Fast and Furious (2001) : le test complet du DVD

The Fast and the Furious

Réalisé par Rob Cohen
Avec Paul Walker, Vin Diesel et Michelle Rodriguez

Édité par Universal Pictures Home Entertainment

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Le 12/03/2002
Critique

Pour une petite bande de voyous, contenter leur passion de belles voitures customisées à mort et de tuning revient très cher. Alors, pour pouvoir assouvir tous leurs désirs, ils décident de braquer des camionneurs pour leur dérober du matériel en tous genres : télévisions, lecteurs DVD (tiens ?), caméscopes, hi-fi… Bref, que des produits faciles à revendre dans la rue. L’agent Brian O’Conner est alors chargé d’infiltrer ces gangs de la nuit et démasquer les coupables…

Faut-il vraiment aimez le bruit des voitures, ou courses automobiles en tous genres, pour apprécier un film comme « Fast and Furious » ? Oui, incontestablement ! Car, ce n’est certainement pas son scénario qui vous tiendra en haleine, loin de là. Mais, si vous vous intéressez, un temps soit peu, aux sports mécaniques, alors ce film est fait pour vous.

La réalisation de Rob Cohen ne repose que sur ses scènes d’actions ultra-mouvementées avec, en vedette, de superbes bolides super-équipées. Il ne cherche pas à faire travailler vos neurones, mais seulement à divertir un maximum. Et on ne peut que s’extasier devant le résultat.

Il livre un film furieusement efficace, bien rythmé par des courses de folie, et où tout est programmé pour surprendre, épater, et impressionner le spectateur. La présence de Vin Diesel au casting apporte un plus indéniable. Il est taillé pour le rôle, et s’en donne à coeur joie avec son personnage de brute épaisse…

Alors, attachez vos ceintures, accrochez-vous bien à votre fauteuil, vous êtes partis pour un pur moment de plaisir à délecter avec une boisson fraîche et un peu de pop-corn. En voiture !

Présentation - 4,0 / 5

Les menus sont à l’image du film : rapides et nerveux. Normal, puisqu’il s’agit de séquences phare retravaillées graphiquement. Les transitions entre les différentes sections sont superbes, et tout aussi réussis.

Concernant la technique, l’éditeur nous gratifie d’un DVD de référence. Sont au rendez-vous, une image parfaite et une piste DTS qui fera date !

Hormis les commentaires de Rob Cohen dans les scènes coupées, tous les suppléments ont été sous-titrés en français.

Bonus - 4,0 / 5

Commençons par le commentaire audio du réalisateur où l’on sent un Rob Cohen très à l’aise dans l’exercice. Il ne perd pas de temps, et rentre tout de suite au coeur du sujet. Parsemé d’intéressantes anecdotes, il explique en détail toute la conception de son film et décortique chaque plan avec une précision étonnante. Il n’hésite pas non plus à évoquer les nombreux ennuis techniques que lui et son équipe de tournage durent surmonter afin d’obtenir un film tel qu’il le voulait.

Le making of débute avec Rob Cohen et ses acteurs qui nous parlent d’abord de cette sous-culture, créée auprès des jeunes américains, et de la réalité de ces courses clandestines d’où est inspiré le film.
Ils nous expliquent ensuite toute l’importance d’avoir des voitures aussi « bonnes » que les acteurs, et toute la difficulté à retranscrire la vitesse sur grand écran.
On poursuit avec un portrait des acteurs du film, et plus précisément de leurs personnages à l’écran, et du réalisateur. Leurs déclarations et les images proposées montrent bien que tous ont pris un réel plaisir à travailler ensemble sur le projet.
Pour conclure, on a droit à quelques courtes démonstrations des meilleures cascades du film.
S’il n’est pas en tous points passionnant, ce petit making of séduira grâce à sa réalisation très bien construite et à ses nombreux intervenants.

La MPAA - Les risques de censure est le documentaire qui à de quoi rendre furieux, et sans mauvais jeu de mot ! On y voit le réalisateur et son monteur, en pleine séance de montage, expliquant comment ils doivent « charcuter » le film de quelques secondes, pour qu’il plaise à ces messieurs membres de la MPAA, afin qu’un PG-13 leur soit accordé. Même si Rob Cohen avoue lui-même le besoin évident d’une telle classification pour un film destiné à un public jeune, cela n’en reste pas moins consternant de voir comment un réalisateur est obligé de scruter chacun de ses plans, image par image, pour satisfaire de pseudo-moralistes…

Derrière Etudes multi-angles des cascades se cache en fait la fabrication de la dernière et plus impressionnante cascade du film. Elle nous est présentée sous huit prises de vues différentes, et sous son montage final.

Les effets spéciaux nous dévoile maintenant le duel final en trois étapes :
La première - « Point du vue du train » - dispose de deux angles de vues. L’un avec la prise originale, sans travail numérique, et l’autre avec le rajout d’effets spéciaux.
Vient ensuite les « Voitures vues de face ». Proposé sous trois prises différentes, on nous montre d’abord la scène filmée avec le train uniquement, puis avec seulement les deux voitures. Le troisième angle superpose ces deux séquences et alterne les prises de vues.
On termine avec les « Voitures vues de coté » qui reprend exactement le même principe que pour la vue de face.

C’est autour de la première course de délivrer tous ses secrets dans le Clip des effets spéciaux. D’une courte durée, ce clip fait office de mini-making of à lui tout seul. Enchaînant séquences du film, story-boards, images de synthèses non finalisées, et tournage des acteurs sur fond bleu, il nous montre bien les méthodes et trucages employés pour concevoir une pareille scène.

La Comparaison Film/Story-boards permet de découvrir la première et la dernière course telles qu’elles furent imaginées, puis finalement réalisées. Très vite, on se rend compte que Rob Cohen a su respecter au mieux ses modèles.

Les scènes supplémentaires sont au nombre de huit, mais n’apportent rien de bien important au film. Au contraire, si elles avaient été intégrées au montage final, elles n’auraient que réduit l’impact du film en lui donnant trop de longueur. A noter qu’il est possible d’écouter un commentaire du réalisateur sur chaque scène, mais l’éditeur n’a pas juger bon de le sous-titrer…

Long de vingt-cinq pages, et entièrement traduit en français, Racer X : l’article qui a inspiré le film retrace un fait réel dont les scénaristes se sont servi pour imaginer ce long-métrage.

On en arrive à la section la plus comique du DVD : celle des Clips musicaux. Au programme, deux clips de rap américain et un dernier, avec beaucoup de son de guitare électrique, d’un style plus rock. Jusqu’à là, me diriez-vous, rien ne prête à sourire. Sauf que lors de la sélection du clip que l’on désire visionner, une petite mention nous apprend que les deux premières vidéos ont été censurées à cause de leurs langages certainement jugés trop choquants. Si, si, je vous assure ! Je ne plaisante pas !
Alors, que l’on soit privés d’une petite seconde de bras ensanglanté pendant le final passe encore (même si c’est déjà risible), mais prendre la peine de censurer quelques malheureuses paroles d’un clip, devient carrément du grand art !
Chapeau bas messieurs censeurs, vous avez frappé un grand coup !

Index de la musique est un autre chapitrage du film qui nous emmène directement aux morceaux qui composent la bande originale. Si une piste sonore avec les musiques isolées avait été incluse, ce petit supplément aurait certainement plû à beaucoup. Là, il ne sert pratiquement à rien…

Restent les Notes de productions, entièrement traduites en français, les très complètes filmographies de chaque acteur et du réalisateur, ainsi que la bande-annonce.

Image - 5,0 / 5

Un véritable feu d’artifice !
Tout a été pensé pour en mettre plein la vue et le DVD est le meilleur moyen d’en profiter. Les couleurs, vives comme jamais, sont éclatantes et la compression, sans faille, parfaitement maîtrisée. Les bolides, avec leurs designs agressifs, peuvent alors dévoilés toute leur beauté. On est tout simplement ébloui par une image de qualité, et on en redemande !

Son - 5,0 / 5

Aïe, aïe, aïe !
Si vous êtes encore en bonne relation avec vos voisins, ce ne sera peut-être plus le cas après la vision de ce film. A moins que vous les invitiez chez vous, pour qu’ils puissent profiter du spectacle ahurissant qu’offre la bande-son de « Fast and Furious »…

Commençons par le meilleur : la piste en VF DTS.
Monumentale ! On est presque tenter de dire qu’on a jamais rien entendu de tel. Comme pour l’image, on reste ébahi devant le soin apporté à la bande-son. Le mixage, surpuissant à tous les niveaux, dégage une agressivité rarement atteinte et lorsque les fameuses caisses ne ronronnent pas, c’est une musique très rythmée qui prend le relais. D’une solide précision, les innombrables et tonitruants effets arrières, associés à des graves monstrueusement efficaces, offrent ce qui est LA bande-son référence du moment.

Avec la piste VF en DD 5.1, on passe à un étage inférieur. Si l’écoute de la piste DTS n’était pas aussi mémorable, on aurait dit que la version DD est d’excellente facture. Car elle l’est véritablement. Mais, en comparaison, elle offre bien moins de dynamique et de pêche que sa grande soeur. Les enceintes arrière sont toujours aussi présentes, les basses aussi, mais avec beaucoup moins de précision et, surtout, beaucoup moins de puissance…

Le niveau de la piste VO en DD 5.1 se hisse bien plus haut que celui de son homologue français. Sans atteindre les qualités du DTS, elle s’avère bien plus performante que la VF DD avec des graves d’une meilleure profondeur et des dialogues mis en retrait, qui laissent parler l’action…

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony WEGA 16/9 82 cm 32FX60B
  • Sony PlayStation 2
  • Pioneer VSX859-RDS
  • Enceintes frontales Jamo E630, centrale E6CEN, surround E8SUR et caisson de graves E6SUB
Note du disque
Avis

Moyenne

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ouioui
Le 5 mars 2015
Pas de commentaire.
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IVERSON
Le 14 novembre 2009
le meilleur film de voiture a ce jour.
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Timna
Le 31 décembre 2005
Pas de commentaire.

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