Avec Edward James Olmos, Mary McDonnell et Katee Sackhoff
Édité par Universal Pictures Home Entertainment
Après la destruction des colonies humaines par les Cylons, le dernier vaisseau de combat, le Galactica, mène la flotte des survivants à la recherche de la Terre…
Source et reboot
Avant de devenir la base de la série reboot Battlestar Galactica, ce simple synopsis était celui de la série Galactica (1978/1979) et de son pilote que l’on retrouve (sans le reste de la série) dans cet énorme coffret qui offre une vue assez exhaustive de l’une des sagas spatiales les plus admirées de la SF ciné/TV.
Pilote qui fut remanié et remonté (le destin de Baltar est très « différent ») pour sortir dans les salles de cinéma de certains pays histoire de préparer le terrain pour la diffusion de la série.
On trouve dans Galactica, la bataille de l’espace, titre cinéma de ce pilote, tous les ingrédients connus de cet univers : un éternel conflit entre les hommes et les robots Cylons qui prend un tournant catastrophique alors qu’un armistice semble se profiler.
Servi par des effets spéciaux réalisés par certains des artistes qui venaient d’officier sur le premier Star Wars, Galactica, la bataille de l’espace continue d’impressionner (toute proportion gardée) par l’ampleur de sa trame et de son identité visuelle très particulière.
Galactica, la bataille de l’espace est le seul élément véritablement inédit en HD de ce coffret qui aligne donc les 4 saisons de Battlestar Galactica et son pilote de 3 heures, les 2 téléfilms Razor et The Plan, la série préquelle Caprica - L’intégrale de la série et le téléfilm Blood & Chrome.
Nous ne reviendrons pas ici sur les hautes qualités narratives et visuelles de tous ces titres déjà largement traités dans nos colonnes, si ce n’est pour dire que cette intégrale 2014 est un excellent cru et que les fans y trouveront un objet digne de leur passion.
Avec ses dimensions hors normes, ce coffret de 1,3 Kg fait son petit effet en imitant un livre de bord aux coins coupés si caractéristiques de la série reboot. Chaque « page » très épaisse accueille 1 ou 2 Blu-ray et propose liste des épisodes et/ou bonus ainsi que des photos et répliques cultes (certaines en VO). Le livret présente les personnages principaux, aborde le sujet de la musique de la série, donne la liste des épisodes et des bonus et propose un lexique des principaux termes des riches dialogues.
Les contenus des galettes sont rigoureusement identiques à ceux des éditions individuelles. Celui du film Galactica, la bataille de l’espace est assez basique.
À disques identiques, bonus identiques. On retrouve donc ici, la très impressionnante somme de bonus de toute la saga. Détails à retrouver dans la fiche du coffret ou dans les chroniques des éditions individuelles. Fort malheureusement, le film n’est accompagné d’aucun supplément.
L’ensemble de la série reboot a bénéficié de captations de haute qualité et de masters impeccables. Concernant le film, sa remastérisation fait plaisir à voir avec des plans live impeccables aux riches détails sur les gros plans, et des plans à effets spéciaux un peu plus granuleux mais qui sont au maximum de ce que le matériau d’origine peut offrir.
Déjà longuement abordé également dans les chroniques des éditions individuelles, le traitement sonore de cette série en Blu-ray reste un exemple à suivre pour bon nombre d’éditeurs avec du DTS-HD Master Audio 5.1 en VF et VOST sur l’intégralité des programmes ! Concernant le film, une piste VOST DTS-HD Master Audio 5.1 est également proposée face à une VF d’époque en DTS 2.0. Cette dernière, conserve le charme de ces doublages d’époque, mais offre une scène sonore proche de la boîte de conserve. En revanche, le travail de spatialisation sur le film est assez réussi et propose une ambiance enveloppante, soutenue par des basses très très profondes. Il faut dire que ce canal de basses n’a rien d’artificiel puisque le film était sorti dans certaines salles de cinéma accompagné du procédé Sensurround (inauguré par Tremblement de terre), synchronisant l’action avec des basses fréquences. Ce signal se retrouve donc tout simplement sur le .1 du film et lui donne une profondeur tout à fait inédite pour un programme de cet âge.
Crédits images : © Universal Pictures