Réalisé par Fred Garson
Avec
Mia Frye, Garland Whitt et Rodney Eastman
Édité par Pathé
« The Dancer » est le premier film de Fred Garson, un copain de
Luc Besson (c’est d’ailleurs lui qui a produit le film). C’est
l’histoire de India, une jeune danseuse talentueuse qui a un
seul petit problème : elle est muette. Cela ne l’empêche pas
de montrer son talent dans une boîte New-Yorkaise tous les
samedis soir en affrontant les meilleurs DJ. Lorsqu’un jeune
scientifique la découvre un soir, sa vie va basculer : grâce à
lui, elle a enfin le moyen de s’exprimer.
Parti d’une bonne idée, « The Dancer » se révèle très décevant.
Les scènes de danses se veulent bien réalisées, mais se
répètent et deviennent finalement lassantes. Le scénario est
presque inexistant et l’ensemble laisse un léger goût de
ratage, malgré la remarquable performance de Mia Frye en
danseuse muette écorchée par la société.
A part la jaquette assez médiocre et la sérigraphie assez sobre, les menus sont bien dans le style du film. Musique techno pour vous accompagner et extraits du film assez dynamiques en fond d’écran seront de la partie. A noter que le menu chapitre, même si c’est le seul à ne pas être accompagné musicalement, a des vignettes animées (mais fort petites). Petit reproche, il n’y a que des sous-titres français.
Il ne faut pas y aller par quatre chemins : le DVD de « The Dancer » est presque vide. Même si le making of est agrémenté par des commentaires très intéressants du réalisateur (avec des interventions pertinentes) et montre beaucoup d’images du tournage, la seule bande-annonce qui nous est proposée, ne permet pas de calmer sa soif de bonus. Dommage.
Une image très bien définie et surtout très précise. Le piqué est remarquable, et aucun problème ne perturbe les quelques scènes dans la discothèque - très hautes en couleur. Un transfert très bien effectué.
Un film accompagné tout le long de musiques plutôt techno, qui sont ici bien réparties de façon à ne pas couvrir les dialogues. Un son d’excellente qualité qui accuse tout de même d’une petite faiblesse du côté des surrounds. La différence entre le DTS et le DD dans les deux langues est vraiment minime. En cherchant un peu, on notera un tout petit plus en dynamique dans les scènes mouvementées, mais pas grand chose de plus. Le film (d’origine française) a été tourné en anglais, ce qui fait que les dialogues paraissent bien plus naturels dans cette langue, même si la VF est de très bonne facture.