Réalisé par Brad Anderson
Avec
James Wolk, Kristen Connolly et Nonso Anozie
Édité par Paramount Pictures France
Au Botswana, Jackson Oz, spécialisé dans l’étude du comportement animal, et Abraham Kenyatta, un guide de safari, assistent au massacre de touristes par des lions et sauvent Chloé Toussaint, agent de la DGSE, le service de contre-espionnage français. Sur toute la planète, les animaux attaquent les humains. À Los Angeles, la journaliste Jamie Campbell confie à Mitch Morgan, un pathologiste vétérinaire, qu’elle suspecte que l’altération du comportement des animaux pourrait avoir été induite par une molécule présente dans tous les produits phytosanitaires fabriqués par la puissante firme Reiden Global…
La série Zoo, créée par Josh Applebaum, André Nemec, Jeff Pinkner et Scott Rosenberg, est l’adaptation d’un roman de James Patterson, auteur de polars, et Michael Ledwidge qui ont, tous les deux, contribué à l’écriture du scénario. Josh Applebaum et André Nemec n’en sont pas à leur première collaboration : ils ont ensemble participé à l’écriture de plusieurs séries, dont Alias et au remake américain de la fameuse série britannique Life on Mars.
Zoo exploite, une fois de plus, le thème de l’apocalypse, mais avec plus de réalisme que d’autres séries : une révolte des animaux contre l’homme est un poil (!) plus crédible que des attaques de zombis ou d’extraterrestres. C’est ce qui fait son originalité et peut renforcer son impact sur les nerfs du spectateur.
Zoo ne s’attarde pas trop à expliquer les causes de la mutation des animaux et le rôle d’une soi-disant » cellule-mère » reste particulièrement brumeux. Délibérément tournée vers l’action, elle enchaîne, à un rythme soutenu, des scènes mouvementées avec des rebondissements tenant, notamment, à la duplicité soudain révélée de certains personnages. La série nous fait faire un tour du monde, à Los Angeles, New York, Paris, Tokyo, en Afrique… et même sur la banquise de l’Arctique !
L’amusante disparité des cinq personnages qui se sont engagés, sans l’appui du gouvernement de leur pays, dans la recherche d’un moyen d’éliminer la menace qui pèse sur l’espèce humaine, est assurée par la distribution rassemblant James Wolk, Billy Burke, Kristen Connolly, Nonso Anozie (une montagne de muscles culminant à deux mètres) et notre compatriote Nora Arnezeder.
L’originalité de Zoo et son rythme attisent l’envie de savoir comment les sympathiques aventuriers qui mettent leur vie en péril pour nous sauver vont échapper au terrible sort que semble leur réserver la dernière image de la saison 1. On ne tardera pas à le savoir : la saison 2 a été diffusée par CBS cet été et une saison 3 est annoncée pour 2017.
La saison 1 de Zoo (13 x 40 minutes, avec les épisodes 11 et 12 groupés en un seul de 65 minutes) tient sur quatre DVD-9 logés dans un boîtier de 14 mm glissé dans un étui cartonné avec un gros plan de la pupille d’un lion portant la marque symptomatique de la mutation. Le menu fixe et muet propose le choix entre la version originale (Dolby Digital 5.1) et quatre doublages Dolby Surround 2.0, en français, allemand, espagnol ou italien.
Sous-titres en six langues, dont le français, et l’anglais pour malentendants. À noter que tous les dialogues en français sont automatiquement traduits par des sous-titres en anglais, imposés en plein milieu de l’image !
Regrettons, une fois de plus, d’être privés de l’édition Blu-ray, disponible en Zone 1/A.
En supplément, quelques scènes coupées (5’) et, sur le disque 4, un document sur le tournage (18’) rappelle le thème, la révolte des animaux, les caractéristiques des personnages, sans omettre de faire la promotion de la série ; rien de vraiment passionnant. Des costumes qui déchirent (5’) souligne que le déplacement de l’action entre différents pays a obligé à constituer, par souci de réalisme, une garde-robe très variée. Le règne animal (9’) insiste sur l’utilisation de vrais animaux accompagnés de leurs dresseurs. Le Zoo virtuel, effets visuels (6’) : Seuls les animaux volants, oiseaux et autres chauves-souris, ont été créés en images de synthèse. James et James (6’), un bavardage entre James Patterson, coauteur du roman et scénariste et James Wolk, l’interprète de Jackson Oz. Zoo au Comic-con (23’), une longuette confrontation entre auteurs et acteurs et un public. Les animaux de Zoo, réels et imaginaires (4’) montre, un peu trop furtivement, les trucages utilisés pour faire apparaître dans un même cadre acteurs et animaux sauvages. Pour finir, un bêtisier (4’).
L’image (1.78:1) est à la hauteur des attentes, bien définie, avec des couleurs naturelles, tant pour les plans larges dans la savane africaine, que dans les scènes d’intérieurs et ce, dans toutes les conditions d’éclairage.
Le son de la version originale (Dolby Digital 5.1) bénéficie d’un large spectre, d’une excellente dynamique et tire un bon parti des possibilités du multicanal. Rugissements et feulements des fauves titillent agréablement la moelle épinière ! Le format Dolby Surround 2.0 du doublage français fait correctement son office.
Crédits images : © CBS Television Studios