Réalisé par Harmony Korine
Avec
James Franco, Selena Gomez et Vanessa Hudgens
Édité par TF1 Studio
Pour financer leur Spring Break, quatre filles aussi fauchées que sexy décident de braquer un fast-food. Et ce n’est que le début… Lors d’une fête dans une chambre de motel, la soirée dérape et les filles sont embarquées par la police. En bikini et avec une gueule de bois d’enfer, elles se retrouvent devant le juge, mais contre toute attente leur caution est payée par Alien, un malfrat local qui les prend sous son aile…
Sea, sex and sun : la pause du printemps, a « inspiré » une ribambelle de navets sur le défoulement des étudiants américains sur les plages de Cancun ou de Floride avec, pour toile de fond, pétards, alcool, sexe facile et concours de t-shirts mouillés… quand les requins mangeurs d’hommes ne sont pas invités par Paul Shapiro (Spring Break Shark Attack, 2005).
Harmony Korine qui avait été remarqué pour avoir participé à l’écriture du scénario de Kids et de Ken Park, les deux réalisés par Larry Clark, a tenté de renouveler le sujet en faisant glisser le récit vers un massacre à la Natural Born Killers ou à la Kalifornia. Par la faute d’un scénario suffisamment articulé, il est difficile d’être pris par le sujet. Spring Breakers semble fait de scènes disparates, mal reliées les unes aux autres, le tout baignant cependant dans un jus très glauque.
Dans la distribution, James Franco, le meilleur ami de Spider-man en 2002, avec un look surprenant, sourire métallique et dreadlocks, Selena Gomez qui fut une des égéries des studios Walt Disney et, paraît-il… une des petites amies de Justin Bieber, ainsi que Rachel Korine, la jeune épouse du réalisateur.
Le DVD de Spring Breakers se présente en boîtier keep case, avec un menu animé. Deux versions audio : la version anglaise originale au format DD 5.1 ou DD 2.0, avec sous-titres français imposés et un doublage en français, aussi dans ces deux formats. Retour obligatoire au menu principal pour changer de version.
Supplément versé au compte-gouttes sous la forme d’un making of de 3’09” (oui, 189 secondes !) aux allures de teaser. Le Blu-ray n’offre rien de plus.
L’image dispense un éblouissement multicolore accentué par l’usage sans retenue de filtres dans presque toutes les teintes de l’arc-en-ciel. Le grain, assez marqué, colle à la tonalité trash du film. Quelques fourmillements çà et là.
Le son restitue plus clairement les dialogues dans la version originale que dans le doublage français, occasionnellement confus. Le format 5.1 profite plus à l’accompagnement musical qu’à l’ambiance sonore qui manque de relief.
Crédits images : © TF1 Vidéo