Réalisé par Peter Jackson
Avec
Elijah Wood, Ian McKellen et Liv Tyler
Édité par Metropolitan Film & Video
A tout Seigneur, tout honneur ! Après avoir obtenu celui
d’être parmi les 10 livres les plus lus au monde, Peter
Jackson décide d’en faire une oeuvre cinématographique à très
grand spectacle. Le pari est risqué, l’entreprise démesurée,
le succès immédiat. »Le Seigneur des Anneaux : la Communauté
des l’Anneau », premier épisode de cette formidable Saga
décroche la 5ème plus grosses recette de tous les temps.
Le phénomène « Seigneur des Anneaux » est définitivement
lancé. Le triomphe du premier cristallise une attente vieille
de 57 ans. 57 longues années se seront écoulées depuis la
sortie du livre-événement de J. R. R. Tolkien. 57 très
longues années qui auront été témoin de nombreuses rééditions
du livre, d’une adaptation pionnière et néanmoins brillante
signée Ralph Bakshi (sortie en 1978, ce film d’animation
utilisait le système révolutionnaire de la rotoscopie) et de
plusieurs tentatives cinématographiques sans cesse
avortées.
Tout cela se passait il y a bien longtemps (dans une Galaxie
fort peu lointaine) et avant que le grand sorcier Peter
Jackson ne jette son dévolu sur ce qui allait devenir l’une
des plus grandes épopées cinématographiques de tous les
temps. Et pour prouver que le succès du « Seigneur des
Anneaux » n’a rien avoir avec la chance, les spectateurs se
ruent encore plus nombreux dans les salles pour assister au
second volet de cette prodigieuse saga. Résultat : en
quelques semaines à peine « Le Seigneur des Anneaux : les
Deux Tours » est immédiatement propulsé au 4ème rang des plus
gros succès cinéma de tous les temps.
« 48 heures après le premier coup de manivelle, nous savions
immédiatement que nous entrions dans l’histoire du cinéma »
assène Christopher Lee dans les Coulisses du tournage. Et Ian
Mc Kellen d’ajouter qu’avec ce film, « une page de l’histoire
du cinéma est en cours d’écriture ». Les mages ont vu juste !
Avec cette adaptation flamboyante du chef d’oeuvre de Tolkien,
Peter Jackson donne naissance à un autre chef d’oeuvre du 7ème
Art. Et si le premier épisode a jeté brillamment les
fondations de cette vibrante épopée, »Le Seigneur des
Anneaux : les deux Tours »plonge le spectateur au coeur de
cette lutte éternelle et passionnée du Bien contre le Mal.
L’ouverture de ce second épisode sur le combat entre Gandalf
le gris et le Ballrog stupéfie par son amplitude tant
dramatique que par son incroyable maîtrise visuelle. Après un
premier opus, mâtiné de magie et de mystère, consacré à la
description minutieuse de l’univers de Tolkien, « Le Seigneur
des Anneaux : les deux Tours » s’ingénie à le mettre en
mouvement. Voici venu le temps des alliances, des complots,
des batailles qui ont pour enjeu la Terre du Milieu
(autrement dit la Chine, ce qui autrefois représentait pour
Tolkien le Monde).
Le refus de l’asservissement par les peuples libres et la
recherche absolue de pouvoir par un dictateur invisible mais
qui garde un oeil (malveillant) ouvert sur le monde, n’est pas
sans rappeler de sombres événements. Toutefois, Tolkien
adopte un style qui voue son oeuvre à l’universalité ainsi
qu’à l’intemporel. Respectant scrupuleusement l’esprit tout
en apportant sa touche personnelle, Jackson refuse de dater
son film en utilisant un minimum d’effets spéciaux
démonstratifs (très vite démodés cf « Flash Gordon ») et en
enracinant la narration dans un décor presque entièrement
naturel et géographiquement neutre.
Peter Jackson enroule ainsi les personnages de Tolkien,
devenus entre temps ses personnages, dans une atmosphère à la
fois naturelle et grandiose. C’est à la fois simple et
complexe, ordinaire et merveilleux, sombre et clair
bref
empli de subtilité et de contrastes. A l’écrivain d’imaginer
au-delà de tout imagination, au réalisateur de créer ce qui
n’a jamais été créer. « Le Seigneur des Anneaux : les deux
Tours » réalise tous les fantasmes contenus dans le film sans
jamais céder à l’effet facile ou au simplisme hollywoodien.
Bien au contraire, il débride la force de l’évocation au
travers de passions ambiguës, de guerres intestines, de peurs
et de doutes qui ramènent à l’essence profonde de la nature
humaine pour converger vers la bataille du gouffre de Helm.
La plus longue bataille de l’histoire du cinéma concentre
alors les noeuds dramatiques de l’histoire pour faire culminer
l’oeuvre et l’inscrire en lettre d’or bien au-dessus de tout
ce qui a été réalisé jusqu’à présent. On pardonnera à Peter
Jackson de s’être alors un court moment égaré dans la forêt
au milieu d’arbres qui n’en finissent pas de philosopher pour
ne plus avoir en tête que cet instant qui ne se reproduira
peut-être jamais dans la vie d’un cinéphile. L’ampleur de
cette bataille submerge le film et on se prend à rêver sur ce
que sera la suite. Plus, on en veut plus !
Tolkien en avait rêvé, Jackson l’a fait. Il fallait pour cela
un courage de Hobbit, une sagesse de magicien, une
intelligence d’Elf et une énergie de nain, toutes les
qualités qui font de Peter Jackson l’un des réalisateurs les
plus audacieux et les plus doués de sa génération et pourquoi
pas de l’histoire du cinéma.
« Le Seigneur des Anneaux : les deux Tours » exhale son
talent hors du commun. Un film à savourer encore et encore !
Comme l’indique son label, attendez-vous à une édition
véritablement prestigieuse. Après tout, si vous n’avez pas
envie de voir rallonger ce film que Peter Jackson considère
comme sa vision initiale de l’oeuvre, il n’est pas utile
d’attendre un collector qui vous promet monts et
merveilles.
Compte tenu des critiques acerbes qui avaient fusé à
l’encontre de l’éditeur lors de la sortie DVD du premier opus
(beaucoup d’entre vous considérant comme une arnaque le fait
de vendre une édition de prestige puis de sortir un collector
avec piste DTS, image retravaillée, version allongée du film
et bonus monstrueux), Metropolitan Seven 7 joue à fond la
carte de la transparence. Attention ! nous disent-ils, il
sortira une édition collector en novembre. Nous vous
présentons pour le moment cette édition prestige qui
correspond à la version « salle » du « Seigneur des Anneaux :
les deux Tours ».
Ne soyez donc pas surpris si sur l’édition collector, vous ne
retrouvez pas certains bonus exclusivement tournés pour
l’édition prestige. Parmi eux, le court-métrage réalisé par
Sean Astin intitulé « Haut & Court » ou bien encore La
chanson de Gollum interprétée par Emiliana Torrini.
Vous êtes déçus ? Moi pas ! Non que ces bonus ne fussent pas
intéressants, bien au contraire le film de Sean Astin résume
à lui seul l’ambiance et l’esprit qui régnait sur le
tournage, mais ils n’ont rien à faire dans une édition
collector qui s’adresse au passionnés de l’oeuvre donc à ceux
qui attendent autre chose que l’évocation d’une ambiance.
C’est ce que vous aurez avec cette édition prestige. Vous
saurez tout ce qu’ont ressenti les artisans (acteurs,
producteurs, réalisateur…) de cette aventure épique à
maints égard. Pas de longues descriptions détaillées sur le
tournage et la mécanique du film mais une retranscription
hollywoodienne et fun de l’atmosphère sur le plateau. Rien
que pour cela, cette édition prestige très finement marketée
(featurettes sur le 3ème volet, présentation des jeux
vidéo…) mérite le détour.
Côté ambiance, vous y êtes vite plongé grâce au disque 2 de
cette édition. Pour tous les amoureux de tournages sportifs,
« Le Seigneur des Anneaux » constitue une pièce de musée.
Derrière la fabrication de ces bonus acrobatiques, New Line,
filiale de AOL Time Warner, montre son talent et son
savoir-faire. Seul grain de sable dans cet oasis de
suppléments, l’absence d’un commentaire du maître d’oeuvre ou
de l’un de ses acolytes qui aurait pu nous fournir un nombre
incalculable d’anecdotes funs tout au long de la projection
du film… peut-être pour « Le Seigneur des Anneaux : le
Retour du Roi » édition prestige ???
Sur le tournage du « Seigneur des Anneaux : les deux Tours
» (14’04 - VOST)
C’est la partie promo ! Histoire de vous donner un petit
avant-goût, cette section vous plonge avec une image assez
inégale dans l’explication souvent lourde et redondante du
rôle de chacun. Toutefois, les extraits du film viennent
dynamiser l’ensemble et les scènes de tournage éclairer le
propos. Cette featurette promotionnelle vaut toutefois par
les 4 minutes intitulées « La Forêt de Fangorn » dans lequel
on en apprend un peu plus sur Peter Jackson et sa manière
assez singulière de diriger les acteurs.
Retour en Terre du Milieu (42’58 - VOST)
Après les amuses-gueules, voici le plat de résistance. Si
vous n’avez le temps ou l’envie que de visionner un seul des
bonus de cette édition, choisissez celui-là. Il résume assez
bien l’ensemble des extras du DVD. Des répétitions au
maquillage, du tournage au activités hors caméras de nos
héros, tout est relaté avec légèreté, ironie et sincérité. Le
mérite est grand car trop souvent, le Dévédéphile se retrouve
frustré face à un making of débordant d’amour. Oh un tel
était formidable, un tel irréprochable, un tel m’a fait
mourir de rire et il ont tous tellement de talent et
blablabla et blablabla… on en finit plus de se congratuler.
Ici, ça n’est pas le cas ! Bien sûr, on ne va pas se dénigrer
et se tirer dessus mais on s’exprime sur ses attentes, ses
affinités, son regard sur la production et ainsi de suite…
Anecdotes croustillantes sur le tournage, les obstacles tant
physiques que personnels ou bien encore les petits trucs de
la réalisation. Et la source ne se tarit jamais. Chacun a
vécu quelque chose de fort à travers ce tournage et ça se
sent ! Vous en apprendrez beaucoup sur ce qu’a expérimenté la
communauté de Jackson et ce que chacun en a retiré.
Instructif !
« Haut et Court », court-métrage réalisé par Sean Astin
(7’08 - VOST)
Si quelques images valent mieux qu’un long discours, celles
de « Haut et Court » décrivent parfaitement la personnalité
et l’espièglerie de l’équipe. Réalisateur, acteurs,
doublures, chef opérateurs ont été mis à contribution sans se
soucier de « l’importance » initiale de chacun. Autant le
dire, le résultat est franchement réjouissant. Et si derrière
le film sans prétention se cachait une gentille parodie du
système hollywoodien ?
Les Coulisses du tournages de « Haut et Court » (8’10 -
VOST)
Dommage ! La présentation et le court-métrage décrivaient à
eux seuls avec beaucoup de légèreté et d’humour ce que les
protagonistes nous assènent plutôt lourdement. Un mode
d’emploi sur la manière de fabriquer un court-métrage aurait
été plus judicieux. L’atmosphère familiale vient néanmoins
sauver l’ensemble.
Les featurettes (34’- VOST)
Créées tout spécialement pour le site internet, ces 8
featurettes ont été initialement prévues pour faire saliver
l’internaute et lui dévoiler quelques uns des secrets de
fabrication de ce 2ème volet. Certaines d’entre elles donnent
la parole aux acteurs sur leur rôle, sur l’intrigue et la
perception qu’ils ont de leur personnage. Ce sont
naturellement les moins intéressantes car si elles ont un
sens avant la sortie du film, elles n’en ont que peu après.
Aucun scoop, aucune vision personnelle, juste la plate
description de scènes que vous avez été ou que vous serez
assez intelligents pour comprendre vous-même. Vous leur
préférerez très certainement les featurettes sur la
conception sonore (vous expliquant que du simple clapotis de
l’eau à la bataille du gouffre de Helm, tout n’est que
finesse et modulation), les armes et armures (montrant la
fabrication minutieuse des accessoires et leur rôles à part
entière dans la narration de l’histoire) ou encore la
création de Gollum (Le personnage le plus complexe et le plus
fascinant de ce 2ème volet).
Teasers et bandes-annonces (VF ou VOST)
C’est toujours un plaisir, même après avoir vu et revu le
film, que de se repasser la bande-annonce. Metropolitan Seven
7 l’a compris et nous offre teasers et bandes-annonces en
dolby digital 5.1 dans une compression à la hauteur du film.
C’est puissant et ça donne à chaque fois envie de revoir le
film.
Les spots TV (VOST)
Au nombre de 16, vous aurez tout le loisir de les consulter
(toute ou une par une) et de voir avec quelle subtilité, New
Line cinéma allèche le spectateur sans ne jamais rien lui
dévoiler des éléments-clés de l’histoire. L’image est
irréprochable, le son l’est moins. Formaté pour la
télévision, Metropolitan Seven 7 les diffuse en dolby
surround. On reste sur sa faim après le tonitruant 5.1 des
teasers et bandes-annonces.
Le vidéoclip « Gollum’s Song » d’Emiliana Torrini
(4’)
De nombreux extraits du film viennent émailler une
réalisation qui se contente de filmer la belle Emiliana dans
son studio d’enregistrement.
La présentation du DVD Collector (5’22 - VOST)
Certains auraient opté pour la gentille petite featurette,
Metropolitan Seven 7 sort le grand jeu. Image soignée,
contrastes sonores et visuelles renforcés, son 5.1
omniprésent, tous les ingrédients sont réunis pour aider à la
vente de ce DVD exclusif (rappelons que la version longue ne
sera pas diffusée en salles avant la sortie du 3ème et
dernier volet de la saga). Toutefois, si Peter Jackson nous
explique tranquillement qu’il a réservé certaines des
séquences-clés pour cette édition riche de 4 DVDs et de 200
nouveaux plans, il ne la juge jamais comme essentielle. C’est
le compagnon, nous dit-il, de la version sortie en salles. En
clair, si vous avez aimé mais que vous n’êtes pas prêts à
passer 12 heures le nez rivé sur un DVD, achetez l’édition
prestige. Si vous êtes le super fan et qu’il vous faille
absolument la mention Director’s Cut pour daigner regarder un
DVD, achetez le Collector. Si vous avez les moyens, que vous
êtes passionnés de bonus et décidés non à passer 12 heures
mais 18 heures le nez rivé sur un DVD, achetez les deux… à
vous de voir !
Les premières images du « Seigneur des Anneaux : le Retour
du Roi » (12’36 - VOST)
Egalement présentée en dolby digital 5.1, cette séquence
presque plus élaborée que le making of du film est destinée à
donner envie aux heureux possesseurs du DVD d’aller au cinéma
pour découvrir le dernier volet de la trilogie. Débutée puis
refermée sur l’atelier de montage dans lequel nous retrouvons
Peter Jackson à l’oeuvre, cette gigantesque bande-annonce nous
dévoile en partie ce que devrait être le 3ème opus. Une
oeuvre épique mêlant minutie de la reconstitution et ampleur
de la narration avec encore plus d’action, d’émotions et…
bien évidemment de batailles. 250 chevaux ont été réunis pour
retracer l’ultime affrontement entre le Bien et le Mal. Si la
bataille du gouffre de Helm voyait les humains, les nains et
les elfes affronter quelques 10 000 guerriers orcs. Ils
devront faire face à 200 000 guerriers dans « Le Seigneur des
Anneaux : le Retour du Roi ». Ca vous fait rêver ? Moi aussi
! D’après Elijah Wood, il serait meilleur que le 1er et le
2ème réunis. Allez allez ! Plus que 2 mois à patienter !!!
La présentation du jeu vidéo (3’02 - VF ou VOST)
Rien n’a été laissé au hasard. A l’instar de toutes les
autres grandes franchises (Terminator, Matrix, James Bond…)
la sortie du film est synonyme de sortie du jeu vidéo dérivé.
C’est beau, c’est soigné, ça bouge dans tous les sens mais le
propos mercantile à souhait lasse très vite. Où est-elle la
démo qu’on puisse enfin tester ???
Et encore, je trouve la note un peu dure mais bon que
voulez-vous, je ne pouvais pas aller au-delà du 5. C’est un
vrai plaisir autant qu’une expérience de voir une telle image
à l’écran. Le piqué offre une netteté qui ferait croire à une
quasi absence de compression. Pas une seule coulure, pas un
bruit, l’image est extraordinaire de pureté, de beauté et de
précision.
Quant aux couleurs, elle mettent habilement en valeur la
richesse des effets autant que les jeux de lumière utilisés
pour renforcer le drame, la peur et le mystère. Dans ce
contexte, les apparitions de Gollum constituent un must.
Images de synthèses, ombres, lumières et séquences filmées
s’entremêlent judicieusement pour offrir au spectateur
l’excellence visuelle.
Quant à la bataille du gouffre de Helm, difficile à
retranscrire parce que sombre et lumineuse à la fois, elle
éprouve le DVD sans jamais le prendre en défaut (netteté de
l’action, absence de stries, gradation des noirs
respectée…). On se demande si ce film, tout comme Star
Wars, n’a pas été conçu pour le support DVD. Ce que vous
verrez à l’écran est tout simplement éblouissant !
Pourquoi 4,5 ? Ha je sais, c’est parce qu’il n’y a pas de DTS,
c’est ça ? Hé bien non, l’absence de DTS n’est pas forcément
gênante lorsqu’on a la chance d’avoir un encodage en Dolby
Digital 5.1 Surround Ex. Bien au contraire, souvent plus
subtilement mixé que le DTS, le Dolby Digital Surround Ex
instille toute la finesse de la bande-son (vous entendrez
jusqu’au murmure du vent dans les arbres) et rend
parfaitement hommage à l’ensorcelante mélodie qui
l’accompagne signée Howard Shore.
Alors pourquoi 4,5 sur 5 me direz-vous ? Parce qu’il faudra
tout de même qu’on m’explique pourquoi les doublages en
langue française sont incapables d’atteindre le niveau de
présence et de discrétion de la bande originale. Toujours un
poil au-dessus de l’ambiance sonore, les voix troublent les
instants de poésie distillées par le film. Ecoutez la mélodie
élfique en VO et vous verrez clairement la différence.
Alors pour la peine, j’enlève un demi point à l’élève
Metropolitan Seven 7. Hé oui c’est comme ça ! Néanmois, à la
décharge de l’éditeur, ce grain de sable est récurrent sur la
quasi totalité des doublages en français. Ecoutez le film en
VO et vous serez imméditament transporté dans un autre
univers. La sonorité est ample, harmonieuse et nuancée et
pourrait presque se savourer même sans l’image. bref, c’est
de la très grande qualité !
Bonne écoute, bon film, bon DVD !