Paul (2011) : le test complet du Blu-ray

Un film d’extra-terrestre, un roadmovie, un épisode d’X-Files sous acides, une comédie, un film de SF… « Paul », c’est tout cela à la fois et même plus.

Deux bons geeks anglais qui se font une virée aux États-Unis et tombent avec ZE alien de Roswell qui est plutôt un gars cool… ça sent bon la comédie à gags, et on était en droit de penser que ça tournerait vite à la parodie-caricaturale.

Mais c’était sans compter une équipe d’auteurs/réalisateur totalement fondue de SF et de films des années 70/80.

Références et clins d’oeil à chaque coin d’image, caméos à gogo et culture geek-sf à chaque réplique… le mot d’ordre est « respect ». L’équipe du film n’est pas là pour se moquer mais pour rendre hommage tout en tissant sa propre petite histoire de cet extraterrestre qui voudrait juste rentrer chez lui.

Une comédie-SF bien allumée et taillée pour résonner dans les entrailles de la génération Spielberg.

Un mot tout de même sur la VF qui fusille facilement 80% de l’intérêt du film par une adaptation mollassonne et un doublage de l’extraterrestre par Philippe Manoeuvre qui n’a manifestement rien d’un acteur et dont la voix ne peut en aucun cas remplacer celle si caractéristique de Seth Rogen… plus que jamais, préférez la VO !

Bel effort de la part d’Universal pour ce combo Blu-ray / DVD qui prend place dans un boîtier SteelBook qui a toujours son petit effet qualitatif et collector.

Côté menus, on reste par contre dans du très classique Universal, avec tout juste quelques rajouts graphiques sur l’interface pour faire plus extraterrestre.

Côté bonus, rien de bien palpitant, mais assez pour compléter la vision du film avec à peine 30 minutes de making of, bêtisier et autres modules gags fortement dispensables.

Le commentaire audio à 4 voix et demi (la productrice ne décroche que 2 ou 3 mots) n’ajoute pas vraiment d’informations capitales et laisse place à une joyeuse ambiance pleine d’anecdotes et d’improvisations.

Tous les bonus sont en HD et sous-titrés.

Aucun souci avec l’image. Définition impeccable, contrastes au top et un peu de grain qui trahit la pellicule sans gêner le spectacle.

Côté audio, Universal oblige, la VF se contente d’un DTS standard assez efficace mais qui s’efface devant la VO HD qui offre plus d’ampleur et d’immersion.