The Mask (1994) : le test complet du DVD

Stanley Ipkiss, un timide employé de banque, trouve un masque hanté qui lui permet de satisfaire ses rêves les plus fous. Mais ces super pouvoirs suffiront-ils pour vaincre le coeur de la belle ? Toute l’art et la manière de Chuck Russell, ILM et le slapstick de Jim Carrey dans un film culte qui réussit à transporter l’univers fou de  » Roger Rabbit  » dans le monde réel.

Le premier DVD de PFC a tout pour plaire : un boîtier Amaray translucide qui permet de lire une jaquette recto-verso, un lettering très clair et ergonomique, une riche édition double couche comprenant le film et une myriade de suppléments. PFC remporte haut la main le palmarès du meilleur esthétisme parmi tous les éditeurs français. Dommage que la fête soit un peu gâchée par une ergonomie interne un peu bâclée et par un certain nombre de pépins, dont un très sérieux, qui rend la lecture du film impossible sur les Pioneer 515.

PFC a packagé une jolie dose de suppléments qui, à défaut d’expliquer en détail la fabrication des FX, occuperont les fans pendant longtemps. On trouve dans l’ordre une mini-featurette (appelée un peu hâtivement  » making of « ), une gallérie de mini-interviews en vidéo, et les coulisses du tournage. Tous ces extras sont sous-titrés en français. Quant à elle, la bande-annonce est disponible à la fois en version doublée et en VO non sous-titrée. Le tout est complété par un commentaire audio du réalisateur fort intéressant (mais hélas non sous-titré) et par des fiches biographiques et les filmographies des acteurs. Bref, un packaging luxueux bien supérieur à la moyenne. Mais, à vouloir être pointilleux, pourquoi ne pas avoir inclus les séquence coupées du film ? (le prologue parmi les Vikings, le meurtre de la journaliste, etc..).

Ssssmoking ! L’image sait se rendre douce dans les séquences avec la belle Cameron Diaz, et riche de couleurs et contrastes lorsque le masque produit ses effets mirobolants. Définition et détails toujours au top. Sur certains lecteurs, on pourra remarquer une courte pause lors du changement de couche.

Les possesseurs d’une installation 5.1 vont être aux anges, et leurs voisins beaucoup moins. Le son et les nombreux effets vont bondir de tous les cotés. Avantage net à la VO, car la version française se révèle un peu plus feutrée et réservée.