Réalisé par Colin Trevorrow
Avec
Chris Pratt, Bryce Dallas Howard et Laura Dern
Édité par Universal Pictures Home Entertainment
Quatre ans après la destruction de Isla Nublar. Les dinosaures font désormais partie du quotidien de l’humanité entière. Un équilibre fragile qui va remettre en question la domination de l’espèce humaine maintenant qu’elle doit partager son espace avec les créatures les plus féroces que l’histoire ait jamais connues.
Jurassic Bond
Pendant 7 ans, Colin Trevorrow aura donc tenu bon la barre et mené à bon port toute la trilogie Jurassic World, à mi-chemin entre la suite et le spin-off de la trilogie originale Jurassic Park.
Ce que les films de Trevorrow n’auront pas apporté comme réelle surprise face au choc visuel que fut le premier Jurassic Park, ils auront au moins eu le mérite de constituer un ensemble assez cohérent dont les 3 éléments s’emboitent logiquement, bien plus que pour les 3 premiers Jurassic Park qui partaient chacun dans une direction.
De 2h04 à 2h26 (sans compter la version longue de Jurassic World : Le Monde d’après qui monte à 2h40), les films de Trevorrow sont denses et chargés avec un goût prononcé et allant en s’amplifiant de film en film pour finir ici avec un véritable marathon digne d’un James Bond aux séquences de poursuite impressionnantes et au nombre de personnages en action qui s’est démultiplié puisque le trio culte du premier film est de retour (Laura Dern, Sam Neill et Jeff Goldblum) pour prêter main forte aux stars de la nouvelle trilogie Chris Pratt, Bryce Dallas Howard et même Omar Sy qui.
La surenchère ne s’arrête pas là puisque, c’est carrément une coutume, il doit y avoir un nouveau dinosaure encore plus gros et plus effrayant dans chaque film. Ce rôle est tenu ici par le Giganotosaurus, présenté par le personnage de Sam Neill comme le plus gros carnivore que la Terre ai porté (ce qui est faux) et qui va évidemment affronter le T-rex qui aura finalement été la véritable star des 6 films. N’oublions pas non plus un groupe de Velociraptors surentraînés, qui vont justement être à l’origine d’une des séquences Bondienne de poursuite dans les rues d’un port maltais. À cette occasion, on ne peut que sourire face aux coups et blessures que peuvent supporter les héros, un véritable déluge de chocs et traumatismes en tous genres qui laisserait HS n’importe quel humain normalement constitué.
Mais pour la beauté du spectacle, on s’assiéra sur la vraisemblance non sans une certaine émotion, pour profiter de cette réunion au sommet et de cette nouvelle conclusion de la saga qui nous offre de splendides images de dinosaures depuis près de 30 ans.
Une édition simple dans un boîtier UHD sans fioritures (il existe une édition SteelBook en exclusivité enseigne) qui accueille à la fois le film et tous ses bonus sur les deux disques (4K Ultra HD et Blu-ray). Les menus sont dans le même style habituel Universal, avec un accès par icônes et un menu bonus directement accessible. À noter que la fin du film amène directement sur les bonus lus en séquence.
Que ce soit sur l’UHD ou le Blu-ray, la version longue du film (+ 14 minutes) est proposée en parallèle de la version cinéma, elle ajoute 7 scènes et en rallonge 11.
De film en film, la section bonus s’étoffe et devient assez généreuse. Ici on commence avec le court-métrage « Bataille à Big Rock » réalisé entre deux films par Colin Trevorrow, qui installe le fait que les dinosaures sont désormais lachés dans la nature des hommes et que la cohabitation se fait compliquée. Puis un premier module en coulisses fait le focus sur Une nouvelle race d’effets spéciaux » qui donne à la fois aux techniciens et aux cinéastes, les moyens de mettre en scène des dinosaures toujours plus complexes et réalistes. Pour terminer, le making of « Les dinosaures parmi nous » propose en 47 minutes et 5 parties de découvrir les coulisses du tournage, le retour du premier casting, les décors vraiment construits, les animatroniques (il n’y a pas que de l’image de synthèse dans le film) et enfin la dernière nuit de tournage.
Le match ne se tient pas qu’entre le T-rex et le Giganotosaurus, mais aussi inévitablement dans cette édition entre le Blu-ray et le 4K Ultra HD. Le résultat est sans appel avec une victoire éclatante de l’UHD qui, avec son traitement HDR en plus de sa définition accrue, apporte un réalisme confondant aux images, tout en offrant une masse innombrable de détails.
Largement dans l’ombre du Dolby Atmos qui est présent sur l’écrasante majorité des 4K Ultra HD, le DTS-X n’a pourtant pas dit son dernier mot et propose ici une VOST extraordinaire de naturel et d’efficacité comme on en entend que rarement avec le procédé de Dolby pourtant déjà très convaincant. La spatialisation notamment et l’utilisation des canaux en hauteur est une réussite éclatante. Les basses ne sont pas en reste avec un spectacle profond et mixé à merveille. Du coup, la VF cantonné à du DTS-HD High Resolution Audio n’arrive pas à la cheville de la VO en comparaison directe, mais assurera tout de même un spectacle tout à fait respectable. Ces deux pistes sont présentes aussi bien sur l’UHD que sur le Blu-ray.
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