Réalisé par Peter Jackson
Avec
Michael J. Fox, Trini Alvarado et Peter Dobson
Édité par Universal Pictures Home Entertainment
Oui, on peut mourir de peur. Des dizaines des personnes d’une contée paisible sont retrouvées sans vie, leurs curs implosés par une pression glaciale. Un médium au passé trouble connaît l’identité des prochaines victimes (elles ont un numéro marqué sur leur front, que lui seul peut voir), mais comment faire pour combattre une entité maléfique, qui vient de l’au delà ? Finalement une histoire de fantômes racontée par un réalisateur qui sait jouer avec les nerfs fragiles de son audience ! Par ailleurs, le film a floppé en salles, car le public l’a trouvé un peu trop effrayant.. Peter Jackson offre Michael J. Fox dans un rôle de composition complexé et torturé, les références ne se comptent plus (Jeffrey Combs, mister « Re-Animator »), l’imagerie visuelle est extraordinaire… bref, qui a envie de s’emm… à mort avec « Ghost », lorsqu’on peut voir « Fantômes contre fantômes » ?
Pour une fois, on parle avant tout de l’affiche, gothique et sublime, qui exprime parfaitement le climat angoissant de l’histoire. Le film de Peter Jackson était très attendu en DVD, avec son aura maudite et la musique de Danny Elfman. Mais cette édition n’est réussie qu’à moitié. Oui, le son rends honneur à l’uvre, et quelques suppléments sont inclus dans le disque. Mais le DVD est en 4/3 et les extras ne sont pas sous-titrés ! Universal n’apprendra donc jamais ? S’il y a des fantômes dans la machine, vous avez notre permission de faire BOO ! aux managers d’Universal Home Vidéo, tant qu’ils n’apprendront pas que l’Europe n’est pas le 51ème état des US.
Les photocopies sont le domaine de prédilection de Universal. Explication : on prends les contenus interactifs du disque Zone 1, et on fait un joli copier-coller sur le Z2. Ce qui signifie en gros, « non anglophones s’abstenir ». Dommage, car la bande-annonce est très jolie, et les notes de production et les bio-filmographies sont plutôt complètes (à défaut d’être à jour, bien sûr…).
Aargh ! A l’instar de l’édition nord-américaine, le disque est en format 4/3 letterbox. Une fois de plus, les indications sur la jaquettes sont fausses. Cela dit, l’image est suffisamment détaillée pour survivre à un zoom électronique sur les écrans 16/9. Les tons glauques respectent le chroma de la pellicule : après tout, c’est un film horror..
Dès les premiers instants, les fans s’apercevront de la « signature » musicale de Danny Elfman, qui est admirablement respectée tout au long du film. En plus, « Fantômes contre fantômes » est un petit bijou d’effets à glacer le sang, qui fluctuent de chaque voie. Avec les enceintes surround placées derrière soi, les effets « creepy » sont assurés. Un merci de cur aux ingénieurs du Dolby Digital, qui offrent aux fans de Peter Jackson de passer deux heures sur un rollercoaster d’émotions fortes !