de la société iranienne, bien que le réalisateur se soit toujours défendu de se mêler de politique. Plusieurs films montrent des enfants sortis de l’école à 13 ou 14 ans, définitivement englués dans leur environnement social, exploités en tant qu’apprentis. Des enfants que les adultes n’écoutent pas, regardent à peine, plus enclins à les punir qu’à les encourager.

Les Devoirs du soir, notamment, est un sévère réquisitoire contre le système éducatif iranien et ses « méthodes moyenâgeuses », avec un enseignement religieux à apprendre par coeur, sous une pression et une répression qui étouffent la créativité des enfants, sans « leur apprendre à penser ». Quand il ne les endoctrine pas en les obligeant, dans la cour de récréation à hurler la haine de l’ennemi irakien, ce qui fera dire à un des élèves, interrogé sur son futur métier : « - Je veux être pilote. - Pourquoi ? - Pour tuer Saddam ! »

Avec Abbas Kiarostami : Les années Kanoon, Potemkine Films et MK2 enrichissent utilement la liste, déjà longue, des films du plus grand cinéaste iranien en mettant, pour la première fois, à la disposition du cinéphile une collection des films du début de sa carrière de réalisateur, après avoir réédité, avec des bonus exclusifs, une dizaine de films, dont des oeuvres majeures que sont Le Goût de la cerise (Ta’m e guilass, 1997), Le Vent nous emportera (Bad ma ra khahad bord, 1999). Rappelons également, que Potemkine Films vient d’éditer son oeuvre ultime, un essai insolite, 24 Frames.

Abbas Kiarostami : Les années Kanoon

Présentation - 3,0 / 5

Abbas Kiarostami : Les années Kanoon propose 18 films, courts et longs métrages, d’une durée cumulée de 603 minutes et 12 compléments (131 minutes, répartis sur trois Blu-ray BD-50 et sur un DVD-5). Films et compléments sont également supportés, dans cette édition combo, sur 4 DVD-9. Les huit disques sont logés dans un coffret, non fourni pour le test, effectué sur les seuls Blu-ray et le DVD-5.

Les menus animés et musicaux proposent les films dans leur version originale, en farsi, avec sous-titres optionnels, au format audio DTS-HD Master Audio 2.0 mono.

Tous les films ont été restaurés en 2018 et 2019 par L’Immagine Ritrovata à Paris et à Bologne. Les meilleures sources disponibles, choisies dans un impressionnant stock de bobines récupérées dans plusieurs pays, ont été scannées en 4K, réparées manuellement avant utilisation d’outils numériques pour une matrice 2K.

Bonus - 5,0 / 5

Les bonus, tous exclusifs, sont, pour la plupart, des analyses par Jean-Michel Frodon et Agnès Devictor, deux spécialistes du cinéma iranien, coauteurs de Abbas Kiarostami, l’oeuvre ouverte (Gallimard 1er avril 2021). Deux analyses sont faites par Alain Bergala, critique, essayiste et réalisateur, auteur d’Esthétique du film - 125 ans de théorie et de cinéma (Armand Colin, 5e édition, 31 mars 2021).

Sur le Blu-ray 1 :

Présentation des films par Jean-Michel Frodon (8’). Les premiers films d’Abbas Kiarostami, produits par le Kanoon, mettent en scène des enfants, sans aucune mièvrerie. Il invente, pour son tout premier film, Le Pain et la rue, un modèle qu’il va reproduire pour des récits d’un réalisme très simple, avec une leçon : pour se sortir d’une situation difficile, on a besoin d’un autre. Le sujet peut être dur, comme dans Le Passager, son premier long métrage. Un cinéma « du côté de l’énergie, de la vitalité (…) sur les rapports de pouvoir ». Des films à forte dimension documentaire, « qui ne sont pas résumables par leur seul argument », d’où sont exclus les très riches et les religieux.

Un éclairage sur Le Pain et la rue : Duel dans la ruelle (5’, Margot Grenier, Potemkine 2019).

Un éclairage sur Le Passager (11’, Margot Grenier, Potemkine 2019).

Un éclairage sur Expérience (12’, Margot Grenier, Potemkine 2019).

D’intelligentes analyses des films. Destinées aux enfants, elles intéresseront aussi les adultes.

Sur le Blu-ray 2 :

Présentation des films par Agnès Devictor (8’). Les films tournés par Kiarostami pour Kanoon comportent tous un message simple, mais jamais simpliste. Deux solutions pour un problème, par exemple, privilégie la recherche d’un compromis, au détriment de la traditionnelle loi du talion. L’impact des messages est renforcé par l’émotion dans La Rage de dents. Agnès Devictor met en lumière les atouts de films pédagogiques, tels Les Couleurs et Comment utiliser son temps libre : la peinture.

Analyse de Devoirs du soir par Alain Bergala (15’, La Bête Lumineuse, 2020). Abbas Kiarostami a choisi de tourner le film dans l’école de son fils, dans un environnement plutôt privilégié. On ressent, par le dispositif des interrogatoires, l’angoisse d’une punition et la « détresse » des enfants contrôlés par leurs parents et par leurs frères et soeurs aînés, par la religion, au point qu’ils cherchent la bonne réponse à donner à chaque question, au lieu de dire spontanément la vérité. Pour éviter la censure de la scène de la prière collective dans la cour d’école, où la caméra s’attarde sur le chahut des élèves, Kiarostami a trouvé une pirouette : couper le son… « par respect pour la religion », précise-t-il !

Abbas Kiarostami : Les années Kanoon

Sur le Blu-ray 3 :

Analyse de Solution par Alain Bregala (12’, La Bête Lumineuse, 2020). Film muet, musical, linéaire, probablement difficile à tourner. S’il a l’air de ne rien vouloir démontrer, il est pourtant révélateur du cinéma kiarostamien, avec les thèmes de l’entraide, du blocage dont on peut toujours sortir, voire jusqu’à trouver l’euphorie.

Analyse de Cas numéro 1, cas numéro 2 par Agnès Devictor et Jean-Michel Frodon (19’, La Bête Lumineuse, 2020). « Le plus grand film sur la révolution iranienne de 1979 », filmé à un « moment charnière » où la révolution n’est pas encore islamique, où la liberté de parole retrouvée existait encore, dans lequel Kiarostami pose la même question à plusieurs représentants du gouvernement provisoire et fait ressortir leurs divergences.

Sur le DVD de bonus :

Le Kanoon, raconté par Agnès Devictor (25’, La Bête Lumineuse, 2020). Institution pédagogique fondée en 1965 par Farah Diba, frappée par le manque d’ouvrages pour la jeunesse dans un pays de littérature et de poésie, rassemble des écrivains et des artistes dans le but de faciliter la transmission à la jeunesse de la culture, avec l’ouverture de centres à Téhéran et en province, où l’on enseigne écriture, musique, arts plastiques… Il occupera une place majeure dans la production culturelle, y compris cinématographique. Le Pain et la rue sera projeté, avec deux autres films iraniens, au Festival de films pour enfants, créé en 1966, qui montrait jusque-là surtout des films étrangers. Des films aux enjeux esthétiques, mais aussi éthiques et politiques, garderont la marque de Kanoon qui ouvrit des salles de cinéma dans des villages et atteignit les endroits les plus reculés avec un cinéma mobile. Après quelques purges, le Kanoon survécut à la révolution islamique et contribua à la renommée internationale du cinéma iranien en continuant de produire des films de qualité, tels Le Coureur (Davandeh, Amir Naderi 1984), Bashú, le petit étranger (Bashú, gharibeye koochak, Bahram Beizai, 1989), suscitant une réflexion éthique et politique. Kiarostami va, jusqu’en 2000, animer des ateliers et enseigner la pratique de la réalisation. Le Kanoon, s’il n’a plus la même aura internationale, est encore actif aujourd’hui et l’Iran a gardé sa bonne place dans le cinéma d’animation.

L’Histoire d’une restauration (14’, MK2, 2020) par L’Immagine Ritrovata, Paris et Bologne, avec Thomas Rosso et Olivier Masclet. Commandée par MK2 en 2017, la restauration des 18 films s’est faite à Paris et à Bologne. Toutes les bobines, la plupart venant d’Iran, ont été numérisées en 4K, pour faciliter la reconnaissance et la comparaison des bonnes versions, puis la réparation manuelle des perforations, des collures, le nettoyage des salissures… Les pellicules réparées ont été scannées en 4K pour que commence la phase numérique de la restauration en 2K, avec une récupération des parties endommagées ou manquantes par interpolation d’images successives, avec une élimination des défauts : réticulation, peau de serpent, taches, rayures… De délicats arbitrages ont été faits, avec le souci de conserver l’aspect granuleux de l’original, tout en le rendant très lisible. Vient alors l’étalonnage, une étape délicate et cruciale du processus, faute de référence, opérée sous la supervision de Bahman Kiarostami, fils du réalisateur. Le son, récupéré sur les négatifs, a, lui aussi, été restauré, avec le même souci de « garder la couleur des voix », au prix d’un peu de souffle. Un des bénéfices de la restauration est la prolongation de la vie de la source originale, la pellicule.

À hauteur d’enfants (2’, MK2, 2020), montage par Nicolas Longinotti d’une sélection de plans extraits de films de Kiarostami : « J’essaie de regarder le monde et la vie depuis le point de vue d’un enfant », assurait-il.

Abbas Kiarostami : Les années Kanoon

Image - 4,0 / 5

L’image (1.33:1, ou 1.66:1 et 1.78:1 pour deux films, 1080p, AVC), après une soigneuse restauration, assure le confort du visionnage. La sage décision d’assigner des limites à la restauration numérique pour éviter de dénaturer l’oeuvre originale, filmée avec des moyens légers, parfois en 16 mm, entraîne une définition variable, de bonne pour Expérience à moyenne pour Le Passager. Subsistent, çà et là, quelques marques de dégradation du support original, mais rien de vraiment gênant. La même prudence a guidé le réétalonnage des films : parfait pour le noir et blanc, il laisse apparaître dans les films en couleurs une légère dominante verdâtre.

Son - 4,0 / 5

Le son DTS-HD Master Audio 2.0 mono a, lui aussi, été délicatement restauré, à partir de négatifs, dans le respect de l’oeuvre originale, au prix d’un souffle rémanent, contenu à un niveau suffisamment discret pour qu’il ne soit pas gênant. Les bruits parasites, qu’on imagine nombreux, ont été éliminés.

Crédits images : © Kanoon

Configuration de test
  • Vidéo projecteur SONY VPL-VW790ES
  • Sony UBP-X800M2
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • Diagonale image 275 cm
Note du disque
Avis

Moyenne

5,0
5
1
4
0
3
0
2
0
1
0

Je donne mon avis !

Avatar
Philippe Gautreau
Le 12 juin 2021
Potemkine Films et MK2 enrichissent utilement la liste, déjà longue, des films disponibles en vidéo d’Abbas Kiarostami, le plus grand cinéaste iranien, en mettant, pour la première fois, à la disposition du cinéphile une collection des films du début de sa carrière de réalisateur.

Lire les avis »

Multimédia

Proposer une bande-annonce

Du même auteur
(publicité)

(publicité)