Réalisé par Nick Park
Édité par DreamWorks France
La naissance de Wallace & Gromit s’est faite grâce à un projet de
court métrage de fin d’études de Nick Park.
C’est à cette époque qu’Une grande excursion est né.
L’histoire d’un bricoleur invétéré doublé d’un amoureux du fromage
accompagné de son fidèle chien, Gromit. A court de fromage et en
quête d’une destination originale pour leurs vacances, ils décident
de construire une fusée et de partir sur la Lune qui est, tout le monde
sait ça, composé de fromage…
Dans Un mauvais pantalon, Wallace à court d’argent, décide de
louer une chambre de la maison. Vient alors un pingouin très étrange
qui non content de squatter la chambre de Gromit, s’empare des
commandes du pantalon électronique destiné aux promenades de Gromit,
et le transforme en outil d’un cambriolage dans lequel Wallace se
trouve embarqué malgré lui…
Dans Rasé de près, Wallace n’a pas abandonné sa passion du
bricolage, mais pour arrondir les fins de mois, il s’est spécialisé
dans le nettoyage de vitres avec Gromit comme assistant.
C’est en allant nettoyer les vitres de la boutique de laine qu’il
rencontre Wendolène dont il tombe amoureux. Mais Wendolène est
elle aussi accompagné d’un chien, un chien pour le moins étrange
qui pourrait bien être pour quelque chose dans toutes ces histoires
de disparition de moutons qui causent une pénurie de laine dans la
région…
Techniquement parfaits (surtout les deux derniers), ces films sont
un véritable concentré d’humour, d’aventure, de poésie et de
références au cinéma. A savourer sans fin, à décortiquer encore et encore,
petits et grands ne pourront plus s’en passer !
Rien de bien formidable. Menu très simple. Sérigraphie et intérieur
de jaquette sympathiques.
Mais le pire de tout : pas de sous-titre français ! Pour les
non-anglophones, ce sera donc la version française calamiteuse ou rien !
Pour ceux qui auraient quelques notions, un sous-titre anglais pour sourds
et malentendants sauvera l’honneur.
Rien ! Le néant total ! Ce n’est pas dans mon habitude de faire ce
genre de comparaison, mais tout de même, le zone 1 et le zone 2
britannique embarquait toute une cargaison de making of, dessins
préparatoires, publicités inédites en France, etc …
Une honte ! Merci DreamWorks !
Sans être une merveille, c’est plutôt bien encodé. Un petit manque de finesse à déplorer, mais rien qui nuit au spectacle.
Une simple stéréo. Alors que là aussi, nos voisins américains et britanniques
avaient droit (au moins sur les deux derniers films) à du son Surround.
Le résultat est évidemment décevant car manquant de pêche et de
profondeur.
Plus que jamais, et à moins d’être vraiment allergique à l’anglais,
je déconseille fortement les versions françaises qui sont tout simplement
affreuses et d’une platitude affligeante.