Réalisé par Brad Silberling
Avec
Nicolas Cage, Meg Ryan et Andre Braugher
Édité par Warner Bros. Entertainment France
Voici enfin le remake long-form du vidéoclip des R.E.M. « Everybody Cries » ! Euh, non, il s’agit plutôt d’une adaptation libre du film de Wim Wenders « Les ailes du désir ». Dans cette nouvelle version, Nicolas Cage est un ange qui renonce à ses ailes pour l’amour de la cardiologue Meg Ryan.
Le packaging, les langues et les menus sont typiquement Warner (avec une jolie auréole lors de la navigation). Mais le Studio a décidé de mettre le paquet, avec une richesse et une qualité des extras qui rendent ce produit très appétissant (et un best-seller potentiel). Comme dans « U.S. Marshals », le film se trouve dans la face A, tandis que la plupart des suppléments sont sur la face B. Tout au plus on peut reprocher que le nom « Construire le paradis » n’explique pas à première vue qu’il s’agit de la section qui contient les scènes supplémentaires.
Un vrai Festival de suppléments, par ailleurs entièrement sous-titrés en français. Une demi-douzaine de scènes supplémentaires et de prises de vue « cool » qui n’ont pas survécues au montage final, avec les commentaires (optionnels) du réalisateur et de la monteuse. Ainsi qu’un making of de 30 minutes, des interviews à Peter Gabriel et Alanis Morrissette, plus les notes de production Warner. Une bonne récolte d’extras. Pas de notation maximale, uniquement parce que Warner aurait pu ajouter la bande annonce et les vidéoclips..
Une image toujours bien nette et définie, dans les travelling et les plans d’hélicoptère (et dans « La cité des anges », il y en a légion !), ainsi que dans le techno-réalisme des scènes d’intérieur. Bref, Los Angeles dans tous ses états. On déplore juste quelques (rares) mouvements saccadés, qui interviennent paradoxalement dans des scènes sans grande complexité.
L’astuce et le but n’était pas de détonner, mais plutôt de construire une architecture sonore en s’appuyant sur une base musicale new age (de Gabriel Yared), les échos et réverbères, et le centrage des voix des personnages. Opération réussie. La VO, la VF et la version italienne (toutes en 5.1) sont remarquables. A noter que les extras bénéficient d’une piste DD 2.0, tandis que les commentaires audio sont en twin-mono.