Le Jour où la Terre prit feu + Le Cirque des horreurs (1960) : le test complet du Blu-ray

The Day the Earth Caught Fire + Circus of Horrors

Combo Blu-ray + DVD

Réalisé par Val Guest
Avec Janet Munro, Leo McKern et Edward Judd

Édité par Studiocanal

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Le 31/10/2023
Critique

Un des meilleurs films fantastiques du cinéaste anglais Val Guest + Un classique du cinéma fantastique anglais des années 1960 et le titre le plus célèbre signé par Hayers.

Le Jour où la Terre prit feu + Le Cirque des horreurs

LE JOUR OÙ LA TERRE PRIT FEU

Londres (Angleterre) 1961 : les rues sont silencieuses ; la chaleur commence à faire fondre les machines à écrire et même les téléphones dans l’immeuble du journal Daily Express, à présent abandonné. Le journaliste Peter Stenning se souvient que, trois mois plus tôt, des expériences atomiques ont désaxé la Terre et, pire, modifié son orbite en la rapprochant inexorablement du Soleil. Catastrophes climatiques, maladies provoquées par la chaleur, désorganisation sociale, mort et folie s’abattent sur la surface du globe. Retour au présent : Peter attend le résultat d’une expérience atomique de la dernière chance qui pourrait rétablir notre planète sur ses bases : sera-t-elle suffisante ?

Le jour où la Terre prit feu (The Day the Earth Caught Fire, GB 1961) produit, co-écrit et réalisé par Val Guest (1911-2006) est un de ses bons films de science-fiction, après Le Monstre (Quatermass Xperiment / The Creeping Unknown, GB 1955) et [PROGRAM()] - Terre contre Satellite (Quatermass II, GB 1957) qu’il avait réalisés pour la Hammer Films (*). Pendant longtemps, il ne fut connu en France que sous titre belge Le Jour où la Terre brûlera en raison d’une exploitation française erratique. Son scénario développe une hypothèse terrifiante dont les conséquences écologiques et sociologiques sont méticuleusement brossées à mesure que l’action progresse : inquiétude, peur, terreur, catastrophes climatiques, désorganisation urbaine puis mondiale. Co-écrit par Wolf Mankowitz et Val Guest, il repose fondamentalement sur la peur d’une eschatologie atomique, le thème majeur de la science-fiction cinématographique mondiale des années 1950-1960, du Japon aux USA en passant par l’Angleterre. Notez que l’angoisse d’une fin du monde, provoquée par la course aux armements atomiques, était déjà assez clairement présente dans cet autre très beau Hammer Films qu’était Le Redoutable Homme des neiges (GB 1957) de Val Guest.

Notez que la copie exploitée aux USA par Universal rajouta le son optimiste des cloches durant les derniers plans, suggérant le succès de l’ultime opération atomique terrestre pour rétablir l’équilibre alors que Val Guest préservait au contraire l’ambivalence et l’inquiétude jusqu’à la fin. Le réalisme repose aussi sur l’emploi de décors réels (l’imprimerie gigantesque d’un des journaux de la célèbre Fleet Street, les véritables bureaux d’un ministère) et sur d’assez nombreux plans documentaires d’extérieurs du monde entier, Les effets spéciaux sont parfois amples et bien intégrés à l’action (le brouillard et ses conséquences urbaines).

Le Jour où la Terre prit feu + Le Cirque des horreurs

Le casting réserve d’honorables surprises au cinéphile qui pourra reconnaître l’érotique Pamela Green (la modèle nue photographiée l’année précédente par Karl Heinz Boehm dans Le Voyeur de Michael Powell) et l’acteur Michael Caine pas encore célèbre, ici dans un minuscule rôle de policeman : ils ne sont crédités ni l’un ni l’autre au générique. Notez, à propos d’érotisme, que la mignonne Janet Munro apparaît demi-nue une fraction de seconde (reflet du miroir de sa salle de bain). A l’origine, le rôle du journaliste avait été écrit en songeant à l’acteur Richard Burton (ce qui explique la relative importance de l’alcool et des femmes dans la présentation de son personnage) mais son cachet s’avéra trop élevé pour la production. Sur le plan plastique, beau Dyaliscope particulièrement bien utilisé par le directeur photo Harry Waxman durant certaines séquences (le dialogue de Edward Judd et de Janet Munro dans le parc d’attraction, entre ciel et terre) et dont l’emploi est rehaussé, au début et à la fin, par une pellicule teintée rendant presque palpable la terrible chaleur qui menace l’humanité. Toutes les copies 35mm exploitées n’auraient pas bénéficié de cet effet : certaines auraient été exploitées en simple N&B du début à la fin. Notez la sobriété de Guest qui renonce à filmer les explosions atomiques : cela peut s’expliquer par un désir de rupture. Des titres aussi variés que Le Démon des eaux troubles (Hell and High Water, USA 1954) et que Rodan (Radon, Jap. 1956 ) d’Inoshiro Honda avaient déjà montré durant leur générique ou pré-générique d’ouverture des explosions atomiques (**). Depuis dix ans, on en voyait dans d’assez nombreux titres appartenant à des genres divers (guerre, espionnage, science-fiction) ; Guest fit l’économie de ce qui était presque devenu un poncif. Là aussi, son originalité mérite d’être notée.

(*) Il faudrait rééditer chez nous ces deux titres au format large correctement respecté : les anciennes éditions DVD Metropolitan Seven 7 de 2005 étaient recadrées au format standard 1.37 compatible 4/3. Le titre de 1955 a, depuis, heureusement été édité en 2014 par Kino Lorber aux USA au format large correct 1.66 compatible 16/9. Celui de 1957 a été édité plus tard par Shout Factory au format large 1.75 compatible 16/9 (ce qui n’est certes pas le format original 1.66 mais constitue cependant un net progrès par rapport au 1.37).

(**) Explosions atomiques uniquement visibles, concernant le film fantastique de Inoshiro Honda, sur le pré-générique de ses copies américaines remontées. En France, la VF d’époque exploitée au cinéma (et occasionnellement programmée par la Cinémathèque française à l’époque du Palais de Chaillot) les montrait car elle avait été montée sur une copie américaine. On pouvait encore les visionner sur son édition VHS Secam française distribuée en 1985 par American Vidéo mais plus sur le DVD Studio Canal présenté en novembre 2001 par Jean-Pierre Dionnet qui ne montrait que la VOSTF japonaise. Sévère lacune qu’il faudra bien un jour combler par une nouvelle édition française Blu-ray de ce grand classique de 1956, comportant enfin le minimum cinéphilique exigible, à savoir VOSTF de la version japonaise + VF d’époque de la version américaine.

Le Jour où la Terre prit feu + Le Cirque des horreurs

LE CIRQUE DES HORREURS

Angleterre 1947 : contraint de fuir la police après une opération dangereuse, le chirurgien Rossiter force un barrage, tue un policier et se retrouve victime d’un grave accident de voiture. Il change de visage avec l’aide de sa compagne Angela et de son frère Martin. Tous trois passent en France, jusqu’à Bordeaux où Rossiter devient l’unique propriétaire d’un cirque, sous le nom d’emprunt de « Bernard Schüler ». Cette couverture lui permet de poursuivre ses expériences en embauchant des femmes criminelles défigurées auxquelles il redonne leur beauté. Revers de la médaille : elles tombent sous son emprise. Les années suivantes, une série d’accidents mortels confère au cirque une sinistre réputation qui attire le public autant que la beauté de ses vedettes féminines. En 1957, Rossiter, amoureux de sa nouvelle vedette Mélina, estime ne plus avoir à craindre de revenir en Angleterre. Rien n’est pourtant moins sûr.

Le Cirque des horreurs (Circus of Horrors, GB 1960) de Sidney Hayers - monteur talentueux passé à la mise en scène et dont c’était le troisième film en tant que réalisateur - fut considéré dès les années 1970 comme un classique du cinéma fantastique.

Le scénario de George Baxt, ample et conçu comme une sorte de cercle tragique (auquel le thème grec antique primordial de la reconnaissance sert de fondement), est tout autant un hommage évident au cinéaste Tod Browning. Le film de Hayers relève en effet du fantastique non seulement sur le plan thématique (un chirurgien fou démiurgique obsédé par la beauté mais considérant chacune de ses patientes comme son oeuvre d’art davantage que comme un être humain autonome) mais encore sur le plan esthétique. Le cirque et, tout aussi bien, les fêtes foraines sont des lieux d’élection du mystère voire du crime ou de l’épouvante dans l’histoire du cinéma fantastique. Qu’il suffise de citer des cinéastes tels que Robert Wiene (1920), Tod Browning (surtout à partir de 1927), Edmund Goulding (1947), John Brahm (1954), Freddie Francis (1967), Jim O’Connolly (1967), H.G. Lewis (1970), Robert Young (1972), Tobe Hooper (1981) !

Le Jour où la Terre prit feu + Le Cirque des horreurs

Le surréalisme agressif du Cirque des horreurs est amplifié au moyen des couleurs acides et vives de la photographie de Douglas Slocombe, au moyen aussi des rebondissements d’une intrigue alliant érotisme, crimes spectaculaires, névrose et folie. Le casting est historiquement remarquable et sa section féminine est assurément une des plus riches du cinéma-bis anglais fantastique de la période 1955-1960. Concernant d’ailleurs l’érotisme, la copie exploitée en France était légèrement plus corsée que celle exploitée en Angleterre : un plan au moins (ici absent mais exploité en France, au moins sur la copie VF projetée au Colorado du boulevard de Clichy à Paris dans les années 1975) révélait davantage le corps dénudé d’Yvonne Romain à l’issue de son étreinte avec Anton Diffring. Un autre plan aurait existé (ici aussi absent mais, en revanche, jamais exploité en France : on n’en connaît chez nous que des photogrammes), celui du buste nu de Vanda Hudson. Le film fut tourné avec le concours du réel cirque Billy Smart : c’est probablement pour cette raison que le scénariste a choisi le pseudonyme « Bernard Schüler » pour le personnage d’Anton Diffring. Leurs initiales étant les mêmes, on pouvait conserver à l’image les marquages « B.S. » sur les roulottes et les tentes du véritable cirque.

Cet étrange roman-photo surréaliste qu’est Le Cirque des horreurs comporte un réalisme social et historique récurrent qui renforce encore sa constante virulence : souvenirs de la Seconde guerre mondiale et de ses bombes qui défiguraient les petites filles, pauvreté et ruine des campagnes françaises en 1947, prostitution et proxénétisme pathogènes engendrant meurtres et violences.

Sidney Hayers a peu servi le fantastique si on examine sa filmographie générique qui peut cependant réserver de bonnes surprises (par exemple certains des épisodes qu’il signa pour la série TV Chapeau melon et bottes de cuir) car il a, parfois, retrouvé l’inspiration : qu’on se souvienne par exemple de ce mélange inquiétant de réalisme social et de délire surréaliste qui parcourait son assez étonnant film noir policier Violence en sous-sol (Revenge, GB 1971) qu’il faudrait éditer chez nous.

Le Jour où la Terre prit feu + Le Cirque des horreurs

Présentation - 2,5 / 5

LE JOUR OÙ LA TERRE PRIT FEU : 2.5

1 Digipack combo contenant 2 films (celui de Sidney Hayers + celui de Val Guest) sur 2 Blu-ray BD50 région B + 2 DVD9 zone 2 PAL édités par Studio Canal, collection Make My Day ! ( volume 54) dirigée par Jean-Baptiste Thoret, le 07 décembre 2023. Image couleurs au format 2.40 compatible 16/9. Son DTS-HD Master Audio VOSTF 2.0 dual mono (sur Blu-ray). Durée cinéma film : .99 min. 30 sec. environ. Suppléments : présentation du film par J.B. Thoret + Philipp Rouyer. Belle illustration (étui, boîtier, sérigraphie) aux normes graphiques de la collection qui réussit à présenter les deux titres sur un seul visuel. Deux petites erreurs de datation au verso de l’étui et du boîtier : le film de Val Guest ne date ni de 1962 (comme mentionné sur la fiche technique écrite en trop petits caractères) ni de 1963 (comme mentionné dans la note critique en caractères plus lisibles) mais de 1961 (mentionné sur le copyright du générique d’ouverture du film). Le rangement des 4 disques n’est pas intuitif ni très pratique : j’aurais préféré une édition single pour chaque titre.

Le Jour où la Terre prit feu + Le Cirque des horreurs

LE CIRQUE DES HORREURS : 2.5

1 Digipack combo contenant 2 films (Le Cirque des horreurs de Sidney Hayers + Le Jour où la Terre prit feu de Val Guest) sur 2 Blu-ray BD50 région B + 2 DVD9 zone 2 PAL édités par Studio Canal, collection Make My Day ! ( volume 54) dirigée par Jean-Baptiste Thoret, le 07 décembre 2023. Image couleurs au format 1.66 compatible 16/9. Son DTS-HD Master Audio VOSTF 2.0 dual mono (sur Blu-ray). Durée cinéma film (sur Blu-ray) : 92 min. environ. Suppléments : présentation du film par J.B. Thoret + présentation et analyse par Philippe Rouyer. Belle illustration (étui, boîtier, sérigraphie) aux normes graphiques de la collection mais les fiches techniques et les génériques des deux titres sont écrits en franchement trop petits caractères au verso de l’étui et du boîtier. Possibilité de changer de piste-son à la volée.

Le Jour où la Terre prit feu + Le Cirque des horreurs

Bonus - 2,5 / 5

LE JOUR OÙ LA TERRE PRIT FEU : 2

Présentation du film par Jean-Baptiste Thoret (8 min. environ) : elle situe bien le titre dans l’histoire du cinéma de science-fiction et détaille succinctement quelques-unes de ses qualités esthétiques et thématiques. Intéressante distinction générique entre science-fiction pré-apocalyptique et post-apocalytique, le film de Guest ressortant de la première catégorie. Un seul bémol : l’éloge excessif du film antérieur de Ranald McDougall. Aucune illustration mis à part un plan fixe devant lequel s’exprime le locuteur.

Analyse par Philippe Rouyer (30 min. environ) : Quelques extraits commentés (parfois recouverts par la voix de Rouyer, parfois maintenus en VOSTF avec leurs dialogues) donnent lieu à des remarques parfois pertinentes (sur la dimension érotique du scénario, certes secondaire mais néanmoins bien réelle), parfois un peu moins car frôlant occasionnellement la paraphrase du scénario (le réalisme du fait que les journalistes aillent au pub après le travail). Et un peu trop long.

Edition spéciale contenant quelques informations et beaucoup de remarques critiques mais pas de documents d’histoire du cinéma. Pour ces derniers, il faut se tourner vers les éditions anglaises et américaines. Le cinéphile anglophone pourra ainsi considérablement augmenter ses connaissances en visionnant les très nombreux bonus de l’édition anglaise Blu-ray BFI de 2014, parmi lesquels une remarquable galerie affiches et photos.

Le Jour où la Terre prit feu + Le Cirque des horreurs

LE CIRQUE DES HORREURS : 2.5

Présentation du film par Jean-Baptiste Thoret (5 min. environ sur Blu-ray) : elle situe bien le titre dans l’histoire du cinéma et détaille succinctement quelques-unes de ses qualités esthétiques et thématiques. Attention cependant : Le Cirque des horreurs n’a pas été « tourné en CinemaScope » (format 2.35) comme l’assure trop rapidement Thoret. D’autre part, Les Mains d’Orlac n’est pas particulièrement représentatif du « cinéma fantastique de la chair des années 1960 » dans la mesure où la version signée Edmond T. Gréville (GB-Fr. 1960) à laquelle il fait allusion, est la troisième adaptation cinématographique, après celles signées par Karl Freund (USA 1935) et par Robert Wiene (All.1924), d’un roman homonyme de Maurice Renard édité en 1920. Cette phénoménologie du corps a toujours inspiré l’histoire de la littérature puis du cinéma fantastique : elle en est, à vrai dire, une composante ontologique.

Analyse par Philippe Rouyer(30 min. environ sur Blu-ray) : très bonne et sympathique présentation, situant plus en détails le titre dans le cadre de l’histoire du cinéma fantastique anglais. Quelques informations bienvenues sur Hayers, sur la société de production anglaise (distribuée par AIP aux USA) du film. Quelques extraits bien commentés (le meurtre au couteau de Vanda Hudson et son montage hitchcockien). Meilleure que sa présentation du film de Val Guest disponible dans le même volume 54 de cette collection.

Honorable édition spéciale sur le plan critique et même historique (en dépit des quelques bémols signalés supra) mais il manque tout de même les documents minimums d’histoire du cinéma, à savoir une bande-annonce originale et une solide galerie affiches et photos. Le cinéphile pourra les trouver sur l’édition anglaise Studio Canal de 2020 (au même master restauré que celle-ci) et sur l’édition américaine Shout Factory de 2019.

Le Jour où la Terre prit feu + Le Cirque des horreurs

Image - 4,5 / 5

LE JOUR OÙ LA TERRE PRIT FEU : 5

Format original 2.40 compatible 16/9, N&B + quelques séquences en sépia (tirant sur l’orangé) monochrome, reporté en Full HD 1080p AVC (sur Blu-ray). Copie argentique bien restaurée par la BFI et Studio Canal : le résultat est très honorable (contraste, définition, gestion nuancée du niveau des noirs et des dégradés gris). Quelques plans documentaires « stock-shots » (rapportés à la continuité originale à partir d’autres sources argentiques) sont en état parfois médiocres mais cela augmente presque le réalisme d’ensemble. On rapporte que le monteur James Needs (le monteur attitré de la Hammer Films de l’époque) fournit à Guest un plan nocturne d’une voiture de pompier provenant de Le Monstre.

Le Jour où la Terre prit feu + Le Cirque des horreurs

LE CIRQUE DES HORREURS : 4

Format original 1.66 nominal compatible 16/9, en couleurs, reporté en Full HD 1080p AVC (sur Blu-ray) : le film a été restauré à partir du négatif par Studio Canal et une première édition anglaise Studio Canal était disponible depuis 2020. Copie argentique bien nettoyée (aucune rayure, aucune poussière sauf fugitivement sur un ou deux plans) et transfert vidéo assez soigné mais qu’on pourrait encore améliorer (notamment la précision de la définition sur certains plans d’ensemble et sur quelques plans de coupe). Direction photo signée par Douglas Slocombe, un des meilleurs du cinéma anglais des années 1960 (voir ma notice nécrologique parue en 2016 sur le site internet Digital Ciné). Ses couleurs acides et vives sont bien restituées.

Le Jour où la Terre prit feu + Le Cirque des horreurs

Son - 4,0 / 5

LE JOUR OÙ LA TERRE PRIT FEU : 2.5

Son DTS-HD Master Audio VOSTF 2.0 mono : offre nécessaire pour le cinéphile francophone mais suffisante ? Peut-être pas car il aurait existé une VF d’époque brièvement exploitée en province mais pas à Paris : elle fut même, selon certains souvenirs, télédiffusée une ou deux fois dans les années 1970-1980 en première partie de soirée des émissions populaires Les dossiers de l’écran et / ou L’avenir du futur. Les cinéphiles français parisiens ne connaissaient le film que sous son titre belge francophone Le Jour où la Terre brûlera. Notez le crédit au générique, sous celui du compositeur Stanley Black, de Monty Norman pour la section « Beatnik Music ».

Le Jour où la Terre prit feu + Le Cirque des horreurs

LE CIRQUE DES HORREURS : 5

Son DTS-HD Master Audio VOSTF et VF d’époque 2.0 mono  : offre nécessaire et suffisante pour le cinéphile francophone. VF aux voix dramaturgiquement correctes. Si on écoute la VOSTF on profitera de l’accent français d’Yvonne Monlaur parlant anglais. La sirupeuse chanson Look For a Star, qui accompagne musicalement certaines attractions et numéros du cirque, fut un succès au box-office musical en Angleterre et aux USA. La photo N&B de Vanda Hudson qui illustrait la pochette de son disque 45 tours, contribua probablement à augmenter ses ventes. Musique par ailleurs honnêtement efficace.

Crédits images : © Pax Films, Lynx Films, Studiocanal

Configuration de test
  • Téléviseur 4K LG Oled C7T 65" Dolby Vision
  • Panasonic BD60
  • Ampli Sony
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francis moury
Le 21 novembre 2023
Deux classiques de l'âge d'or du cinéma fantastique anglais (1955-1975),un signé Val Guest et un signé Sidney Hayers.

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